Virginie Mouzat, journaliste de mode influente, signe en 2009 son premier roman.
L'histoire d'une femme, en mal avec son corps. Une histoire que l'on devine, et qui est, en partie autobiographique. Une de celle qu'on aurait du mal à inventer de toute pièce.
Ce roman sent le vécu.
Cette femme a 30 ans et vient de rencontrer un homme. Pour continuer ou non cette histoire, elle ressent le besoin de lui écrire une longue lettre (c'est le livre que nous lisons), dans laquelle elle se raconte. Après, ce sera à lui de choisir s'il veut rester ou pas.
Elle lui explique tout ce qu'il n'a pas su deviner, tout ce vide qui est en elle depuis tant d'années. Tout ce qu'il n'a pas pu deviner car ce vide, elle le masque habilement sous l'apparence d'une femme belle et sexy, "le genre de fille qu'on voit de loin dans la rue et dont on se dit, c'est une bombe" (p. 9). Depuis toujours, elle joue à être et la carapace de son corps fait barrage à ceux qui tenteraient de l'atteindre.
Personne ne voit sa vraie nature, celle d'
une femme sans qualités, ou plutôt, sans les qualités d'une femme...
Le "drame" de cette femme, qui n'en est pas vraiment un pour elle, s'est la stérilité. A 17 ans, n'étant toujours pas formée, elle consulte un médecin qui lui apprend qu'elle ne possède pas d'ovaires.
Une révélation qui confirme ce que la jeune fille ressentait depuis toujours au fond d'elle : elle est différente des autres; elle n'appartient pas au monde des femmes.
critique complète sur mon blog, merci
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