Passionnée d'astronomie, je me rue sur le premier livre relatant des merveilles du ciel que je vois. Celui-ci ( même s'il est parut en 1981) n'en fait pas exception, sa petite taille est pratique, on peut l'amener partout, ce qui en fait déjà un bon point lorsqu'on s'en va en vadrouille en pleine nature le télescope sur le dos (vous me direz avec les appli de maintenant c'est encore plus simple, certes mais le charme du livre n'est pas égalable).
J'aime le fait qu'une bonne partie du livre (a peu près de 2 tiers) soit "adapté à une faible luminosité" en d'autres termes les pages sont teintées en jaune pour pouvoir suivre les observations du livre et les observations de la voute céleste où l'on est souvent équipé de la frontale.
La lecture commence bien évidemment par les bases: les différents objets (plus ou moins observable en fonction de la monture que l'on a), les constellations, et les systèmes (de notre système solaire aux systèmes stellaires).
Ma partie préféré quoique si peu exploitée (à peine 4 pages) c'est la LUNE et plus particulièrement la page comportant le détail des formations lunaires qui m'a permis une observation détaillée de celle-ci et d'apprendre ses différentes régions, un oeil sur le livre, un oeil dans l'objectif.
Il nous guide bien évidement sur l'observation du ciel nocturne, mais il nous guide aussi sur les différents moyens d'observations que l'on appelle monture (lunettes, jumelles ...) et sur les modèles. Malheureusement pour ces derniers cela n'est sans doute plus d'une grande aide car le livre ayant été publié il y a pas mal de temps cela a un peu changé depuis.
Un dernier bon point pour le petit passage de " l'histoire de l'astronomie " c'est toujours bon à prendre.
Toutefois certains passages sont un peu techniques pour les novices comme moi et ne perdez pas votre latin, vous pourriez en avoir besoin.
N.B. remarquez bien la citation que j'ai choisie, elle révèle déjà (en 1981) les problèmes de "pollution lumineuse" qui nous dérange dans nos observations du ciel (entre autre), elles ne se sont pas arrangés depuis, bien loin de là. Quand est-ce que cela deviendra-t-il un cas de conscience ?
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on se pose alors la question suivante, en rapport avec ce développement peu encourageant: pendant combien de temps encore subsisteront sur cette planète des régions épargnés par la civilisation et où l'on pourra encore trouver des conditions astronomiques idéales ?