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Résumé :
LES MAÎTRES DE L'ART
LOUIS DAVID
par LEON ROSENTHAL
Docteur es lettres, professeur au Lycée de Dijon

PARIS
LIBRAIRIE DE L'ART ANCIEN ET MODERNE
ANCIENNE MAISON J . ROUAM
60, Rue Taitbout
1904

248 pp.

Le peintre auquel est consacré ce petit livre occupe une place éminente dans l'histoire de l'art français. Il a exercé sur ses contemporains un ascendant exceptionnel et ses ou... >Voir plus
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Poussin avait formulé, au XVIIe siècle, des règles sévères que Le Brun, sans les appliquer bien strictement lui-même, avait à son tour développées. Ces règles reposaient sur le double respect de la nature et de l'antiquité. Le XVIIIe siècle ne rompit pas, en apparence, avec ces principes, mais il prit avec eux de singulières et bien amusantes libertés. L'artiste se refusa à être l'esclave de la nature qu'il jugeait ingrate et mesquine; il ne s'astreignit pas davantage à respecter l'antique qu'il assaisonna à la française, au lieu de le copier tout cru. Il corrigea la nature par l'antique, l'antique par la nature, et tous deux par la fantaisie. Ce fut le règne du maniérisme.
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Au surplus, demander des exemples à l'antiquité, n'était-ce pas, pour des peintres français, renouer une tradition respectable et rendre au Poussin l'autorité dont on l'avait mal à propos dépouillé? « L'artiste, avait dit Félibien, partagera son temps, tantôt à dessiner, tantôt à remarquer ce qui est beau dans Raphaël et tantôt à copier l'antique, sans jamais abandonner le naturel, qui doit être son principal objet, afin de ne se point faire de manière. » Pour révolutionner l'art français du XVIIIe siècle, il suffisait de rétablir cette règle dans son intégrité. David ne fera pas autre chose.
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Les vues de David furent originales et puissantes et leur mise en oeuvre frappa les imaginations. Ces fêtes furent, en effet, très coûteuses, mais il n'est pas démontré qu'elles aient été inutiles. Michelet a, dans son livre du Peuple, plaidé éloquemment la cause des fêtes populaires et le ministre plénipotentiaire des Provinces Unies, de Blauve, n'exprimait probablement pas un sentiment exceptionnel, quand il félicitait David d'avoir rendu de grands services à la Révolution française, par les fêtes civiques que son génie avait dirigées.
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L'esthétique que David, peintre d'histoire, a appliquée, nous savons qu'il ne l'avait pas créée. Il ne prit jamais le soin de l'exposer théoriquement. Une seule fois il s'est cru, lors des Sabines. obligé de s'expliquer sur un point d'ailleurs important: l'usage systématique du nu; mais il Ta fait sans essayer de prouver des principes généraux qu'il considérait comme acquis. Dans son enseignement oral, il parlait peu, empêché qu'il était d'ailleurs par son infirmité et se lançait rarement dans les vues théoriques.
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David aimait peu les académiciens ses confrères ; il rencontrait chez eux une hostilité qui ne se dissimulait pas toujours, et détestait l'enseignement donné par l'Académie. D'ailleurs, dès le début de sa querelle, il se trouva personnellement intéressé. Les élèves de l'Académie avaient demandé l'exposition posthume au Salon des oeuvres de Drouais et l'organisation de séances mensuelles de dessin d'après l'antique. Les deux requêtes furent repoussées.
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