La princesse au petit moi

Une nouvelle enquête de notre extravagant petit consul, si prompt à se démener pour combattre l'injustice !
Nous le suivons ici auprès d'un imaginaire couple princier aux prises – qui sait– avec des oligarques ou autres blanchisseurs de fortune.
L'enjeu a des airs de « Collier de la reine » avec une échéance capitale pour le règne de sa majesté,
le personnage de Shayna a une envergure bien sympathique,
l'ensemble manque peut-être d'épaisseur, mais comme d'habitude je me suis régalée de cette fantaisie pleine de légèreté !

La princesse au petit moi est la quatrième enquête du Consul Aurel Timescu.
Mon Consul favori, à la garde-robe vestimentaire des plus insolites, va partir dans une petite principauté, le Starkenbach, aux confins de la Suisse, de l'Autriche et de l'Allemagne dans le but de retrouver la princesse, disparue depuis plusieurs jours de son royaume. Son talent d'enquêteur est demandé par le prince pour sauver la monarchie.
Je suis une fan de la première heure d'Aurel, mais dans cet opus je ne l'ai pas trouvé aussi enthousiasmant que dans les précédents. J'ai passé un moment de lecture sympathique, sans plus…
Une perte de régime de son créateur ?

Je découvre avec ce roman loufoque, le personnage décalé du Consul Aurel. Il s'agit de ses 4èmes aventures. Tout au long de ma lecture, j'ai reconnu en ce personnage décalé tant sur le plan du style que du comportement un des originaux de la ville où j'habite ce qui m'a fait sourire plus d'une fois. le style est assez ironique et le livre se lit facilement mais je dois avouer qu'il n'est pas captivant.

J'ai lu ce livre après avoir relu les deux précédents livres de la série et même si j'étais content de retrouver Aurel le Consul j'ai été quelque peu déçu par cette nouvelle aventure qui se passe contrairement aux précédents tout près de la France et qui est au final très vite résolu.

La Princesse au petit moi a été mon premier roman de Jean-Chsristophe Ruffin. C'est un auteur que l'on m'avait vivement conseillé et j'ai été plutôt déçue... Je n'ai pas spécialement apprécié le style d'écriture et j'ai trouvé l'intrigue plus que prévisible... Dommage de deviner chaque fois ce qu'il va se passer dans le chapitre suivant...
Peut-être n'était ce pas le bon roman ? J'en testerais peut être un autre de l'auteur un jour...

La princesse au petit moi (2021) est le quatrième tome des aventures du consul Timescu. Cette fois il partira dans un endroit inventé de toutes pièces par son père littéraire, la Principauté de Starkenbach au coeur des Alpes, un petit paradis fiscal où règne la princesse Hilda depuis des années, princesse qui s'est évanouie dans la nature.

C'est son mari, le prince consort Rupert, d'origine française qui va contacter Aurel suite à la recommandation d'un ancien ambassadeur français ayant eu à faire à lui au Mozambique. Car si Aurel Timescu est archi nul pour le Quai d'Orsay, il adore mener des enquêtes pour son compte, et en général il y arrive moyennant pas mal de bouteilles de Tokay bien frais et un piano pour se délier les neurones en réfléchissant au cas.

Aurel va hésiter, car il est sur le point d'être nommé quelque part, au fin fond d'un territoire là où personne ne veut y aller. Mais une intervention du prince fera qu'il pourra se rendre à la Principauté quelque temps afin de résoudre cette disparition, pour le moment ignorée de tous sauf du mari et de la secrétaire personnelle de la princesse.

Voilà, le mot est lâché. La secrétaire personnelle de la princesse est un personnage encore plus "haut en couleur" que l'ami Timescu. Il fallait y penser pour raviver la curiosité du lecteur et c'est réussi. La jeune femme en question s'appelle Shayna, elle est d'origine syrienne, a été torturée, s'entend à merveille avec la princesse pour laquelle elle éprouve une fidélité absolue, elle possède plusieurs cordes à son arc que le lecteur va découvrir au fil du récit. Elle n'a peur de rien et elle va droit au but, elle a un physique impressionnant. le pauvre Aurel Timescu sera fulminé par les flèches de Cupidon et deviendra par moments tellement ridicule. La paire s'entend bien, travaille bien ensemble et Shayna est encore plus drôle que lui car beaucoup plus déterminée.

L'enquête avancera, elle sera compliquée par moments mais tout sera dûment expliqué; pendant l'enquête Aurel aura joué beaucoup du piano et éclusé quelques caisses de Tokay. L'aventure aura peut-être un happy end inattendu avec une suite à Obock (Djibouti) si toute fois Timescu accepte la nomination du Quai d'Orsay car maintenant il est riche grâce à la générosité des Princes de Starkenbach.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..

Ce quatrième opus des enquêtes d'Aurel le consul se démarque des autres par son rythme plus lent et son intrigue moins étayée que les autres. Il s'éloigne du genre policier en explorant les mystères de la psychologie...
Ce polar demeure joyeux et le lecteur retrouve avec grand plaisir l'extravagant consul.
A Paris dans l'attente d'une nouvelle affectation, un émissaire de la Principauté de Starkenbach lui propose une mission secrète : retrouver la princesse régnante, Hilda, subitement disparue.
Sa réputation l'ayant précédé, il a obligation de résoudre ce mystère mais cette fois, avec des moyens exceptionnels, sans oublier l'accès illimité au Tokay et au piano, dont les propriétés s'avèrent nécessaires à l'exercice de son art !
Aidé de Shayna, sa secrétaire particulière, réfugiée syrienne au physique hors norme, directe dans ses approches et au parler "très infinitif", Aurel parviendra comme toujours à ses fins en découvrant l'amour en prime...
Les ressorts de l'intrigue s'orientent cette fois vers la psychologie des personnages à laquelle s'intéresse beaucoup Aurel et le Moi de la princesse Hilda sera soumis à rudes épreuves.
Le consul reste atypique, ses goûts vestimentaires déjantés, ses méthodes personnelles déroutantes et ses réseaux improbables.
Petit roman insolent et réjouissant !

Prêté par une amie qui a insisté pour que je le lise, malgré mes tentatives de botter en touche. Déjà échaudé par cet auteur avec Rouge Brésil (voir ma critique) j'ai vraiment souffert les 100 premières pages, mais bon une amie est une amie.
Je l'ai fini comme on regarde, comme on se laisse prendre par un téléfilm TV. Moins pire que je le pensais, j'ai fini sans effort ce "RUFFIN et le sceptre d'ottokar" croisé de "l'enquête corse" de Pétillon. Une intrigue simple, écrit gros, où les gentils gagnent à la fin.
Se lit comme on boit un rosé tiré d'un cubi, bien frais un soir d'été.

J'ai lu ce roman comme un conte, car l'intrigue n'est pas très plausible, pas plus que le personnage d'Aurel, que j'ai trouvé plus agaçant que drôle. Il reste que le style de Jean-Christophe Rufin est une merveille, et la finesse de ses descriptions, de paysages, de personnages ou de sentiments, est toujours un régal. Rien que pour cela j'ai lu le livre jusqu'au bout, mais il ne me laissera pas un souvenir impérissable.

J‘adore les aventures du consul Aurel. Celui-ci n'est pas celui que j'ai le plus aimé parmi les 5 tomes mais l'écriture fluide et de qualité de JC Rufin m'emporte toujours.

Il est plus difficile d'apprendre des choses intéressantes que dans les autres tomes mais je resterai fidèle à Aurel. Je suis toujours sûre de passer un bon moment avec lui.