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4,29

sur 5157 notes
Ce livre m'a bouleversé. J'avoue que c'était dur de le lire, surtout après avoir vu le film La Rafle, car les mots n'étaient pas juste des mots, je n'avais pas besoin de faire travailler mon imagination pour me rendre compte de l'horreur des camps. Avec le film (durant lequel j'ai pleuré du début à la fin), les images me venaient toutes seules.

Le principe à deux voix est très agréable même si au début j'ai eu un peu de mal à passé de Sarah à Julia, car l'une était à la troisième personne et l'autre à la première. Mais l'histoire est magnifiquement bien raconté, l'horreur des camps, de tous ce que ces gens ont subis. Et j'ai aimé l'histoire qu'il y a autour, ce n'est pas seulement un roman historique, il y a un peu de fiction et j'ai particulièrement aimé.
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« Zakhor. al Tichkah» Ces quelques mots forts de Yiddish sont emblématiques de ce livre : « Souviens-toi. N'oublie jamais ». le devoir de mémoire.

Je ne sais comment écrire et organiser ma critique tellement ce livre a été fort en émotion. Il n'y a pas assez de mots dans la langue française pour décrire, commenter ou réagir à l'histoire de nos héros, surtout celle de Sarah.

Comme chaque récit sur la seconde guerre mondiale impliquant des faits de résistances ou autre collaboration, on reste sans voie, ému, tremblant d'émotion devant les choses que les gens ont dû subir. Cette histoire est certes inventée par l'auteur, mais on se prend bien au jeu de savoir ce qui est vrai du romanesque. En tout cas les faits historiques décrits sont réels. Sarah et sa famille n'ont pas existé en tant que tel décrit dans ce livre. Mais je suis sur qu'il y a du avoir quelques histoires ressemblantes ou similaires à celle de Sarah.

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magistrale! livre dur, dérangeant mais on en demande encore, que va t'il arriver à cette petite Sarah si innocente, qui ne comprends rien à la guerre et qui se demande pourquoi on vient les chercher chez eux un jour, ses parents et elle, tant de questions se bousculent dans sa petite tête d'enfant et personne pour y répondre...
ce livre m'a beaucoup touchée et dire qu'il y en avait des milliers de petite Sarah pendant la guerre...
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J'ai dévoré ce roman. L'alternance de fiction et de récit historique est très réussie je trouve. le parallèle permanent entre la famille de Sarah et celle de Julia nous tient en haleine tout le long du roman. le livre est très bien écrit, bien documenté, les personnages sont saisissants et attachants. Les rebondissements sont étonnants et souvent inattendus.
Julia a un lien très fort avec Sarah, comme si elle l'avait connue, c'est le fil conducteur de ce roman.
Moi aussi j'ai vécu très proche de Sarah et de sa famille tout le long de ces 402 pages. Ce roman m'a bouleversée, touchée, c'est un très grand roman.
"Souviens-toi. N'oublie jamais."
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Derrière des dates et des chiffres, si nombreux qu'on en devient parfois hermétique, se cachent des histoires de famille, d'horreur et d'humanité, qui s'émiettent avec le temps et finissent éparpillées aux quatre vents. Qui mieux qu'un·e écrivain·e peut recomposer ces puzzles, conjuguer le passé et le présent, toucher en plein coeur notre réalité par la puissance de la fiction ?

Première rencontre avec la plume de Tatiana de Rosnay, premier coup de coeur. Elle s'appelait Sarah croise deux destins pour faire raisonner en nous ces mots simples et profonds : “Zakhor, al Tichkah. Souviens-toi. N'oublie jamais.”. le premier destin est celui d'une fillette de dix ans qui tente de sauver son petit frère de la rafle de l'été 1942 en l'enfermant à clé dans un placard de l'appartement parisien dans lequel vivait sa famille. le second ? Celui de Julia Jarmond, journaliste américaine établie dans la capitale française, chargée d'écrire un article sur les soixante ans de ce drame.

Tatiana de Rosnay évite tous les pièges que ce synopsis pourrait amener : pas de pathos, mais des nuages d'émotions finement émulsionnées ; pas de coïncidences forcées, mais des vies adroitement maillées ; pas de leçons de morale, mais un chant d'amour et d'humanité. L'écriture est étonnamment fluide et limpide pour ce sujet aussi douloureux et grave qu'est la rafle du Vél' d'Hiv'. La brutalité de cet événement frappe autant que...
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Un récit émouvant écrit par la belle plume de Tatiana de Rosnay. Roman écrit en anglais et traduit par Agnès Michaux.
Le roman retrace deux histoires qui bien entendu ont un point commun.
Année 2002 à Paris : Julia, journaliste américaine, la quarantaine, mariée à un français, mère d'une fillette d'une dizaine d'années est chargée de rédiger un article sur la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv.
Juillet 1942, Sarah, fillette juive (blonde aux yeux bleus) est arrêtée avec ses parents par les policiers français dans leur appartement de la rue de Saintonge . Persuadée qu'elle reviendra très vite, Sarah enferme son petit frère dans un placard « pour le mettre à l'abri ». Ils sont transférés au Vél d'Hiv et à partir de ce moment, on vit le drame que tous ces juifs supportent, ils sont transférés vers des camps en France avant de rejoindre d'Auschwitz, camp de concentration d'où très peu d'entre eux reviendront. Elle arrive à s'évader du camp de Beaune-la-Rolande et se fait adopter par une famille française.
Les deux histoires sont menées parallèlement, au fur et à mesure de l'avancement des recherches de Julia. Cette dernière suit la trace de Julia et essaie de la retrouver.
Je ne développerai pas l'histoire car à chaque page on découvre quelque chose de nouveau.
Ce roman, à la fois historique et dramatique, qui se déroule en partie pendant la seconde guerre mondiale est plein d'émotions tant dans la vie en 1942 qu'en 2002 dans la vie personnelle de Julia.
J'ai beaucoup aimé, j'ai surtout découvert beaucoup d'événements tragiques que je ne connaissais pas, on parle de la rafle du Vél d'hiv mais sans plus, on dirait que c'est un sujet tabou. On nous laisse également entrevoir ce qui se passait ensuite, les déportations, les camps de la mort.
J'avoue aussi que un peu bouleversée, j'ai beaucoup de mal à faire une synthèse complète de ce roman riche en faits qui mêle la réalité à la fiction.
L'auteure fait preuve de beaucoup d'adresse pour conjuguer les deux époques, les vies différentes, les points communs (nés de son imagination) je découvre Tatiana de Rosnay et je suis agréablement surprise par son écriture agréable.
J'ajoute juste une citation, la copie d'un panneau apposé boulevard de Grenelle : "les 16 et 17 juillet 1942, 13152 juifs furent arrêtés dans Paris et sa banlieue, déportés et assassinés à Auschwitz. Dans le Vélodrome d'Hiver qui s'élevait ici, 4115 enfants, 2916 femmes, 1129 hommes furent parqués dans des conditions inhumaines par la police du Gouvernement de Vichy par ordre des occupants Nazis. Que ceux qui ont tenté de leur venir en aide soient remerciés. Passant, souviens-toi."
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En ces jours de commémoration de la rafle du Vel d'Hiv, je tenais à partager le souvenir fort que m'a laissé ce livre que j'ai particulièrement apprécié. Autant le dire, je suis inconditionnelle de Tatiana de Rosnay : j'aime sa façon de tisser des histoires, à partir de personnages ordinaires qui se retrouvent brutalement plongés dans un tourbillon d'évènements qui les dépasse et dont on se demande avec un suspens crescendo quelle en sera l'issue…
Celui-ci tient une place toute particulière, de par sa toile de fond historique, très documentée. le procédé narratif est aussi original, car il met en scène une journaliste américaine, vivant en France dans les années 2000, et qu'un emménagement dans un appartement familial au coeur du Marais pousse à enquêter sur le contexte historique de l'été 42 à Paris, et sur sa propre histoire familiale. Et on s'interroge sur le lourd secret de famille qui fait s'entrecroiser ,les destins de cette petite fille Sarah, brutalement arrachée aux siens lors de la rafle du Vel d'hiv, et celui, bien des années plus tard, de cette journaliste, Julia, cherchant éperdument à retrouver qu'est devenue Sarah, quitte à bouleverser le cours de sa vie… Très émouvant, un récit écrit un peu à la façon d'un devoir de mémoire. L'adaptation au cinéma avec Kristin Scott Thomas dans le rôle principal est aussi très réussie et fidèle au roman.
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De Tatiana de Rosnay j'ai lu et apprécié "Boomerang" et "Le voisin", mais pas autant que celui-ci "Elle s'appelait Sarah", dont il a été tiré un film sorti en octobre 2010 et que je n'ai pas encore vu.
Au début du livre les chapitres alternent entre le récit de Sarah en 1942 et celui de Julia, la journaliste d'origine Américaine 60 ans plus tard, jusqu'à ce que les deux histoires se rejoignent, sur le terrible secret. Julia n'a de cesse alors de découvrir ce qu'est devenue cette petite fille. Cette quête va la rapprocher de certains membres de sa famille et l'éloigner des autres.
Les personnages sont bien campés et l'on ne s'ennuie jamais. C'est pour moi un bel hommage à tous les juifs qui ont été raflés chez eux et emmenés de force au Vel d'Hiv le 16 juillet 1942 puis déportés et exterminés à Aushwitz ou Drancy.
Cette histoire dramatique est émouvante, et bien sûr j'ai pleuré avec Sarah. Mais il y a aussi de l'amour, de l'admiration, de la ténacité, de la tendresse...
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Je me suis demandé à plusieurs reprises au cours de ma lecture si j'aimais ce roman. La réponse est oui. Pourtant, mon avis est plutôt partagé parce que j'ai adoré une partie de l'histoire mais j'ai été un peu agacée par l'autre. Comme vous le savez si vous avez lu l'oeuvre ou au moins la quatrième de couverture, l'histoire écrite par Tatiana de Rosnay se passe en deux temps, à deux époques différentes : en juillet 1942, en pleine seconde guerre mondiale, au cours de la rafle du Vél d'Hiv et soixante ans plus tard, lors du terrible anniversaire de cet événement. Les passages en italique, ceux qui se déroulent en 1942, m'ont réellement captivée et émue. L'histoire est terrible, les détails réalistes abondent, accentuant toute l'horreur du sort subi par la famille de Sarah et par tous les Juifs. La petite Sarah est un personnage incroyablement attachant. On tremble pour elle au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire. On tremble avec elle au sujet de ce petit frère laissé seul à Paris, caché dans un placard. L'histoire de Sarah aurait pu constituer à elle seule un roman, mais je sais que la volonté de l'auteure n'était pas simplement de raconter comment les choses se sont passées, mais de faire le lien avec le présent afin d'évoquer, entre autres, le devoir de mémoire, mais aussi d'interroger la responsabilité de chacun. Ainsi, Julia Jarmond, une journaliste américaine couvrant la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv, va apprendre à ses dépends que le passé est lourd de secrets et essayer de redonner vie à Sarah en retraçant son histoire depuis son arrestation en juillet 1942. Je l'avoue, cette partie du roman m'a bien moins intéressée. Durant la première moitié du livre, les deux histoires s'entremêlent mais ensuite, les recherches de Julia dominent et, avec elles, les nombreuses interrogations du personnage sur sa vie privée… Allez, j'ose : j'ai parfois trouvé ces passages très mauvais et Julia assez agaçante.
Malgré cette dernière note négative, ce roman vaut vraiment le coup, pour Sarah. Mais attention, une fois le livre refermé, vous ne pourrez plus jamais oublier son histoire bouleversante.

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Un livre très beau à lire, très émouvant, l'histoire de Sarah m'a totalement bouleversée. On ne peut pas ne pas penser à tous ces enfants qui ont vécu l'enfer, à tous ces enfants qui ont pu s'en échapper mais dont la vie fut bouleversée à jamais.


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