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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voici l'adaptation en BD du roman phénomène du même titre inspiré de l'histoire vraie de Dita Kraus.
Je ne connaissais pas le personnage et je n'ai pas lu le roman.
Je ne peux donc que juger la BD en tant que telle mais je peux néanmoins souligner que l'on sent vraiment fort, qu'il s'agit d'une adaptation. Peut-être que les personnes qui ont lu le livre d'Antonio Iturbe peuvent remplir les trous ou percevoir une profondeur de sentiments qui reste, pour moi, fort superficielle à la seule lecture de cette adaptation BD. Les dialogues sont succincts, les rapports exposés manquent de force, les scènes se succèdent trop vite sans réel liens temporels entre-elles et, surtout, la lecture en elle même manque de fluidité.
Alors, certes, cette BD expose l'horreur des camps, l'inhumanité et la terreur et c'est très important, mais, pour moi, elle passe à côté de son but de BD.
J'ai eu continuellement l'impression, en lisant la BD, que je ne comprenais pas les rapports, les personnages alors que je suis certaine que ce sont des choses qui auraient été poignantes dans le roman écrit.
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Les adaptations en BD de romans, qui racontent une histoire vraie (faisant peu ou prou oeuvre de fiction) suscitent toujours en moi un peu d'embarrassement.

Il y a L Histoire, le récit issu du roman et l'adaptation en BD. Que critique-t-on, finalement, dans ce cas. le récit de base se prête peu à la critique... c'est L Histoire et sa chape de plomb inhumaine et dévastatrice. Auschwitz, Bergen-Belsen, Sachsenhausen, Terezin... J'en ai visité et cela me hante toujours. Ensuite il y a le roman d'Iturbe, que je n'ai pas lu. Je ne connaissais d'ailleurs pas l'existence d'une bibliothécaire. Kertesz mentionne des épisodes "plus légers" dans le camp où il fait un passage, réussissant à se tenir (ou à être tenu) à l'écart des atrocités.

Et puis il y a l'adaptation ou la BD en elle-même. Et c'est là que j'ai un souci. Les auteurs vont user et abuser du cartouche. Une large majorité de cases sont muettes, avec seulement un petit texte explicatif dans le cartouche qui renseigne le lecteur sur ce qu'il doit voir, comprendre, apprendre... le lecteur, moi en l'occurrence, se retrouve spectateur, passif, déconnecté du fil du récit (qui n'existe pas vraiment). Rien d'immersif, rien de viscéral, ce qui est franchement dommage en ce qui me concerne pour un tel sujet, Peut-être le fait d'en connaître un rayon sur les camps a-t-il pu jouer sur mon manque d'intérêt...

Le dessin, très "enfantin", vient renforcer mon manque d'intérêt pour la BD. Les expressions de visage, le trait en lui-même, tout cela donne une impression de BD pour ado (jeune ado, même).

Bref, je suis passé à côté de la BD, qui raconte quand même un épisode tragique de notre Histoire.
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Malgré la force de cette histoire basée sur des faits réels, malgré une héroïne incroyable, si digne et courageuse pour son jeune âge, malgré des illustrations parfaites pour ce récit, réalistes sans voyeurisme, je n'ai pas été embarquée par cette lecture autant que la moyenne des lecteurs, il me semble.
Je pense que les raccourcis liés à l'adaptation en BD de ce roman de 600 pages m'ont gênée. Les auteurs s'en expliquent d'ailleurs à la fin, et c'est tout à fait compréhensible. J'ai eu souvent l'impression d'une histoire survolée, de passages d'un état à un autre, d'un lieu à un autre, trop rapides. Je n'ai donc pas réussi à m'attacher aux personnages, certains, pourtant importants et complexes, sont survolés.
Dommage pour moi, je pensais être plus touchée par ce récit, qui reste un très bon roman graphique.
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Moi qui ai l'habitude de lire sur cette période historique, grâce au challenge, je me suis prêtée au jeu de lire sur une période que je trouve passionnante en version graphique. le roman graphique apporte une vision toute différente à la lecture. Cela laisse moins de place à l'imagination, mais l'image est plus que parlante et nous permet parfois de mieux visualiser ce que l'auteur cherche à faire passer à travers les mots.
Mordue de livres, j'ai beaucoup aimé l'histoire de Dita qui fait tout pour protéger ces livres afin de pouvoir les transmettre. La prise de risque importante pour ce partage est admirable.
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La bande dessinée "La bibliothécaire d'Auschwitz" est une adaptation du roman éponyme d'Antonio G. Iturbe.. Je n'ai pas lu le roman, donc je vais parler uniquement de ce roman graphique.

L'histoire, basée sur des faits réels, suit Dita, une jeune fille juive passionnée par les livres, depuis Prague jusqu'au camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau. Malgré les conditions difficiles, Dita trouve un peu de reconfort en devenant la bibliothécaire du block BIIB, où elle protège les livres, une tâche dangereuse mais courageuse.

Bien que j'ai été happée par l'histoire et le personnage attachant de Dita, j'ai regretté que le récit semble allervtrop vite.. on dirai que ça ne durent que quelques mois alors que c'est etalé sur plusieurs année. Plus de détails auraient permis de mieux saisir les subtilités de son histoire et de renforcer notre lien avec elle et d avoir une chronologie.

Les illustrations de Loreto Aroca ont ajouté une profondeur à l'histoire. Leurs détails soignés et leur expression émotionnelle ont véritablement donné vie aux personnages et aux événements.

J'ai apprécié, a la fin, avoir diverses informations complementaires sur le block BIIB, Dita ou certains autres personnages.

Ce n'est pas un coup de coeur, j'en reste mitigée bien que j'ai passé un bon moment lors de cette lecture.
Mais ça reste un roman graphique très intéréssant et historiquement nécésaaire et facile d'accès pour les plus jeunes.
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La bibliothécaire d'Auschwitz est une bande dessinée tirée du roman du même nom d'Antonio G. Iturbe. Je n'ai pas lu le roman, je ne pourrai donc parler que de la bande dessinée et de mon ressenti à cette lecture.

C'est l'histoire d'Edita, dite Dita, jeune fille juive qui vit à Prague à l'aube de la Seconde Guerre mondiale. Dita est passionnée par les livres et la lecture et elle ne peut s'empêcher de s'arrêter lorsqu'elle passe devant une librairie, pour rêver à tous les livres qu'elle aimerait lire. Mais lorsque les nazis envahissent la ville, elle est envoyée au camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau (après un passage dans un ghetto). Là-bas, elle aura la "chance" d'être envoyée au block BIIB avec toute sa famille. Non seulement ils ne seront pas séparés, et où les conditions de vie, même si elles sont très dures, ne semblent pas aussi horribles que dans le reste du camp. Les prisonniers ne sont pas rasés, sont autorisés à conserver leurs vêtements et les enfants pourront même aller à l'école. Naturellement, Dita trouve sa place au sein de ce block, en devenant la bibliothécaire. Elle a pour mission de protéger les quelques livres que les prisonniers ont en leur possession. C'est une tâche dangereuse car les livres sont interdits et les conséquences pourraient être terribles si les nazis apprenaient que Dita en cache quelques uns, mais la jeune fille est courageuse.

J'ai beaucoup aimé cette histoire, qui, si j'ai bien compris, est tirée d'une histoire vraie. le personnage de Dita est très attachant et ce qu'elle vit est intéressant. J'ai aimé découvrir cette histoire. J'ai également beaucoup aimé les illustrations de Loreto Aroca.

Mais, j'en ressors quand même un petit peu mitigée. Déjà, j'ai trouvé que le récit allait vite, peut-être trop vite. J'aurais aimé que les événements se déroulent plus lentement, que nous ayons plus de détails, que l'histoire prenne davantage son temps. Je pense que je me serais davantage attachée à Dita. Nous sommes ici face à un one shot et je comprends la nécessité d'aller à l'essentiel mais je trouve cela dommage. Je pense que faire plusieurs tomes n'aurait pas été une mauvaise idée.

Autre point qui me laisse un peu perplexe, le public cible. le roman est plutôt pour un lectorat adulte, mais cette adaptation, de par son traitement de l'histoire et ses illustrations, semble plutôt jeunesse. Mais, au moment où j'écris ces morts, je me rends compte que c'était paru chez Rue de Sèvres, donc ceci explique cela. le fait est que je m'attendais à lire une BD plutôt adulte, donc ça explique ma perplexité face à cette adaptation.

Pour le coup, à la lumière de ces nouvelles informations, c'est plutôt une bonne BD jeunesse.
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Cet ouvrage n'est, de loin, pas la première bande dessinée à aborder le sujet de la seconde guerre mondiale et des camps de concentration. Pourtant, il se distingue par sa façon de traiter cette thématique : à travers le regard d'une adolescente, confrontée brutalement à ces atrocités, mais qui ne souhaite pas se laisser abattre. Et par la revendication que la culture, même dans les temps les plus difficiles, reste une priorité, une nécessité. Une histoire vraie, bouleversante, qui avait déjà secoué les lecteurs lors de la sortie du récit. Cette jeune fille va devenir bibliothécaire, et veiller sur le savoir écrit menacé, mais aussi libérer la parole et veiller sur la transmission du savoir oral. Un titre bien mené, tant au niveau graphique que scénaristique.

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Je n'ai pas lu le roman, mais je n'ai pas spécialement aimé ce livre. Je n'ai ni avis positif ni négatif, il m'a laissé plutôt indifférente. Ce n'était pas la lecture du siècle mais c'était tout de même plutôt bien. Certains passages sont poignants mais je pense qu'ils doivent plus l'être dans le roman que dans la bande dessinée. Malgré le fait que je n'ai pas spécialement aimé l'histoire, c'est tout de même un récit bien raconté.
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Cette adaptation du roman d'Antonio G. Iturbe, est un récit supplémentaire qui témoigne de l'horreur des camps d'extermination. Outre l'histoire de Dita et de ses livres cachés, que je trouve finalement plutôt anecdotique, j'ai découvert l'existence de ce block BllB, ou « camp des familles », qui servait de vitrine aux nazis. J'ai regretté une narration un peu rapide (difficile de prendre conscience du temps qui passe) mais c'est sans doute le format BD qui veut cela. En revanche, les illustrations m'ont beaucoup plu.
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Une histoire vraie que celle de Dita, bouleversane,, pudique mais qui montre l'indicible, la monstruosité du nazisme qui n'est pourtant qu'une affaire d'êtres humains comme d'autres. Au dessin qui capte toute l'émotion de Dita, ses parents, ses camarades de camp. Tout est dit dans le graphisme.
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