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3,1

sur 155 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'avais beaucoup aimé «  le Dieu des Petits riens » , il y a peut - être une quinzaine d'années .
C'est pourquoi j'ai emprunté cet ouvrage à la médiathèque.

Nous voilà emportés en Inde , des quartiers surpeuplés du Vieux Delhi, festival d'odeurs , de couleurs , brouillard et brouhaha , vacarme ,turbulence , enfants en surnombre , corruption et compagnie vers la nouvelle métropole en plein essor et , au- delà, la vallée du Cachemire et les nombreuses forêts de l'Inde centrale , où sévissent guerre et paix où de temps en temps , le retour à l'ordre s'avère utile .

Tout commence par une envolée de corbeaux, un vieil imam aveugle, et une référence à l'histoire d'amour de Laila et Majnu , l' équivalent de Roméo et Juliette en pays musulman.

Puis vient le destin d'Aftab, attendu depuis six ans par sa mère Jahanara Bégun ( , et son père, Mulaqat Ali) ,ce fut la nuit la plus heureuse de sa vie .

Lorsqu'elle explora son corps minuscule , elle découvrit terrifiée, qu'Aftab possédait des caractéristiques masculines et féminines .
Les premières années de la vie d' Aftab, le secret fut bien gardé .

Mais à quatorze ans ,il grandissait , prenait du muscle et des poils , sa pomme d'Adam devint de plus en plus visible. Sa voix évoluait si bien qu'il devint de plus en plus silencieux et qu'il ne chantait plus,
Ses parents l'avaient fait opérer afin qu'il devienne un garçon mais Aftab se sent femme.
Il se retire alors dans «  la Maison des Rêves » , l'endroit où vivent les hommes habillés en femme .
Il est , bien sûr, initié aux règles et aux rituels de la Maison,
Il devient Anjum , il vécut alors , à la Khwabghah avec son corps rapiécé et ses rêves partiellement concrétisés durant plus de trente ans .
À quarante - six ans Anjum décide qu'elle désire partir , elle vivra désormais dans le cimetière derrière l'hôpital, dormira sur un tapis persan qu'elle volera la nuit entre les tombes …
Mais elle rêve d'être mère .
Y a t - il une véritable trame narrative dans ce récit incroyablement foisonnant ? . Difficile à dire ….

Nous avons deux héroïnes Anjum, transgenre et Tilo , femme rebelle , très indépendante..

Une histoire qui aurait mérité d'être plus structurée , ça ressemble à un désordre organisé tellement le lecteur est décontenancé par le patchwork de personnages, de récits , écriture poétique échevelée , luxuriante, récit tentaculaire où se multiplient les points de vue , labyrinthe complexe débordant de personnages bigarrés , cheminement d'un tas d'évènements passés , présents ou futurs de la corruption à la presse censurée, aux musulmans stérilisés ou empoisonnés , à l'insurrection —— , les pages consacrées au Cachemire sont pour le moins terribles——-et je n'oublie pas la fuite mortelle de l'usine de pesticides de Bhopal avec son cortège de milliers de morts .

L'auteure est une militante depuis des années, en colère , une combattante ardente pour la liberté , pour la paix , contre les Castes, pour les femmes !
Elle écrit une histoire brisée ,pétrie de métaphores , tragique , nous décrit une nation déchirée , foisonnante , à l'image de ce pays - continent où ethnies , classes sociales se mélangent intimement en tentant de retrouver leur propre identité .

Une Inde où le lecteur se noie un peu à la lecture de certains passages, leurs multiples ramifications , une Inde multiple ,changeante et éternelle .
C'est un ouvrage labyrinthique , brûlant , incandescent, tentaculaire , difficile à appréhender et à lire !
Je ne suis pas certaine d'avoir tout maîtrisé , il m'a fallu de la patience !




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« Bonjour les Babelionautes! Aujourd'hui, on part en Inde avec un roman intitulé le Ministère du bonheur suprême, signé Arundhati Roy.

Or donc Aftab naît avec des organes génitaux masculins et féminins. Il est élevé comme un garçon, mais se sent fille. Devenu grand, il quitte sa famille, prend le prénom d'Anjum et s'intègre dans une communauté de hijra*.

-Et ?

-C'est tout.

-Oh bah ça va alors ! C'est vite lu !

-Non. Ce n'est pas vite lu. Alors… comment vous décrire ce texte ? le plus simple, c'est d'utiliser des comparaisons.

J'ai déjà lu des romans à tiroirs, qui contiennent des histoires dans l'histoire, comme Loin de Chandigarh, ce roman construit en forme de matriochka.

-De matchi-quoi ?

-Ma-tri-och-ka. Les poupées russes qui en renferment une autre plus petite à l'intérieur. Loin de Chandigarh possède plein d'intrigues imbriquées les unes dans les autres. Tu ouvres une histoire, puis une autre, puis une autre, puis une autre… jusqu'à revenir à la toute première.

Vernon Subutex est lui aussi un roman à histoires multiples, mais il ressemble plus à une toile d'araignée dont Vernon est le centre. Tous les personnages possèdent un lien avec lui, ténu, distant parfois, mais un lien.

Le Ministère, lui, me fait penser à un tissage. Un personnage, d'autres personnages, ils s'éloignent, se rapprochent… comme les fils d'une trame. Les vies s'enchevêtrent les unes à côté des autres, se croisent, les liens se nouent, se dénouent ou se renouent… bref, un tissage, une natte. C'est une structure admirable de complexité.

-Je me suis ennuyée, mais grave. Et je n'ai rien, mais alors rien, pigé à l'histoire.

-Ben déjà, il n'y en a pas qu'une, d'histoire, donc ça ne sert à rien de dire « j'ai rien pigé à l'histoire ». C'est comme regarder une étoile et dire que tu ne comprends rien au ciel : il ne se limite pas qu'à cette étoile. Cependant, tu as raison : ce foisonnement n'aide pas à garder le fil.

-Et puis, cette prose ! Là encore, j'ai rien compris !

-Beeen… je comprends que tu ne comprennes pas.

Arundhati Roy, pour raconter ses histoires, se sert d'une prose fortement imprégnée de poésie. J'ai trouvé également de l'humour sarcastique, de l'ironie. J'ai facilement pu repérer des pointes acides sur le sexisme ou la bêtise de nos contemporains. Hélas, je me suis perdue dans l'aspect poétique pour une raison fort simple : je n'ai aucune maîtrise de l'histoire contemporaine indienne. Rien. Zéro.

-T'exagères, Déidamie. On a vu Devdas, quand même. Et The Lunchbox, aussi**.

-Waaah. Cette remarque est tellement inepte que je ne vais même pas m'attarder dessus. Continuons.

Les faits historiques, les émeutes ne portent pas de noms et ne sont que fort peu situés dans le temps. Je ne savais donc pas trop où je me trouvais. L'histoire est racontée au travers d'un filtre de poésie. Les bourreaux s'appellent « les perroquets safran », par exemple. Cela me donne la sensation de lire un texte splendide tout en conservant l'impression que beaucoup de données m'échappent, parce que la narration fonctionne par allusions et métaphores. D'un côté, cela pose une distance rassurante-inquiétante sur les massacres et les horreurs…

-Et d'un autre côté, si c'est pour ne rien comprendre au conflit, ça ne sert à rien ! Moi, j'aime quand je comprends !

-Bon, après, certaines choses sont limpides, hein… Ce roman possède un important arrière-plan politique, violent et effrayant. Quoi qu'il en soit, la grande force de ce texte réside dans ce style puissant et original. C'est… beau. Magnifique. Et tendre aussi : la compassion pour les souffrances des personnages est nettement perceptible, sans pourtant en faire des tonnes. le roman est empli d'une colère froide qui se manifeste par petites piques glissées entre deux phrases. Un procédé très intéressant, m'est avis.

-Ben moi, je trouve que la grande faiblesse de ce roman, c'est son style : abscons et c'est mal. Sérieusement, tu conseillerais ce bouquin ?

-Oui, mais pas à n'importe qui. Je le conseille aux lecteurs qui adorent la poésie et qui s'intéressent à l'histoire et à la politique indiennes. Je pense que cela rend les choses plus faciles de le lire comme un gigantesque poème en prose, engagé, poignant comme une tragédie et long comme une épopée sur le sujet, c'est parfait.

Comme dit plus haut, je me suis perdue pendant la vie de Naga. J'ai pris le parti d'avancer sans me poser de questions, d'attendre de reprendre pied quelques pages plus tard. Je ne l'ai pas regretté : l'oeuvre se voit ensuite dans son ensemble lors de la conclusion. Je ne prétends pas avoir saisi toutes les subtilités de la trame, oh non, mais l'ensemble devient plus visible et cohérent.

-Moi je le conseille pas aux lecteurs qui cherchent un petit moment de détente tranquille. Ca va pas durer un petit moment et vous allez pas l'être, tranquille. Et je déconseille aussi si vous êtes très sensibles à la violence. Elle n'est jamais représentée de façon insoutenable, mais il y en a tout de même assez pour vous glacer jusqu'au tréfonds de vos moelles. »

*D'après la page Wikipedia anglophone, plus fournie que la francophone, le transgendérisme ne définit pas exactement la condition de hijra. Certaines le sont, en effet, à différents niveaux de transformation, mais il s'agirait plus d'un troisième genre que d'un changement total vers le genre opposé.

**Devdas : film emblématique de l'industrie bollywoodienne. Attention les yeux. The Lunchbox : film moins à succès, plus… intello on va dire.
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Un livre dans lequel le foisonnement des personnages est à l'image de ce pays continent où les religions, les ethnies et les classes sociales se mélangent à la façon d'une émulsion dans laquelle chacun des constituants n'aspire qu'a retrouver sa propre identité. Un pays ou la tolérance naturelle peut se transformer subitement en animosité, en oppression, avec tous ses excès. Des excès que dénonce l'auteur tout comme la montée des nationalistes hindous, ou le scandale de la répression au Cachemire. Un éclairage critique de l'Inde, à la fois spirituelle et violente, vu par les opprimés du bas de l'échelle du pouvoir. La lecture du livre est cependant difficile, impliquant une certaine connaissance de l'histoire de l'Inde et de ses traditions. le texte est aussi parsemé de mots intraduisibles, dont il faut laisser l'imagination deviner le sens. Enfin, je reconnais m'être trouvé un peu perdu et déconcerté à la lecture de certains passages allégoriques, ou dont le sens m'échappait. Sans doute me manque t'il encore quelques clefs pour apprécier totalement cet ouvrage.
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Vingt ans après un premier roman qui lui apporta le succès, Arundhati Roy revient avec une fresque foisonnante, un brulot politique cruel et lucide sur les dérives de la société indienne, empêtrée dans le communautarisme, l'exacerbation religieuse et la polarisation sociale. Voici donc une oeuvre confuse et complexe, foisonnante de digressions, un roman-fleuve aux multiples ramifications, luxuriant et poétique, gracieux et pervers.
J'ai conservé de deux séjours trop courts en Inde assez de souvenirs de couleurs, de bruits et d'odeurs pour me retrouver sans aucun dépaysement dans les venelles de Delhi, au milieu des autoponts où divaguent les vaches, les singes et divers animaux équarisseurs. Les allusions à la politique actuelle du gouvernement indien me sont vaguement familières, mais je doute qu'elles « parlent » à une majorité de lecteurs européens, tant la vie politique de cette grande démocratie asiatique peut nous déconcerter. Je recommande donc aux candidats à la lecture de ce livre de se documenter au préalable.
Le roman s'enroule autour de plusieurs destins, qui finissent tous par se retrouver en un lieu unique - à plus d'un titre. Il ouvre sur la biographie d'Anjum, homme-femme qui appartient à cette caste particulière des Hijra, à la fois craintes et appréciées, rejetées par leur famille mais très présentes dans la société indienne traditionnelle.
Le personnage central est Tilottama, jeune femme à la peau sombre – une particularité peu appréciée en Inde où les Brahmanes de la caste supérieure ont le teint très clair – originaire du Kerala, jeune architecte. Son destin donne sa trame au roman, avec ses compagnons d'université, tous amoureux d'elle : Musa, le militant de la cause cachemirie, Naga, le journaliste célèbre, et le narrateur, devenu diplomate et membre des services spéciaux, qui devait tenir le rôle de Garson Hobart dans la pièce que les quatre étudiants devaient jouer et dont la représentation n'eut jamais lieu.
Leurs chemins se croisent au gré de leurs carrières et engagements politiques. le conflit du Cachemire est la plaie toujours saignante depuis la partition de 1947 entre l'Inde de plus en plus indouiste et le Pakistan, gagné par le fondamentalisme musulman. La province himalayenne aux paysages idylliques, château d'eau commandant les sources de l'Indus, compte 85% de musulmans mais fait l'objet d'un contentieux entre les deux pays, soutenus par les Grands, dans un conflit qui risque de déboucher sur une guerre nucléaire. La description des exactions de l'armée indienne d'occupation (ainsi qu'elle est perçue par les cachemiris), ou du moins par l'un de ses membres, le sinistre Amrick Singh, suité de son adjointe tortionnaire ACP Pinky, fait froid dans le dos.
De temps en temps, on bifurque sur une histoire personnelle étonnante, sans rapport avec le récit principal. Il faut s'accrocher. Mais c'est aussi un des charmes de ce roman fourre-tout qui veut tout aborder, une gageure tant l'Inde est multiple, éternelle, immuable et changeante.


Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Il y a un côté découverte intéressant et il y a un côté rébarbatif dans ce livre . Pour la decouverte l'Inde dans sa multitude, religion caste politique société, conflits guerre tradition histoire, qui oblige à des recherches sur Internet pour comprendre l'histoire et le contexte, à des retours en avant pour comprendre les personnages, et à des allers et retour vers le glossaire pour le vocabulaire. Arrivée au trois quart de l'ouvrage j'ai abandonner la lecture , je ne comprenais plus l'histoire de ce livre. À reprendre ultérieurement sans doute.
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Ayant voyagé en Inde et ayant lu « Le Dieu des Petits Riens », c'est en toute confiance que j'ai acheté ce deuxième roman d'Arundhati Roy.
Ce livre aurait été magnifique s'il s'en était tenu à relater les destins croisés de ces femmes singulières et attachantes que sont Anjum et Tilo. Mais les digressions sont tellement nombreuses qu'elles perdent le lecteur... Trop de digressions tuent la narration ! Des digressions qui présentent en profondeur la vie de personnages secondaires, sans que je n'en aie saisi l'intérêt, ou des digressions concernant les événements tragiques qui ponctuent l'histoire de l'Inde et du Cachemire.
Bref, le tout offre un ensemble terriblement complexe, voire confus. Je me suis accrochée jusqu'au bout, mais ne vous cache pas ma déception...
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Moi qui avais adoré le dieu des petits riens et qui attendais tant ce nouveau roman de Roy, je fais, hélas, partie de ceux et celles qui ont été déçus. Surtout par la première partie, trop longue, complexe, confuse et ennuyeuse. La deuxième moitié du roman, quand l'héroïne, Tilottama, voyage au Cachemire, est bien meilleure, et vers la fin je ne pouvais plus m'arrêter de lire, alors que j'étais tentée de laisser tomber au début...
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Le ministère du bonheur suprême
Arundhati ROY

Inde.
Jahanara regarde avec plaisir son 4 ème enfant et premier garçon, Aftab.
Mais en le découvrant elle est surprise par son anatomie : sous ses organes génitaux masculins se trouvent des organes génitaux féminins.
Elle décide d'élever cet enfant comme un garçon et de ne rien dire à son mari... pendant presque 10 ans.
Lorsqu'elle lui apprend il lui reproche surtout de n'avoir rien dit et l'emmène consulter la personne en qui il a confiance.
Ce médecin annonce qu'avec des médicaments on pourra atténuer le côté féminin.
Mais ce petit garçon se sent fille et il a découvert qu'au bout de sa rue existe une maison où vivent des hijabs, personnes comme lui ou presque.
Un jour il décide de fuir la maison et aller vivre en femme et s'appeler Anjum dans ce lieu régenté par une myriade de femmes trans genre.
La doyenne va même financer son opération chirurgicale et son traitement hormonal.
Son chemin l'amènera à une petite orpheline qu'elle adoptera mais un drame politique l'arrachera à cette communauté dans laquelle elle ne retrouvera jamais sa place même à son retour...
Son exil et son installation de fortune dans un cimetière qu'elle va nommer « Jannat guest house and funeral services » va lui faire vivre de drôles d'aventures et lui mettre sur sa route de drôles de compagnons dont un certain Saddam Hussein et surtout Tilo, une ancienne étudiante en architecture qui cherche à tromper le gouvernement et doit souvent fuir pour sa sécurité et maintenant celle de son bébé.
Le tout sur fond de guerre et révolutions politiques entre hindous, musulmans, catholiques, riches,pauvres....

Un livre très inégal. J'ai beaucoup aimé la première partie sur Anjum mais la suite... pénible à lire entre poésie et politique.
Je fais un constat négatif de ce roman.
J'essaierai quand même de lire son premier roman histoire de voir si c'est le roman ou l'auteur avec lequel je ne suis pas compatible.

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Je ne sais pas trop pour quelle raison mais j'ai eu beaucoup de mal à accrocher. Pourtant tout y est : des personnages captivant, une écriture douce quoi qu'un peu trop ampoulée parfois et un sentiment de réalisme magique permanent. Je crois que c'est davantage mon état d'esprit que le livre en lui même mais finalement sa lecture m'a bien moins marquée que "Le dieu des petits riens".
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Ayant beaucoup aimé le dieu des petits riens et admirant l'engagement d'Arundhati Roy, j'avais vraiment hâte de découvrir son nouveau roman sorti vingt ans après le précédent. J'étais presque certaine de passer un excellent moment avec ce livre... bon... ce n'est pas que j'ai passé un mauvais moment, pas du tout, mais... qu'est-ce que c'était long! Sincèrement, s'il s'était s'agit du livre d'un autre auteur, je pense que je l'aurais abandonné en cours de route.

J'ai bien compris que le but du livre était de nous décrire l'Inde dans tout ce qu'elle a de plus contrastée, dans sa culture, sa politique, ses conflits religieux, ses problèmes écologiques. Il en résulte une véritable mine d'informations sur l'Inde, une abondance de détails sur ce pays et son histoire et cela est très intéressant... mais c'est long, très long et l'on se perd totalement dans des histoires qui s'imbriquent les unes dans les autres sans que l'on en comprenne la véritable trame.

Ce livre est engagé et dénonce une multitude de choses ce qui le rend intéressant à bien des égards. Par ailleurs, la qualité d'écriture est indéniable. Mais pour ce qui est du côté romanesque, j'ai eu beaucoup de mal. Peut-être aurait-il mieux valu des essais plutôt qu'un roman ? Je me suis perdue à plusieurs reprises dans les personnages, les lieux et les époques. A peine commençais-je à éprouver de l'intérêt pour un personnage ou une histoire que l'on passait à un autre et il me fallait à chaque fois du temps pour comprendre le lien entre tout ce petit monde. de plus, ne connaissant pas assez l'Inde et son histoire pour tout comprendre, il m'a fallu plusieurs fois interrompre ma lecture pour me renseigner sur ce que je lisais. Je crains donc qu'un certain nombre de choses m'ait échappé lors de cette lecture...

Un livre qu'il m'a donc été difficile de lire même si j'en suis ressortie un peu plus cultivée qu'avant...
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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