À peine plus de 150 pages pour
Les océans du ciel, mais les caractères sont tout petits, du moins dans l'édition dont je dispose, la version J'ai lu.
Nous avons donc un livre de science-fiction classique, le gouvernement envoie en mission secrète, une équipe de corsaires enquêter sur la disparition de quelques vaisseaux. La guerre semble inévitable dans la République Stellaire, puisque les Dénéboliens et les Arcturiens sont dans leur ligne de mire.
Les corsaires, mi-guerriers, mi-savants, nous sont assez vite sympathiques et on s'attache à eux.J'ai eu l'impression de me retrouver dans un vieux Star Trek et je m'attendais presque à voir surgir Monsieur Spok, les oreilles en moins et le capitaine Kirk dans les rôles du dirigeant de la mission et de celui qui a toujours les pieds bien ancrés dans la réalité avec son intelligence et sa logique imparable, l'imperturbable de service.
Les personnages secondaires sont... secondaires. Un type un peu brut de décoffrage, Roland, et une femme, Melinia, placée là davantage pour semer la zizanie dans le groupe que pour sa réelle utilité.
Je n'ai pas vraiment ressenti le grand frisson concernant l'histoire, parce que la science-fiction pure et dure, ce n'est pas trop ma tasse de thé et si ce n'est la richesse de la plume de
Kurt Steiner qui ne me déçoit jamais, je pense que même aussi court, j'aurais peiné à venir à bout de ces quelques pages.
Mais le style incomparable de l'auteur a fait son oeuvre et je ne peux me résoudre à le noter sévèrement. Cependant, ce n'est pas un chef d'oeuvre cette fois et je n'irai pas crier au génie pour l'histoire par elle-même, que j'ai trouvée d'une certaine banalité.
Donc, je ne le conseille pas spécialement, les curieux fans de Sci-fi peuvent y jeter l'oeil et se faire leur propre avis. Ce n'est pas non plus un mauvais livre, mais il n'a rien de très marquant.