Chronique du tueur de roi, tome 2.1 : La peur du sage

Après un premier tome qui cochait toutes les cases et même plus de ce que j'attendais d'un roman de high Fantasy, j'attendais beaucoup de cette suite. Elle ne s'est malheureusement pas montrée à la hauteur, souffrant peut-être du tome du milieu, ce que l'on ne saura que si un jour l'auteur se décide à sortir cette suite…

Devant le chantier de ce deuxième tome en vo, Bragelonne à l'époque a décidé de le couper en deux, nous offrant deux tomes de près de 600 pages chacun, ce qui fait déjà de beaux bébés en main. Mais le hic, bien sûr, c'est que le roman est conçu comme une unité et que nous n'en avons ici qu'une moitié. J'en tiendrai donc compte quand j'aurai lu la seconde partie pour atténuer peut-être mes critiques.

Une chose est sûre, j'ai aimé retrouver la plume toujours aussi libre et facile d'accès de Patrick Rothfuss qui nous entraîne avec une facilité certaines dans les jeunes années de son héros promis à un tout autre destin, ce qu'il narre ici à un Chroniqueur de passage. Ce côté « récit au coin du feu » a toujours un charme certain sur moi, même s'il est moins présent que dans le tome 1. Il nous fait également passer sans souci d'un Kvothe étudiant à un Kvothe courtisant et l'histoire avance ainsi. Il se plaît enfin à nous détailler une magie assez technique, qui la fait ainsi s'approcher d'une science magique, ce que j'ai grandement apprécié et perçu comme une sorte de renouveau. Et pour terminer, il continue, même si avec bien trop de parcimonie, de relater les traumatismes de l'enfance brutalement achevée de Kvothe et son obsession pour certaines légendes, ce qui est pour moi à chaque fois un moment fondateur ! Mais je regrette leur trop faible présence…

Cependant pour accéder à tout cela, il faut se farcir des pages et des pages de Kvothe à l'Université et il faut avouer que sur les 400 premières pages de ce roman qui en compte 574, c'est fort long. L'auteur se répète énormément, apporte peu de nouveauté. Il creuse le filon d'un Kvothe étudiant à qui il arrive plein de galères, qui flirte avec la pauvreté, qui n'est pas doué en amour, mais qui acquiert une chouette bande de potes, qui continue à jouer aussi merveilleusement qu'il s'attire des ennuis et fait des recherches toujours assez peu concluantes sur ce qui l'obsède. Une certaine lassitude va donc poindre à plusieurs moments face à un schéma qui se répète et un Kvothe amoureux qui poursuit une Denna pas des plus charmantes à mes yeux. Heureusement, il y a quelques petits rebondissements qui viennent nous gratter et nous réveiller quand il voit se vie en danger à cause d'une Malfaisance dont il ne sait pas bien d'où elle vient, même s'il a une idée sur la question. Heureusement, il y a quelques discussions et rencontres fascinantes avec ses professeurs sur la magie, le monde et les légendes qui les font vivre. Pour le reste ça ronronne un peu trop. J'attendais autre chose au vu des promesses du destin de ce jeune héros et du temps déjà imparti à ce bout de son histoire dans l'ensemble de la saga.

Il faut donc plus de 400 pages à l'auteur pour briser cette routine et nous faire passer du Kvothe étudiant au Kvothe courtisant. Quand on connaît son curriculum vitae, c'est beaucoup. La transition, en plus, ne se fait pas de la manière la plus fluide, c'est même assez brutale et je n'ai pas trouvé cela réussi. C'est comme si lui-même se lassait de raconter ces années et sautait vite à la suite. Bof. Je n'ai pas trouvé tout cela fort crédible et les premiers temps de Kvothe courtisan ne m'ont pas passionnée non plus. Heureusement des mécanismes de jeux de pouvoir viennent peu à peu se glisser dans l'histoire et nous réveiller à nouveau, offrant une nouvelle corde à l'arc de notre héros.

Si les choix qui l'ont poussé à cette nouvelle carrière ne sont pas des plus judicieux et passionnants, car Rothfuss ne fait pas du Kvothe amoureux un héros des plus séduisants…, il faut reconnaître que c'est sympathique de le voir évoluer dans un autre environnement où il va devoir faire appel à sa science de la transformation et de l'adaptation telle que lui avaient enseigné son père et sa mère. On renoue ainsi un peu avec ses racines, bien oubliées pendant son séjour à l'université, et on retrouve un Kvothe charmeur, bonimenteur et roublard. J'ai aimé même si c'était peut-être encore un peu timide. Surtout, j'ai aimé le revoir faire et composer de la musique et en entendre parler. Et j'ai aimé le voir se glisser dans les jeux de pouvoirs de son nouveau maître, mais aussi tenter d'interférer, avec fort peu de chance, dans les affaires du maître de Denna. J'ai beau ne pas aimer cette dernière, je reconnais que c'est elle, à travers le pouvoir qu'elle a sur Kvothe, qui va réveiller ce dernier ici et réveiller l'histoire.

Ainsi l'auteur, ou plutôt l'éditeur en l'occurrence ici, coupe-t-il l'histoire au pire moment : celle où enfin le héros allait à nouveau endosser un nouveau costume après s'être fait duper et avoir vu son intérêt et ses craintes pour les Chandrians qui ont tué ses parents réveillés. Ça nous coupe vraiment dans notre élan après avoir tant ronronné au cours de la première partie de ce tome certainement de transition et quand je vois tout ce qu'il reste encore à conter sur ce futur héros / anti-héros, je tremble… L'auteur fait bien trop de promesses qu'il tient peu ici. Espérons que ce soit pour mieux nous surprendre ensuite. J'ai besoin de retrouver la gouaille du premier tome, l'émotion et la malice de ce Kvothe saltimbanque, la peur écrasante de ces légendes mortelles.

Première moitié de tome 2 moyennement concluante pour moi. Non pas que ce ne soit pas très bien écrit, immersif, entêtant et fascinant par moment, mais j'ai bien trop d'attentes après cet excellent tome 1 pour me contenter d'un récit répétitif et ronronnant où la mythologie peine à être creusée, où une romance sirupeuse est un moteur artificiel à des changements bien plus importants, et où j'ai tendance à m'endormir pour me voir réveiller à plusieurs reprises lors de trop brefs traits de génie de l'auteur. Peut-être est-ce due à la coupe de ce tome en 2, je l'espère, mais je reste globalement déçue dans mes attentes. C'est bien supérieur à nombre d'autres séries mais ce n'est pas à la hauteur du premier tome.
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Après un premier tome excellent, cette histoire passionnante m'a donné envie de poursuivre rapidement cette série. du coup, ni une ni deux, nous revoilà en pleine lecture commune pour continuer de suivre les aventures de Kvothe. Si j'ai adoré replonger dans cet univers et retrouver les personnages, je dois admettre que j'ai été un peu déçue par ce deuxième opus, probablement parce que ce deuxième tome est coupé en deux parties et j'imagine que la première n'est pas la plus mouvementée des deux.

L'histoire se poursuit où nous l'avons laissée et nous découvrons avec intérêt les événements qui échelonnent la vie de Kvothe. Autant dire que nous sommes loin de la vie en rose, car il passera à nouveau par bien des étapes douloureuses afin de poursuivre sa route, à croire que tous se liguent contre lui. Toutefois, comme pour le premier tome, je n'ai pas aimé le Kvothe mielleux et je n'apprécie pas ce que sa belle fait de lui. Elle ne le grandit pas, bien au contraire... Outre ce fait, j'ai aimé son évolution et c'est vraiment un personnage que j'adore et auquel je suis attachée.

Malheureusement, le récit peine vraiment à avancer et j'ai alterné entre phases d'ennui profond et phases tellement palpitantes que je peinais à m'arrêter. J'ai trouvé que l'auteur passait par trop de détours pour nous mener vers son but et que du coup le rythme du récit s'en trouvait nettement entaché, m'enlevant une partie de mon enthousiasme. Pourtant, la série est toujours aussi excellente et le style vraiment accrocheur, mais j'ai eu la sensation que le tome était un peu à rallonge et ce, sans réelle nécessité finalement.

En bref, même si je suis un peu déçue par cette suite, j'ai toujours autant de plaisir à suivre les aventures de Kvothe et je me réjouis de le retrouver et de découvrir ce qui l'attend encore!

Le deuxième tome repart sur les mêmes bases, un long ronronnement de la vie à l'université et des tracas du quotidien. Mais rien n'avance réellement. On connait toujours pas mieux certain personnages comme Bast, dont on ne sait toujours pas d'où il vient et comment il a rencontrés Kvothe, ou le personnage d'Auri dont on ne sait presque rien au bout de deux tomes alors que ce personnage super attachant demanderait qu'à être développé.
Je vais lire la seconde partie du 2eme Tome en espérant que ce soit un peu plus animée et riche en rebondissement.

Je me suis ennuyé. Après un premier tome très réussi où l'intrigue nous tient en haleine, dans ce second tome, il arrive peu de choses au personnage, l'intrigue est longue et on se demande où l'auteur veut nous emmener...

Beaucoup de petites intrigues secondaires tandis que la principale n'avance pas.

Je n'ai pas aimé ce que l'auteur fait des personnages féminins et de la relation de Kvothe aux femmes. Ici, toutes les femmes ne sont qu'objet de désir... Ce n'est à mon sens pas ça "aimer les femmes" que de les réduire à l'objet de son désir...

On poursuit les aventures de Kvothe et on essaie toujours de comprendre ce qui a façonné sa légende à travers ses récits. Deuxième tome ( première partie) ou l'on passe donc de l'université vers la cour du Maehr avec toutes ses intrigues. Mis a part cela, on n'avance pas encore dans l'intrigue principale donc la chasse des chandrians Coté personnage, on se rend compte que l'on a un ado qui fait plein d'erreurs bien que compréhensible, sur certains j'avais envie de crier de fermer le bouquin pour me dire pourquoi.... M'enfin, un bon livre toutefois, je suis juste dépité en me disant que la fin de cette saga ne soit pas encore sorti donc j'hésite un peu a lire la deuxième partie de suite....

C'est avec grand plaisir que j'ai continué cette saga #fantasy. Mon chéri l'a adoré et il n'est pas le seul puisque les éditions @Bragelonne ont publié récemment une édition collector absolument magnifique et illustrée.


Dans ce second tome, nous suivons toujours le parcours de notre héros, Kvothe, à l'université de magie puis lors de son arrivée à la Cour de son nouveau protecteur.
L'écriture est toujours aussi soignée, l'univers complexe et merveilleux ( j'attends l'adaptation avec impatience ! ).
J'ai trouvé moins de longueurs que dans le premier tome ( même si j'étais contente que notre héros quitte enfin l'Université pour d'autres horizons ).
Les personnages prennent une belle ampleur et l'intrigue offre de nouvelles perspectives prometteuses. Il y a toujours beaucoup d'actions et de réflexions intéressantes sur le savoir, les préjugés et les différences de classes sociales.


J'ai hâte de découvrir la deuxième partie de la Peur du Sage, c'est au programme de mes lectures de janvier puisque je participe au challenge organisé par Antastesia pour sortir de notre zone de confort livresque ( je vous invite à jeter un oeil à son profil @antastesialit pour plus d'infos ).


Voilà pour mon court retour sur la première partie de ce deuxième tome de la saga le Nom du Vent de Patrick Rothfuss, une saga fantasy que je vous recommande car intelligente et accessible.