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3.3/5 (sur 130 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Tours , 1968
Biographie :

Agnès Michaux est une écrivain et traductrice. Spécialiste des écrivains anglo-saxons et de la Venise du XIXe siècle.

Elle fait plusieurs longs séjours à Philadelphie, New York, Venise, rentre en France où elle est engagée à Canal +.

Animatrice et chroniqueuse à Canal+ (Nulle part ailleurs, La Grande Famille, C. Net, Le Journal du Cinéma, Bande(s) à part), elle a également travaillé sur France Inter, notamment dans l'émission de Stéphane Bern, Le Fou du roi.

Elle est l'auteur de deux documentaires sur le cinéma : À la recherche de Stanley Kubrick (1998) et Sur les traces de Terrence Malick (2000).

Agnès Michaux a été la compagne de l’ancien auteur des Guignols, Bruno Gaccio. Ils ont eu ensemble un garçon.

Elle a publié :
Le Roman de Venise (anthologie, Albin Michel,1996), Sissi, une vie retrouvée (roman, Éditions 1,1998), Je les chasserai jusqu'au bout du monde jusqu'a ce qu'ils en crèvent (roman, Editions 1, 1999, présent dans la sélection du Prix Interallié), Le Suaire (roman, Calmann-Levy, 2002), Stayin' alive (roman, Éditions du Rocher, 2005), Zelda (roman, Flammarion, 2006), Le Témoin (roman, Flammarion, 2009), Les Sentiments (roman, Flammarion, 2010), Kissing My Songs (entretiens avec Nicola Sirkis, Flammarion, 2011), Death is a star - La mort, sa vie son œuvre (anthologie, Flammarion, 2012), Miscellanées à l'usage des gens heureux (anthologie, Autrement, 2014).

Elle a traduit :
Libba Bray, L’Œil du destin : Les Sorcières de Spence (A Great and Terrible Beauty), éditions du Rocher, 2005.
Tatiana de Rosnay, Elle s'appelait Sarah (Sarah's Key), éd. Héloïse d'Ormesson, 2007.
Matthew Carr, La Mécanique infernale (The Infernal Machine), éd. Héloïse d'Ormesson, 2008.
Tatiana de Rosnay, Boomerang (A Secret Kept), éd. Héloïse d'Ormesson, 2009.
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Source : Wikipedia et http://www.editions-calmann-levy.com
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Retrouvez l'émission intégrale ici : https://www.web-tv-culture.com/emission/agnes-michaux-la-fabrication-des-chiens-52644.html En 1999, alors qu'elle vient présenter son premier roman à la télévision, Agnès Michaux fait connaissance de Philippe Gildas et de l'équipe de Nulle part ailleurs. Voilà comment pendant plusieurs années, elle sera un visage familier de Canal Plus. On la retrouve ensuite en radio, sur France Inter, dans l'émission « le Fou du roi ». Mais elle le reconnait elle-même, pour elle, cette période est déjà lointaine. Depuis plusieurs années, c'est en librairie qu'Agnès Michaux a trouvé sa place, à la fois en tant que romancière que traductrice. Parmi quelques-uns de ses succès, « Je les chasserai jusqu'au bout du monde jusqu'à ce qu'ils en crèvent, », « Zelda », « Codex Boticelli » ou « le témoin », autant de titres portés par une certaine nostalgie et un regard sur un temps envolé. En 2020, Agnès Michaux s'est lancé dans un projet ambitieux, une trilogie racontant un monde qui change. Trois décennies entre 1889 et 1899 qui ont façonné le monde dans lequel nous évoluons aujourd'hui. Le tome 2 « La fabrication des chiens 1899 » vient de paraitre. Vous pouvez le lire sans avoir lu le précédent tome mais bien évidemment, c'est encore mieux si vous pouvez enchainer les deux volumes en attendant le troisième prévu l'année prochaine. A travers les chiens qui à la fin du XIXème siècle ont été travaillés pour correspondre aux envies de leurs propriétaires, c'est l'invention des chiens de race », Agnès Michaux nous entraine dans un Paris frénétique où le jeune Louis Daumale, venant de sa province natale, va faire ses gammes en tant que journaliste puis en tant que photographe. Si, à l'image de Louis Daumale, la romancière a inventé d'autres personnages, la romancière prend aussi un malin plaisir à mettre en scène les personnages de l'époque, ceux qui faisiant l'actualité, qu'ils fussent, artistes, politiques, hommes de lettres ou militaires. Dans ce tome 2, nous voilà à l'été 1899, quand la France se déchire avec l'affaire Dreyfus, quand le Troisième république vacille, quand la technique semble vouloir faire voler le moment d'hier en éclats. L'écriture d'Agnès Michaux est magnifique, sensible. La reconstitution historique est minutieuse et, pris à partie par le narrateur, le lecteur est embarqué dans cette folle aventure aux côtés du candide et facétieux Louis Daumale. Peinture d'une époque qui ressemble furieusement à la nôtre, le roman est aussi plein d'humour et de sensibilité. Une réussite donc ! « La fabrication des chiens 1899 » d'Agnès Michaux est publié chez Belfond.

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Citations et extraits (84) Voir plus Ajouter une citation
Entend-on encore cette expression un peu désuète, " avoir un jardin secret" ?
Notre époque ne se vit plus qu'à l'extérieur. De là sans doute le goût majoritairement répandu de la baie vitrée et de la cuisine américaine. Parler de vie intérieure, c'est presque passer pour un dingue ou un illuminé. (p. 127)
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— Croissant ? Tartines ?
— Tartines… Ne pas ressembler à ses parents, frérot, c’est la base, le signe du détachement réussi, l’individu libéré de l’hérédité. Une vie à soi, quoi.
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Michel [Houellebecq] aussi est devenu très triste, très flou (...) -Soumission. L'homme prosterné devant son désespoir. Sa totale démission. Là, je ne sais pas le suivre. Je ne veux pas le suivre. Je crois qu'il est arrivé, depuis quelques livres déjà, à l'endroit où l'écrivain doit se taire et l'homme doit se sauver. Aphasie de Baudelaire, Abyssinie de Rimbaud. Conversion de Huysmans. (p. 117)
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Je la regarde. Tristesse. Elle monte comme une marée. La môme quitte le port. Et moi qu'elle appelait l'Amiral parce qu'elle avait eu, un jour, le goût de mes voyages, moi, je reste à quai.
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La maladie est dans la vie, elle parle de la vie, elle parle des hommes en entier, du monde comme il va et de l'individu au point où il en est, avec lui-même et dans son empathie avec le monde. (...)
Dawn aussi n'y comprenait rien. Dawn ne voulait pas croire qu'on peut tomber malade de regarder le monde comme il est. (p. 125)
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Samuel cramer, c'est l'écrivain difficile, celui qui ne supporte pas le bruit, a besoin de solitude, oublie de manger quand il écrit, veut la vie profonde et laborieuse. (p. 81)
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Au fond, tuer, c'est la fin de la vie honnête. Un peu comme perdre un oeil. Il y a un avant et un après inéluctable. C'est ça le poids qu'on ressent et qu'on apprend à porter, l'inéluctable, oui, le geste qu'on ne pourra pas "réparer". C'est savoir qu'on a devant soi une vie particulière, un peu moins propre, plus jamais innocente. Cela peut conduire à une forme de culpabilité.
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C'était la plus vaste et la plus fameuse boutique d'apothicaire de la ville. Tout Florence venait s'y pourvoir, les ambassadeurs comme les servantes, les paysans comme les peintres les plus renommés. En plus des plantes médicinales et des préparations, on y vendait de la cire, du sucre pour le soin des yeux et de la vessie, des épices, des bâtons de réglisse, des figues séchées sous la cendre, une spécialité de coings confits dans le miel, des graines de coriandre enrobées de sucre, des câpres, souveraines contre les maux d'oreille et d'estomac, du riz et des ex-voto, des cosmétiques, des onguents, de la poudre d'iris, de la pâte d'amande pour le blanchiment des mains, des huiles et des eaux parfumées, des vinaigres de toilette, des mordants et des teintures pour blondir les cheveux.
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Ce très beau roman raconte l'histoire de Zelda qui rencontra Scott Fitzerald à dix-huit ans et l'épousa deux ans plus tard en 1920. Couple légendaire des années folles, leurs amours et leurs vies furent à l'image de cette décennie, extravagantes et glamour. La crise de 1929 marquera le temps des disputes, de la fin des rèves d'artiste et d'une dérive psychiatrique pour Zelda, du chemin vers l'alcoolisme pour Scott.
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L'enfance, c'était l'éternité, l'époque des années scolaires interminables, c'était même à ça que les adultes reconnaissaient l'enfance, c'était cela qu'ils trouvaient merveilleux et regrettaient quand, l'âge avançant, tout s’accélérait et que le temps qui restait à vivre ne semblait plus qu'un maigre calendrier. Quinze ans, à sept ans, c'était le bout du monde.
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