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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel se présente comme le journal intime de Yaël, une femme que son mari vient de quitter, et qui se retrouve à supporter à la fois le désespoir de cette séparation, et les difficultés de la garde partagée de leur enfant, Simon. A chaque journée son cours paragraphe, qui nous permet de vivre avec elle l'évolution de son ressenti, de ses émotions face à cette douleur.

Entre les périodes sans son fils où Yaël se plonge dans une apathie totale, avec un refus de vivre évident, et celles où Simon vient ranimer le peu d'espoir et de vie qu'il lui reste, c'est le portrait d'une femme dépressive qui se noie dans son malheur, mais qui va finalement, le temps aidant, reprendre le cours normal de sa vie. Déprime, laisser-aller, colère, jalousie, puis renouveau, petit à petit... Yaël va réapprendre à vivre, à relativiser son propre malheur en côtoyant celui de ses amies et de son entourage, et va finalement découvrir qu'à 40 ans passés, elle est libre.

Au final un roman sans grande originalité. J'ai eu du mal à y entrer au début, car je l'ai trouvé essoufflant par son rythme très saccadé de journal intime, succession de phrases courtes ne laissant aucun répit à l'histoire qui a du mal à se mettre réellement en place... Et puis j'ai trouvé beaucoup de longueurs, avec des paragraphes consacrés à la littérature ou à l'économie ou ceux où elle fait sa crise de la quarantaine, qui selon moi ne font pas avancer le schmilblik... Mais les pages se tournent quand même et finalement on prend goût à tout ça, et on se laisse prendre par cette histoire ordinaire qui pourrait arriver à n'importe qui... Un avis mitigé donc, une lecture qui ne m'a rien apporté mais que je ne regrette pas pour autant.
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Sous forme de journal intime, de quelques lignes à deux ou trois pages par entrée, ce roman reprend le personnage de Yaël Koppman, sorte de double de l'auteur, présentée dans un précédent roman. On entre toutefois très facilement dans ce texte sans avoir lu le précédent, trop aisément peut-être. le style n'est guère marquant, cela pourrait être le journal de ma petite cousine ou de ma collègue de travail. Les interrogations de Yaël, ses atermoiements, sonnent avec justesse mais aussi une impression de déjà-lu, qu'il s'agisse de la déprime consécutive à une rupture, de la mère peu aimante, de la cousine malade, de l'ex-compagnon indécis, des rencontres frustrantes... Et citer Virginia Woolf, Montaigne ou Sénèque, ou s'égarer occasionnellement dans des digressions sur l'économie n'ajoute pas grand chose au roman.
C'est d'une lecture agréable, et cela sonne juste, il faut l'admettre, mais si l'identification ne se fait pas avec le personnage, ce qui a été mon cas, je crains bien qu'il n'en reste pas grand chose.
Lien : http://lettres-expres.over-b..
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Un roman en forme de journal, où l'on retrouve l'héroïne du Journal de Yaël Koppman. Ce roman m'a déçue et m'a fait bâiller d'ennui. J'imaginais que Marianne Rubinstein avait repris le personnage de Yaël après avoir eu une aussi bonne idée que celle à l'origine du Journal de Yaël Koppman. Mais aucune bonne idée n'a présidé à l'écriture de ce roman. Il s'agit presque d'un vrai journal intime, écrit au premier degré, débordant de considérations banales sur la quarantaine. Il n'y a plus ce joli décalage de l'intellectuelle lectrice de Virginia Woolf qui s'essaie à la chick lit. Entre les deux romans Marianne Rubinstein est devenue une auteure de pure chick lit ou au moins de roman féminin et de lecture facile. L'écriture qui m'a paru plus travaillée dans les premières pages revient vite aussi insipide que celle du roman précédent. Bref, une lecture dont j'aurais pu me dispenser.
Lien : https://annatheque.wordpress..
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