Contrairement au tome 1, les chapitres de cet ouvrage doivent être lu dans l'ordre pour suivre au mieux la situation du conflit dans le Pacifique.
Toujours bien écrit, le livre est plaisant à lire. Il nous fait revivre les événements de la guerre du Pacifique avec précision et toujours avec cette volonté de l'auteur de plonger le lecteur au coeur de l'action.
Chapitre 1 : Mer de Chine, la tragédie de l'escadre de Singapour (décembre 1941).
Ce chapitre nous raconte la destruction de l'escadre anglaise, baptisé force Z, partie de Singapour pour intercepter les forces navales japonaises en route pour débarquer au Nord de la Malaisie.
Composé du cuirassé Prince of Wales, du croiseur de bataille Repulse et de 4 destroyers, l'escadre va être attaqué par l'aviation japonaise le 10 décembre 1941.
Le prince of Wales et le Repulse sont coulés. Cette épisode qui se déroule quelques jours après Pearl Harbour donne au Japon la supériorité navale dans le Pacifique.
Ironie du sort, le Prince of Wales, qui avait participé à la destruction du Bismarck, sera coulé dans les mêmes conditions.
Chapitre 2 : Mer de Java. Les rescapés de la bataille de Java.
Ce deuxième chapitre décrit la bataille de la mer de Java. L'invasion japonaise se propage rapidement. Une force mixte allié, composé de navires anglais, américains, Australiens et Néerlandais soit 14 bâtiments dont 2 croiseurs lourds est mise sur pied pour stopper les convois d'invasion japonais. Cette entreprise va se solder par une nouvelle défaite des alliés. A court de carburant et de munitions, l'escadre allié perd deux croiseurs et 2 destroyers. L'amiral Karel DOORMAN trouve la mort sur la passerelle du de Ruyter. le navire amiral coule frappé d'une torpille.
Chapitre 3 : Comment fut sauvée l'Australie.
Ce chapitre a pour sujet principal la bataille de la mer de Corail, victoire à la Pyrrhus pour la marine impériale japonaise. Elle marque la fin des déboires alliés et le début de la fin pour le Japon. Il est à noter que l'auteur s'attarde très peu sur la bataille de Midway, quelques lignes seulement.
Chapitre 4 : le suicide de la marine japonaise.
Ce chapitre nous montre comment les forces alliées reprennent peu à peu le terrain perdu.
Un focus est fait sur la bataille d'Okinawa, l'attaque suicide du dernier cuirassé japonais : le Yamato et enfin la mise en place par le Japon des Kamikazes.
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A cette époque, certains officiers de la Marine impériale, en particulier ceux l’aéronautique navale, commençaient à se rendre compte qu’il était vain de lutter avec des armes classiques contre un adversaire disposant d’un matériel supérieur en nombre et en qualité. il fallait donc organiser scientifiquement, avec le matériel existant, une nouvelle tactique plus efficace du point de vue rendement et en même temps conforme aux traditions guerrières du vieux Japon. Les volontaires ne manquèrent pas pour former la première ”force d’attaque spéciale” qui reçut le nom de Kamikaze, ce ”vent divin” qui en 1570, sous le règne de la dynastie Yan, avait réduit une flotte d’invasion mongole.
Immobilisé dans le bouillonnement des gerbes, l'Exeter entre en agonie; il est devenu une cible facile pour les canonniers nippons; tous les coups portent. Après avoir été évacué par ce qui reste de son équipage, il coule, pavillon haut, à 11h50. Quelques minutes plus tard c'est le tour de l'Encounter.
Et devant une chambre des communes muette d'angoisse, M Winston Churchill l’annonçait en ces termes :" Dans toute mon expérience, je ne me rappelle pas une catastrophe aussi terrible et douloureuse que la perte du Prince of Wales et du Repulse lundi dernier.