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À peine plus de 150 pages pour Les océans du ciel, mais les caractères sont tout petits, du moins dans l'édition dont je dispose, la version J'ai lu.
Nous avons donc un livre de science-fiction classique, le gouvernement envoie en mission secrète, une équipe de corsaires enquêter sur la disparition de quelques vaisseaux. La guerre semble inévitable dans la République Stellaire, puisque les Dénéboliens et les Arcturiens sont dans leur ligne de mire.
Les corsaires, mi-guerriers, mi-savants, nous sont assez vite sympathiques et on s'attache à eux.J'ai eu l'impression de me retrouver dans un vieux Star Trek et je m'attendais presque à voir surgir Monsieur Spok, les oreilles en moins et le capitaine Kirk dans les rôles du dirigeant de la mission et de celui qui a toujours les pieds bien ancrés dans la réalité avec son intelligence et sa logique imparable, l'imperturbable de service.
Les personnages secondaires sont... secondaires. Un type un peu brut de décoffrage, Roland, et une femme, Melinia, placée là davantage pour semer la zizanie dans le groupe que pour sa réelle utilité.
Je n'ai pas vraiment ressenti le grand frisson concernant l'histoire, parce que la science-fiction pure et dure, ce n'est pas trop ma tasse de thé et si ce n'est la richesse de la plume de Kurt Steiner qui ne me déçoit jamais, je pense que même aussi court, j'aurais peiné à venir à bout de ces quelques pages.
Mais le style incomparable de l'auteur a fait son oeuvre et je ne peux me résoudre à le noter sévèrement. Cependant, ce n'est pas un chef d'oeuvre cette fois et je n'irai pas crier au génie pour l'histoire par elle-même, que j'ai trouvée d'une certaine banalité.
Donc, je ne le conseille pas spécialement, les curieux fans de Sci-fi peuvent y jeter l'oeil et se faire leur propre avis. Ce n'est pas non plus un mauvais livre, mais il n'a rien de très marquant.
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Des strates profondes de ma bibliothèque j'ai exhumé ce space opera de Kurt Steiner (alias Ruellan) : je l'avais lu en 1981 et ma première impression avait été mitigée . La relecture a aggravé le constat :ce n'est pas très bon ! Intrigue abracadabrantesque (des "corsaires" transformés en James Bond galactiques !) , personnages superficiels ( à base de machisme pur et dur et d'une inconsistance abyssale), cohérence minimale (on lutte avec des poignards chauffants et empoisonnés contre des rayons désintégrant . Les stéréotypes de la SF à la papa y vont bon train (extra terrestres fourbes et bleus , insectes géants,...) . Un truc marrant : le mode de reproduction des Silariennes (en toussant façon COVID) qui ne les empêche pas apparemment de s'apparier avec les irrésistibles mâles terriens. Bref, je n'ai pas aimé même par nostalgie ou chauvinisme.
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C'est une histoire de mercenaires dont la trame aurait pu être aussi tout aussi attendue qu'un Jan de Fast (j'ai beaucoup de respect pour ce dernier). Par bien des côtés nous sommes tout prêt du stéréotype Maine stream: un héro viril, un princesse un peu nunuche, des "vizirs" qui veulent devenir calife à la place du calife...
Mais ce livre nous réserve au moins deux bonnes surprises : une scène absolument incroyable avec des araignées géantes digne de starship troopers, et un peuple extraterrestre avec un mode de reproduction "tousse" à fait délirant.
Ce roman est assez court à peine 150 pages et comme il ne s'embarrasse pas de psychologie raplaplat sa lecture en est assez agréable.

http://sfsarthe.blog.free.fr

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André Ruellan (1922 – 2016) alias Kurt Steiner fut un pilier incontournable du Fleuve Noir et un grand romancier populaire qui oeuvra énormément pour les collections Anticipation et Angoisse, sans oublier un dernier tour de piste chez Gore avec GRAND GUIGNOL 36 – 88. On lui doit aussi plusieurs scénarios pour Alan Jessua (« les chiens », « Paradis pour tous »), Jean-Pierre Mocky (« Divine enfant », etc.) et même…Pierre Richard (« le distrait »). Steiner s'illustra souvent dans le registre du space opera, comme en témoigne ces OCEANS DU CIEL plutôt agréables à parcourir.
A la suite d'une banale querelle, Tiphaine, commandant corsaire, se retrouve à lutter contre le tueur professionnel Roland 42. Les autorités acceptent de fermer les yeux à conditions que les belligérants partent en mission pour évaluer la situation entre Arcturus et Denébola et découvrir pourquoi les vaisseaux spatiaux de la République Stellaire disparaissent dans ce secteur particulier de la galaxie. La mission de Tiphaine le mène jusqu'à la mystérieuse planète Eralbée et ses redoutables araignées tueuses…
« Ils nous voulaient vivants et ne savaient pas que nous les voulions morts » ! Les terriens défendent chèrement leur peau dans ce récit épique (pourtant condensé sur 150 pages) qui rappellent les meilleures histoires de pirates d'antan. Sauf que ces corsaires d'un genre nouveau parcourent à présent non plus les sept mers mais bien les immensités glacées de l'espace, ces vastes océans du ciel, où se rencontrent des extraterrestres étranges combattus à coups d'armes hautement sophistiquées.
Voici du bon space opéra à l'ancienne (mais encore tout à fait lisible aujourd'hui) qui privilégie l'action échevelée (peut-être un peu trop, l'auteur a le souci de créer un ensemble cohérent mais dans lequel il n'est pas toujours aisé de se retrouver), les rencontres avec des formes de vie (souvent hostiles) étonnantes et les idées originales, comme ces belles extraterrestres qui se reproduisent en…toussant. Steiner laisse peu de place à la psychologie ou aux palabres et le rythme, élevé, permet de ne pas s'ennuyer quoiqu'on n'échappe pas à certains clichés comme cette supériorité des Terriens, lesquels résolvent tous les problèmes et empêchent un conflit galactique. Ce sont les plus beaux, les plus forts, les plus malins,…et à la fin la belle princesse extraterrestre tombe même dans les bras virils du héros. Ne soyons pas trop sévères, ces clichés se retrouvaient chez les plus grands (Hamilton, Vance,…) ou dans les séries télé comme « Star Trek ». A vrai dire on est même assez proche de « Star Wars » qui ne sortira, pourtant, que dix ans après la rédaction de ce roman dans lequel on assiste également à quelques morceaux de bravoure comme un affrontement entre les Terriens et des araignées directement inspirés par STARSHIP TROOPERS. Si la seconde partie du roman se montre moins convaincante que les débuts (l'auteur, pressé par le temps et la pagination devant avancer un peu trop rapidement vers sa conclusion un brin expédiée), LES OCEANS DU CIEL reste un très honnête space opera à la française.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Livre pris en occasion pour sa belle couverture de Chris Foss, et pour son début de résumé alléchant. J'imaginais une histoire de survivants, une robinsonnade.

Lu en 3h pendant un trajet de train. Ça occupe mais je n'ai pu m'empêcher d'être déçu. Les personnages sont posés de manière un peu expéditive, les deux espèces extraterrestres rivales des Terriens ne sont pas vraiment décrites. Niveau intrigue, les hors-la-loi piégés par le gouvernement pour les contraindre à devenir des agents, bonne idée, ça fait très A-Team ; le début de mission est même à peu près crédible (6 spatio-pirates partis détruire une base militaire où stationne peut-être 10 soldats, ça va, on suit). Malheureusement, je n'adhère plus à la suite : nos pirates qui vont, en gros, renverser tout un gouvernement ET à eux seuls. On les attends comme des sauveurs, leur présence suffit à faire basculer tout l'équilibre géopolitique d'une planète. Heu... Bof. le final est un peu expéditif et voit se muer en savants nos spatio-pirates, ils résolvent en deux coups de cuillères à pot un souci de natalité qui bloquait une race entière...

De la distraction rapide, simple, mais pas u roman de SF inoubliable.
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L'histoire est originale et bien construite, novateur pour l'époque !

Aujourd'hui, c'est vrai qu'il faut prendre ce roman comme une comédie, une caricature. Dans le cas d'un roman plus 'classique', j'attendrais alors des personnages un peu plus fouillés et subtiles, un rythme et des dialogues moins hachés, des explications scientifiques moins abracadabrantes, quelques mots un peu plus léchés pour apporter de la poésie au phrasé.

Attention, si vous ne le connaissez pas, notez que l'auteur a été très prolifique et sais répondre à ces critères.
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R.I.P !, André Ruellan.

André Ruellan a écrit le scénario de ce film de Pierre Richard sorti en 1970. Avec Pierre Richard, Maria Pacôme, Bernard Blier et Paul Préboist. Glycia Malaquet convainc son amant, Alexandre Guiton, directeur d'une agence de publicité, d'engager son fils Pierre, garçon charmant et imaginatif mais affligé d'une distraction de tous les instants. Ce dernier se signale très vite en proposant des idées plus saugrenues les unes que les autres et en semant la panique autour de lui. La confrontation de Pierre avec M. Klerdenne, autre personnage affublé d'une incroyable distraction, conduit à deux scènes comiques dignes d'anthologie

L'étourdi
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