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EAN : 9782841857074
Gallimard (01/03/2017)
5/5   2 notes
Résumé :
Faites l’expérience de ce recueil tel une composition musicale ; composition personnelle qui place l’expérience humaine dans ma perspective celle d’une sonorité et d’une résonance exprimées qui vont je l’espère créer en vous une partition manichéenne. Identifiez ou imaginez vos couleurs et suivez-les au travers des vers. Ce voyage vous emmène jusqu’aux rivages de la Chine et de la Californie où j’ai accosté.
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
De mon professeur de philosophie de CPGE: 21 Mars 2017

Appoline,
j'ai lu ton recueil,
Le point essentiel est, à mon avis, que tu as une véritable "productivité" littéraire, que ta parole est féconde, et qu'elle le restera. Tu ne te trompes pas en décidant d'écrire, c'est ton expression naturelle.
le titre, de plus, est fidèle à la démarche : le lyrisme est généreux (ce qui n'empêche pas la maîtrise), et la générosité lyrique (ce qui n'empêche pas pas la lucidité). le fond du coeur est un témoin de vie, et il est ici tendre et noble.
J'ai été particulièrement sensible à trois choses : les poèmes dédiés à ta mère (p. 50 et 62), qui sont émouvants et nuancés, et qui disent avec beaucoup de pudeur et de force la difficile complicité mère/fille (comme mec, je crois apprendre ici des choses que bien sûr j'ignore). La féminité est là comme un héritage dont le secret se mérite !
J'aime la sensualité franche et élégante ( ex : "il est nu, elle est évasive / mais lui, relevant les draps , craint ses propres gestes" ... p. 71 - c'est magnifiquement senti et formulé. On est dans la chair de l'amour). de même, p. 80, on est à la fois dans le sensible et l'idéal : le "oui, je t'ai dit toujours à temps" est énigmatique et profond.
Je suis sensible aussi au cosmopolitisme délicat et pertinent ("Haïtienne" p. ex.). Les frontières cessent d'être des fantômes quand on a , comme toi, la vaillance de les franchir.
le Trash Kant du café-philo chambérien m'a bien plu aussi, comme clin d'oeil malicieux et pas dupe.
Il y a des aspects (le mélange d'insolence et d'authenticité), bien sûr, que seule la jeunesse peut saisir vraiment , mais je te trouve à l'aise dans la répétition, la récurrence rythmique à la Péguy (page 59, "Ce sont eux" etc.) - car c'est l'insistance même de la vie que tu traduis ici.
A propos de traduction, j'aime beaucoup l'essai de traduction instantanée, strophe à strophe, des pages 28-31; on y mesure très bien la subtile complémentarité des deux langues en toi et pour toi.
Et puis la fin "écrire/pour savoir/que le noir/est dur à tarir !" dit très bien le travail accompli, et celui qui t'attend.
Bref, je suis content de beaucoup de choses que j'ai lues ici, et me permets d'estimer que ton ambition d'écrire est justifiée; Bonne chance pour ce qui suit, et merci de ta confiance !

Marc Wetzel
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I've been a fan of Appoline Romanens' work ever since I first discovered her on DeviantArt, nearly four years ago, and in that time her poetry has never failed to inspire and surprise me. Earlier this year, I had the opportunity to buy this book directly from her and I'm so glad that I did. Appoline's writing is passionate, raw and unrepentantly honest, evoking greats like Ginsberg and O'Hara, but distilled into a voice that is uniquely her own. Ex Imo Corde follows Appoline's journey poetically, chronologically and geographically with pieces written over the better part of a decade in China, the U.S. and, of course, her native France. It even includes her first poem, which she wrote at the age of nine. I have no doubt that Appoline's poetry will one day be as well-regarded as that of the greats who've influenced her and I very highly recommend this collection of her work.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Éloge de la douceur 

Des lumières tamisées
Sur vos lèvres irisées
Des couleurs de ses phalanges
Ailées comme deux beaux anges
Vous et votre éternité
Ombres de la noire nuitée
Vous savourez la caresse
De son rythme. Votre détresse
Devient détente divine
Par vos rires on le devine…

Là, la douceur infinie
Tout commence, tout finit
Par ce que ce corps vous fait
Dans ce soir noir si parfait
Lentement, si tendrement 
Par ses doigtés, doucement 
Connaissant votre plaisir
Et comment y parvenir 
Vous lui rendez, soprano
L'extatique mélodie,

Ainsi l'on aurait bien dit,
Que vous êtes son piano…

26 Août 2015 
Lyon
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