Après la Justice League et Batman, voici ma chronique sur Wonder Woman. Ces derniers temps,
Urban Comics multiplie les sorties sur l'Amazone. On a eu droit Wonder Woman Terre-un par Grant Morisson, Wonder Woman Dieux et Mortels par George Perez et puis à
Greg Rucka présente Wonder Woman. Tous ces récits sont très bons, dans des styles variés, mais chaque auteur a su poser sa patte et proposer de très bonnes choses sur le personnage de Diana Prince.
Dans ce Wonder Woman Rebirth, c'est
Greg Rucka qui reprend du service, accompagné au dessin par
Nicola Scott, une illustratrice et dessinatrice qui a notamment travaillée sur Earth-2, les Teens Titans ou encore les Birds of Prey dont les dessins sont vraiment très beaux.
J'avais beaucoup aimé ce qu'avait fait
Greg Rucka précédemment, et c'est avec grand plaisir que j'ai lu ce nouveau départ pour notre Amazone, qui est traitée avec beaucoup de justesse. Elle n'est pas encore l'icône forte de la féminité telle qu'on la connait, puisque l'on nous présente encore une fois ses origines.
Oui, car la publication est assez particulière. Ce tome, propose les chapitres #2, 4, 6, 8, 10, 12, 14, qui sont centrés sur les origines du personnages. Aux USA, cela est découpé de la même façon, mais ces chapitres-là ont été mis dans le tome 2. En France, Urban a choisi de commencer par ces chapitres afin que les nouveaux lecteurs puissent pleinement découvrir le personnage. C'est une bonne chose, mais si comme moi vous avez lu les différentes origines du personnages, vous n'apprendrez rien de nouveau et il faudra donc attendre le deuxième tome pour voir un peu quel va être le premier arc de Wonder Woman.
Malgré tout cela ne m'a pas dérangé de relire une énième fois les origine de Diana Prince, car
Greg Rucka maitrise parfaitement son personnage ainsi que l'aspect découverte du monde. En effet, Diana n'a jamais quitté son île, et lorsqu'elle arrive sur le monde des hommes, elle est sans cesse surprise par diverses choses. J'ai beaucoup aimé son coté naïf, ainsi que son apprentissage des règles et des codes des hommes.
L'autre chose que j'ai vraiment aimé, c'est la présentation de Steve Trevor ainsi que sa rencontre avec Diana. Autant j'avais moyennement accroché au personnage lors des New-52, autant là, je l'ai trouvé plus humain, moins pleurnicheur. Cela vient sans doute du fait que l'on le voit bien avant qu'il s'écrase sur l'île des amazones. C'est tout bête, mais on le suit en filigrane, et du coup, lorsqu'il rencontre Diana, et ben on le connait déjà un peu. Cela aide beaucoup au développement du personnage et ça aide à la construction de la relation entre lui et Diana.
Il y a aussi un personnage très intéressant, que je n'avais encore jamais vu, donc je ne sais pas si elle existait avant ou si c'est un nouveau personnage, il s'agit de Barbara Minerva, une chercheuse qui a consacré sa vie à la recherche des Amazones. Elle apporte un coté exploration de type Indiana Jones qui ne dénote pas du tout dans le récit et qui apporte un coté mythologique sympathique, surtout qu'on ne voit pas les Dieux de l'Olympe dans ce tome.
Très accessible, ce premier tome est vraiment de grande qualité, même s'il manque un brin d'originalité, puisque l'on commence encore une fois par les origines du personnage. Les dessins et la construction des personnages apportent un gros plus au titre et permet de ne pas s'ennuyer. Sur la lecture des quatre premiers tomes de DC Rebirth, celui-ci se place en deuxième position, entre Batman Rebirth qui est mon coup de coeur et Justice League Rebirth qui est très sympa mais qui manque un peu de profondeur, en tout cas, en comparaison de Batman et Wonder Woman.
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