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sur 48 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pampa et Parra sont dans un bureau, Parra dit « allo ». Qu'est ce qui reste ?
Pampa et sa moto allant prendre sur le fait des pêcheurs braconniers, signalés anonymement (ah ces nostalgiques des années 40 ayant encore sévis pour dénoncer leur voisin pendant le confinement, rien à voir, pardon…). Oui Pampa est policier.
Je suis l'hiver.
Je suis l'hiver.
Je suis l'hiver.
Je suis l'hiver.
Je suis l'hiver.

La pêche va être bonne car dans ce trou perdu d'Argentine, il va enfin revenir avec une fille pendue à son cou. Enfin, surtout son cou à elle.
Je suis l'hiver.
Je suis l'hiver.
Je suis l'hiver.
Je suis l'hiver.
Je suis l'hiver.

L'intrigue va se nouer, si je puis dire et les liens vont apparaître peu à peu entre les protagonistes de cette histoire où après s'être fait poser un lapin (par les supposés pêcheurs), Pampa va faire son Hitchcock en attendant de prendre la main au collet, l'artiste du noeud coulant.
Je suis l'hiver.
Je suis l'hiver.
Je suis l'hiver.
Je suis l'hiver.
Je suis l'hiver.

Vous l'aurez compris, « Je suis l'hiver » c'est une histoire de cou du lapin, un roman qui laisse une boule dans gorge, un livre vous fait grimper aux branches et vous laisse pendu au suspens, un bouquin qui vous la noue la gorge.
Je suis l'hiver.
Je suis l'hiver.
Je suis l'hiver.
Je suis l'hiver.
Je suis l'hiver.

Ca commence bien, très bien même. Tout est dans l'ambiance, une ambiance cinématographique. Atmosphère atmosphère !!! Une bien belle gueule d'atmosphère que ce début avec un métissage de plans allant de Bagdad Café et Paris Texas saupoudrés d'Il était une fois dans l'Ouest (enfin des excellents souvenirs que j'en ai).
Malgré une écriture qui ne m'a pas fait grimper aux rideaux (la traduction peut être) j'ai plongé dans la pesanteur qui règne dans ce bouquin et puis peu à peu… j'ai rompu les liens. Plus l'onirisme s'est invité dans les pages et plus j'ai décroché. Pourtant parfois, quand c'est bien fait (Le dernier grenadier du monde, par exemple), j'arrive à embarquer tout au long du voyage, mais là… trop glauque pour ma tite sensibilité de gazelle. Autrement dit, il m'a bien gavé le p'tit père Pampa aux deux tiers du bouquin.
Quand on sait que souvent, la réalité dépasse la fiction, je me dis qu'on est grave en danger dehors. C'est un bouquin qui peut aller jusqu'à ce qu'on demande à se faire reconfiner pour éviter de croiser un taré de compétition.
Attention, si les amateurs de gore tombent dans ces pages, il se retrouveront au pays de Oui Oui parce que ce n'est pas non plus insoutenable, loin de là.
Je suis l'hiver.
Je suis l'hiver.
Je suis l'hiver.
Je suis l'hiver.
Je suis l'hiver.

Non non, ça va pourquoi ? Ah oui, mais non. Enfin, le « Je suis l'hiver » c'est pour deux raisons.
La première c'est pour faire du volume car je ne savais pas trop quoi raconter et en plus ça amène la fin du billet. Pratique quoi.
La deuxième c'est pour avoir une explication de mes amis babelioteurs ayant lus ce titre. Pourquoi cette phrase répétée cinq fois à la fin de chaque chapitre ? J'ai pas compris.
Désolé, Idil et Michèle, je vous ai suivi jusqu'aux deux tiers du bouquin mais après je me suis barré et la neige omniprésente n'y a été pour rien. D'ailleurs vous avez remarqué, je n'en ai pas parlé de la neige. C'est plutôt bon signe. Sur la piste de la guérison ?

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Un livre dont j'ai commencé la lecture plusieurs fois et comme on arrache un pansement d'un seul coup, j'ai fini par le lire d'un seul coup !

Non pas que le style soit devenu à ma goût mais à force de répétition je m'y suis faite ! Les phrases sont courtes, rudes, répétitives souvent et sans âme comme Pampa, jeune policier dans une petite ville à 400 km de Buenos Aires. Il découvre le corps pendu d'une jeune fille et va enquêter d'une manière étrange !

Un roman à l'ambiance glauque et glaciale, déstabilisant car l'indifférence de Pampa face à la situation est déjà difficile mais en plus pour les raisons qui le font angoisser !

Les tournures de phrases sont tellement étranges que j'ai souvent ri bien que l'histoire soit dramatique ! Est-ce voulu par l'auteur ? Si c'est le cas pourquoi pas et j'ai fini par l'apprécier un peu !

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Challenge RIQUIQUI 2021
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Je suis l'hiver de Ricardo Romero, un roman argentin que j'ai lu en français car je n'ai pas pu me procurer le livre en VO. Une histoire étrange dans une atmosphère tout aussi étrange. J'ai plutôt bien aimé.
Pampa Asiain, frais émoulu de l'école de police, se retrouve affecté dans un petit village isolé, avec pour seul collègue, Parra, son adjudant-chef. L'hiver est là, le village est calme. Un soir, le poste reçoit un appel au sujet d'une histoire de pêche sans permis au lac. Pampa se porte volontaire pour aller y faire un tour. Arrivé au lac, dans la brume, ce ne sont pas des pêcheurs qu'il découvre mais le corps d'une jeune fille, Gretel Castellanos, la fille du quincaillier, pendu à un arbre...
Voici un roman d'atmosphère ! La quatrième de couverture évoque Twin Peaks et Fargo, j'y trouve aussi des similitudes en termes d'ambiance avec True Detective, avec cette mise en scène de la jeune fille suspendue à un arbre au-dessus d'un lac brumeux au milieu de nulle part. le décor est fantasmagorique.
Pampa décide de garder pour lui sa découverte, il espère que l'assassin reviendra sur les lieux du crime, alors il guette. le récit alterne entre Pampa, habité par les fantômes de son passé, qui perd le contrôle de la situation et Gretel, cette jeune fille assassinée, qui remonte le fil de ses souvenirs depuis "l'autre monde" tel un fantôme.
La première moitié du livre m'a vraiment emballée tout comme le talent de l'auteur pour composer une atmosphère glaçante et mystérieuse. Pour la seconde moitié, je mets un petit bémol sur la tournure de l'histoire qui m'a semblée fragile sur certains points et sur un dénouement un peu fade à mon goût, je m'attendais à quelque chose de plus fracassant dans ce décor avec cette atmosphère et cette tension grandissante. J'ai vraiment apprécié le style de l'auteur. Ricardo Romero a une écriture très immersive, presque surnaturelle, entre réalité et hallucination.
Je suis l'hiver est un roman qui nous parle de la mort, de fantômes aussi et surtout des fantômes qui sont en nous. Un roman qui nous sort des sentiers battus comme sait si bien le faire la littérature argentine. [Mention spéciale pour la playlist proposée à la fin du roman, une belle idée.]
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