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3,76

sur 1543 notes
Tant de temps après sa série "Harry Potter", J. K. Rowling revient avec une roman jeunesse. Et je dois admettre que je trouve cela plutôt courageux, parce que les déçus et les critiques ne manqueront probablement pas.
Évidemment, l'univers et les personnages de l'"Ickabog" sont moins nuancés et moins profonds que ceux d'"Harry Potter". Mais il faut remettre la sortie de ce livre dans son contexte (qui est expliqué par l'auteure dans son petit mot d'introduction) et prendre ce roman pour ce qu'il est : une fable inventive et trépidante. Et à ce niveau-là, le lecteur n'est pas lésé.
On retrouve des motifs chers à l'auteure comme l'amitié, le deuil et la tolérance, mais aussi l'utilisation du mensonge et de la manipulation par un méchant très très méchant accro au pouvoir. L'exhortation à se rebeller, à s'engager dans la vie politique et la dénonciation des "fake news" résonne tellement avec l'actualité, qu'on a du mal à croire que ce roman ait été écrit entre les "Harry Potter".
Nous avons particulièrement apprécié la précision du vocabulaire, les trouvailles de Rowling et sa manière d'interpeller le lecteur. La traduction de Clémentine Beauvais est d'ailleurs excellente.
Je laisse le dernier mot à mon fils de 9 ans qui l'a refermé en déclarant : "C'est le meilleur livre que j'ai jamais lu." Ça ne lui arrive que tous les trois livres, c'est dire !
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Impossible pour moi de ne pas lire le dernier Jk Rowling même si nous sommes bien loin d'Harry Potter ! C'est un conte pour enfants qui s'adresse à un public plus jeune. En théorie me direz-vous puisqu'on y trouve également une critique acerbe des hommes de pouvoir prêts à tout pour arriver à leurs fins..
Comme à son habitude en revanche, l'auteure nous embarque complètement dans son univers, invention de mots, de lieux.. Les personnages y sont pourtant moins hauts en couleurs ou attachants que dans Harry Potter (oui c'est quand même dur de ne pas comparer !).
Ceci dit l'intrigue est bien ficelée ! Alors il existe ou pas l'Ickabog ? A vous de le lire pour le savoir !
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Bien sûr nous connaissons tous J.K Rowling pour sa saga Harry Potter et évidemment malgré tout ce que l'on peut dire, l'autrice était attendue au tournant pour ce premier livre pour enfants post HP.
Il était une fois, un royaume béni des dieux, la Cornupia, qui eut le malheur d'être dirigé par un roi falot, Fred Sans Effroi. Pour couronner le tout, un monstre assoiffé de sang rôde, permettant aux sinistres ministres de ce roi de s'emparer du pouvoir et livrer la Cornupia à la désolation...

L'histoire de ce monstre merveilleux, objet de tous les fantasmes, est assez prenante et bien construite. On s'y plonge avec plaisir, retrouvant notre âme d'enfant et si le livre est relativement court, on se surprend à vouloir poursuivre la lecture. C'est tout de même trop court. Autre bémol également, ce côté stéréotypé des méchants et des gentils, flirtant parfois avec la mièvrerie. Nos jeunes doivent garder leurs âmes d'enfants mais doit-on pour autant caricaturer le monde dans lequel ils vivent ? le fait que J K Rowling annonce son livre comme étant une satyre politique destiné à un lectorat jeune, ne s'accorde pas avec la superficialité de l'écriture. de ce côté là, pour moi, c'est un échec.
En somme, une lecture mitigée qui ne m'a pas laissé indifférent, sans être inoubliable.
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Voilà, j'ai enfin fini cette lecture.
j'ai eu beaucoup de mal.
Pourtant dès le début de ma lecture, j'ai beaucoup aimé le style... puisque c'est un conte. Je trouvais que c'était sympa. Mais très vite j'ai trouvé que l'histoire peinait à avancer.
Et il y a toute de même quelques centaines de pages à lire. J'avais une impression de répétition, de me noyer dans des détails qui n'apportaient rien de plus à l'histoire.
Et alors tout à coup, tout s'accélère, et tout est régler en quelques dizaines de pages
C'est divertissant, sans plus.
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Alors qu'elle planchait toujours sur Harry Potter, sa célèbre saga vendue à 500 millions d'exemplaires, J.K. Rowling a commencé son histoire de L'Ickabog.

Oublié pendant un temps dans un tiroir, c'est en 2020, à l'occasion du confinement que l'autrice décide de dépoussiérer ce récit en partageant des chapitres en ligne avec sa communauté de jeunes lecteurs.

Traduit en français et édité chez Gallimard Jeunesse en décembre 2020, j'ai eu envie de profiter de ce Noël 2022 pour m'évader une nouvelle fois avec la plume délicate de J.K. Rowling.

Cornucopia est un royaume prospère gouverné par le roi Fred Sans Effroi. Apprécié par son peuple, la vie de ce monarque et de ses sujets s'écoulent paisiblement jusqu'au jour où sa couturière, alors très malade, se tue littéralement à la tâche en lui confectionnant un splendide costume. Une mort qui jette quelque peu la disgrâce sur ce roi décidément fort égoïste. Or, pour se racheter et étouffer un peu la honte qui lui enserre le coeur, il décide de prendre la tête d'une expédition afin de se rendre dans la région des marais car la légende raconte qu'elle serait hantée par le terrible Ickabog. Bien que peu croit en son existence, Fred Sans Effroi espère bien prouver là sa témérité et démontrer à son peuple qu'il est un bon roi prêt à prendre tous les risques pour assurer leur sécurité. Évidemment, les événements ne vont pas se passer comme prévus car le capitaine de la garde est tué accidentellement et les deux lords opportunistes qui gravitent autour du roi y voient là de quoi retourner la situation à leurs avantages en donnant notamment vie au mythe. C'est ainsi que bien des choses ont changé à Cornucopia surtout pour le pire mais heureusement deux enfants veillent. Alors peut-être qu'ils incarneront ces héros dont ce monde déclinant a tant besoin, qui sait !

L'Ickabog prend cadre dans un royaume dépourvu de magie mais où subsiste une très vieille légende pour laquelle J.K. Rowling brouille les pistes laissant les lecteurs autant que les protagonistes dans le flou quant à sa réelle existence. Considéré comme un monstre à l'image du croquemitaine de notre enfance, L'Ickabog est lui aussi souvent invoqué par les parents pour calmer leurs enfants pas sages. L'existence réelle ou non d'une telle créature entre ces lignes permet à l'autrice de questionner la figure du monstre. Ici, elle distingue celle projetée par l'imaginaire populaire servant de catalyseur aux émotions et aux peurs profondes de la population et celle qui grandit, tapie au fond des âmes de certains hommes pour répondre à une soif de pouvoir ou à une pulsion de domination, ou encore consumer certains sentiments destructeurs.

En outre, elle s'intéresse également aux mécanismes que les humains mettent en place consciemment ou inconsciemment pour accepter des situations ou des déclarations pour peu qu'elles soient annoncées par l'incarnation de l'autorité. C'est d'ailleurs une réflexion que J.K. Rowling avait déjà traité dans sa saga Harry Potter, à travers la condamnation d'Harry Potter et de ses proches pour avoir annoncé le retour du terrible Voldemort avant que cette vérité soit communément admise par tous. Dans L'Ickabog, on retrouve un peu de ce cas de figure avec l'affirmation de l'horrible duc Crachinay concernant le danger que représente cette créature qui reçoit l'adhésion du plus grand nombre en dépit du peu de preuves évidentes attestant ce fait.

Conte politique et philosophique, L'Ickabog explore finalement la psychologie humaine entre ceux qui doutent et ne prennent pas tout pour argent comptant et ceux qui ne remettent jamais rien en question.

Lire L'Ickabog, c'est renouer avec le plaisir nostalgique de retrouver une plume qui a enchanté de nombreuses générations de lecteurs. C'est un récit captivant porteur de réflexions à méditer à tous âges. Un moment de lecture bien sympathique en cette période de Noël... suite sur Fantasy à la Carte.




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Je trouve sincèrement que sortie de l'univers d'Harry Potter, que JK Rowling ne sait pas faire... en même temps elle avait placé la barre très haut.
Est-ce mal écrit ou mal traduit ?
J'ai trouvé que pour un roman jeunesse, ce livre était trop déprimant, parfois glauque.
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Si je me suis lancée dans cette lecture c'est certainement parce que je suis une fan d'Harry Potter et de J.K Rowling. Les deux histoires ne se ressemblent pas et ne sont pas comparables mais je n'ai pas était déçue, j'ai beaucoup apprécié ce livre.
Ce conte parle des monstres que nous inventons et ce qu'ils révèlent de nous mêmes d'après l'auteur. Moi je trouve qu'il parle également de mensonges et de ce qu'on est capables de faire pour les maintenir.
Je ne peux que conseiller cette lecture.
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À cause de la fatuité d'un Roi égoïste, de la sournoiserie machiavélique d'un Lord et de la couardise de quelques soldats, le destin d'un pays prend un tournant désastreux... Pris dans la tourmente, certains sujets paient le prix fort, injustement et tragiquement victimes des stratagèmes odieux de personnages toujours plus cruels. Malgré quelques courageux et courageuses, la situation empire de chapitre en chapitre...
Mensonge et Sincérité sont les personnages principaux de ce conte sans fée, sans magie, caustique et critique sur le pouvoir et ses abus.

Ce long conte pour enfants offre un regard noir et désenchanté sur les manoeuvres des puissants assoiffés de pouvoir et d'argent, et sur les funestes conséquences des mensonges, rumeurs et autres épouvantails... JK Rowling émet des critiques acides sur l'injustice et l'hypocrisie d'une civilisation soit disant reluisante.

Malgré une ambiance sinistre et des épreuves continuelles, le style enfantin de L'Ickabog subsiste grâce à l'écriture toujours pétillante de JK Rowling. Les chapitres très courts rythment ce "roman-conte", facile et agréable à lire. L'autrice réussit à nous embarquer dans une histoire de moins en moins simple, riche en rebondissements, foisonnant de personnages forts, dans une sorte de "page turner" à l'anglaise, dans l'univers médiéval qu'elle affectionne tant et maîtrise si bien.
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Au royaume de Cornucopia règne le pleutre et vaniteux Fred Sans Effroi. Celui-ci passe son temps avec ses amis Lord Crachinay et Lord Flapoon. Au nord de ce royaume opulent, une zone marécageuse abrite un monstre imaginaire, l'Ickabog réputé dévorer les enfants. Deux enfants vivent au rythme de la cour, Bert Beamish vit dans la Cité-dans-la-Cité avec son père à la tête de la garde royale et sa mère, Bertha, cheffe pâtissière particulière du roi. Bert est ami avec Daisy Doisel car les Beamish étaient amis avec les Doisel bien avant la naissance de leur enfant. Dan Doisel est menuisier du roi et sa femme, Dora, couturière en cheffe au palais royal. Un jour que le roi veut une tenue somptueuse, la pauvre Dora se tue à la tâche alors qu'elle est malade et elle meurt subitement ; sa fille Daisy, folle de chagrin, ose remettre en cause la réputation du roi. Celui-ci, piqué au vif, décide de montrer sa bravoure et de partir à la chasse à l'Ickabog

JK Rowling a publié cette histoire en ligne pendant le confinement lié à la pandémie de Covid-19 pour tous les enfants enfermés chez eux. Elle a repris une histoire qu'elle racontait à ses enfants et petit à petit, l'intrigue a pris de l'épaisseur. Nous retrouvons avec un immense bonheur le talent de conteuse de JK Rowling d'autant plus grand ici que le narrateur est extradiégétique et commente à maintes reprises l'action. Les différents fils de l'intrigue se croisent puis se mêlent peu à peu pour aboutir à la surprise précédant le dénouement. JK Rowling donne une belle illusion d'un conte, il nous semble d'ailleurs qu'elle s'est amusée à jouer avec quelques allusions à des contes connus comme Les habits neufs de l'Empereur, Hansel et Gretel ou La belle et la bête. Au-delà, cette histoire nous est apparue comme une fable éminemment politique et l'horrible Crachinay ressemble bien à Boris Johnson en jouant avec la peur du peuple. Last but not least, la traduction est l'oeuvre de Clémentine Beauvais qui a l'immense talent pour traduire les jeux de mots sur les noms des personnages mais aussi tout le jeu des sonorités comme dans les noms de gâteaux aux magnifiques consonances ou allitérations.
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Une excellente surprise! Je n'avais aucune attente et ce fut un plaisir de découvrir cette histoire.

Bien que le livre soit destiné à un public jeune, j'ai trouvée qu'il n'était pas enfantin. On a ici une histoire pleine de mensonges, de trahisons, des personnages vraiment méchants et même des meurtres. Tout est si bien ficelé, pour moi c'est une réussite.

Je n'ai jamais lu Harry Potter, je connais seulement les films mais j'ai découvert une très belle plume. le texte était fluide et l'histoire bien racontée. Même si je n'ai pas eu de coup de coeur, j'ai vraiment passé un super bon moment de lecture. C'était divertissant, drôle et il y avait de belles leçons pour les enfants.
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