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3,64

sur 479 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quatrième enquête policière du consul Aurel Timescu, La princesse au petit moi entraîne le lecteur au Starkenbach, principauté d'Europe coincée entre Suisse, Autriche et Allemagne ; autant dire au Liechtenstein.

Pour une fois, Aurel n'y est pas envoyé par punition de sa fainéantise (calculée) ou de ses maladresses, mais invité par le prince consort : la princesse régnante a disparu et, même si son rôle reste essentiellement de représentation, le sort de la monarchie est entre les mains d'Aurel. Seul son esprit un peu perturbé (surtout après quelques bouteilles de Tokay), sa capacité à savoir écouter et à se mettre à la place de ses interlocuteurs, peut lui permettre de retrouver la dirigeante de ce micro-état, autour duquel rôdent des intérêts attirés par ce paradis fiscal.

Le début du récit m'a inévitablement rappelé Enquête au Paradis, la BD de Pétillon, où Jack Palmer tente, avec toute sa maladresse, de percer les secrets du Bürgenzell, autre cousin du Liechtenstein. La BD de Pétillon insistait sur la contexte financier. Rufin, lui, brode sur les relations personnelles entre les membres de la famille royale et leur entourage.

Distrayant, détendant, ce nouveau récit manque toutefois de dynamisme et Aurel finit par trop faire le clown avec ses (non) choix vestimentaires. Des quatre enquêtes que Rufin lui a consacré, il s'agit certainement de la plus faible.
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Quatrième opus des aventures du Consul Aurel Timescu.  Après avoir écumé la Guinée, le Mozambique et l'Azerbaïdjan,  notre consul se retrouve dans la fictionnelle principauté de Starkenbach entre Suisse, Allemagne et Autriche.
Son Altesse la Princesse de Starkenbach à manqué à tous ses devoirs en disparaissant .Son mari,le prince consort est dans tous ces états. Sur recommandation d'un ancien ambassadeur,  Autel Timescu est mandaté en principauté pour retrouver la Princesse.
Comme à l'habitude notre brave consul denouera les fils de cette histoire au son de son piano et dans les volutes de vin blanc et de Tokay.
Malheureusement cette histoire n'a pas le charme des trois précédentes.
Est le choix d'une principauté d'opérette ? d' une intrigue bien légère ? d'une langueur  et longueur dans le roman ?
Est ce un manque d'exotisme  ?
Le tout certainement.
En tout cas La princesse au petit moi reste un petit roman. Jean Christophe Rufin nous avait habitué à  mieux.
Le monde des ambassades dans des pays éxotiques lui sied mieux que les palais royaux d'une principauté.
Il semblerait qu'Aurel Timescu soit en partance pour Obock.
La corne de l'Afrique, la Mer Rouge. Tout cela est prometteur.
Aurel ne saurait nous décevoir deux fois de suite.
Alors en attendant, que diriez vous d'un bon verre de Tokay
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Bien entendu, les aventures d'Aurel Timescu, diplomate dégingandé créé par Jean-Christophe Rufin, n'appartiennent pas à la "grande" littérature mais plutôt au divertissement élégant avec quelques éléments policiers pour pimenter les intrigues. Quatrième ouvrage de la série, La princesse au petit moi nous transporte pour la première fois dans une contrée imaginaire, une principauté dont les caractéristiques ressemblent fort à celles du Liechtenstein. La description de ce nouveau terrain de jeux d'Aurel est moins étoffée que dans les titres précédents de Rufin, tant il est vrai qu'il y a peu à dire des us et coutumes un tel micro-état. L'action se déplace donc à Paris et en Corse à la recherche de la souveraine du pays qui s'est volatilisée sans laisser d'adresse. le récit est plaisant et un brin nonchalant avec notre héros toujours aussi dépenaillé, amateur de vin blanc (du Tokay, de préférence) et joueur de piano, à l'occasion. Rufin parait beaucoup s'amuser quand il décrit ce personnage grotesque et il semble même qu'il accentue son ridicule dans ce nouveau récit. Attention quand même à ne pas trop le rabaisser, il en perdrait de son humanité naïve à la Oliver Hardy. En revanche, lui adjoindre une provisoire compagne d'enquête, au physique de walkyrie, est plutôt une bonne idée car le duo fonctionne très bien, comme une alliance quelque peu monstrueuse de compétences. Entre deux lectures plus "sérieuses", La princesse au petit moi fait parfaitement l'affaire si l'on est d'avis que la légèreté n'est pas un gros mot en littérature.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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Aurel Timescu, anti-héros aux allures dépenaillées, grand buveur de Tokay et pianiste fou, est convié dans la principauté imaginaire de Starkenbach, située entre la Suisse, l'Autriche et l'Allemagne. le prince consort compte sur lui pour retrouver son épouse dont il est sans nouvelles depuis plusieurs jours.
Jean-Christophe Rufin nous entraîne dans l'univers des princes et des princesses, qui ne sont pas toujours à la fête dans leur prison protocolaire dorée et leurs micro-Etats très "argentés".

Ce roman se lit avec plaisir, souvent avec le sourire aux lèvres.
L'écriture parfaite est au rendez-vous.
Ce n'est cependant pas, loin de là, la meilleure façon de découvrir l'auteur.
Nous sommes bien en-deçà de « Rouge Brésil », « Katiba » ou « le collier rouge ».
A réserver pour un moment de détente sans prise de tête.
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C'est quand même une belle déception! J'aime Ruffin quand il écrit sur le chemin de St Jacques ou quand il fait des romans d'anticipation ( proche) .Mais là , franchement ...pas grand chose à retenir. l'histoire est invraisemblable, aucun personnage n'est crédible . On pourrait apprécier si cela était écrit au deuxième degré...mais soit je n'ai pas trouvé la clé pour cette lecture soit ce n'était pas l'intention de l'auteur....à oublier vite!
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Première lecture de l'année 2024, qu'on peut qualifier de légère et divertissante...

Je ne connaissais pas le consul Aurel Timescu, alors que "La princesse au petit moi" constitue le quatrième volet de ses aventures. le voici ici chargé par les plus hautes instances du Starkenbach, un micro-état d'Europe, de retrouver la princesse Hilda, qui s'est volatilisée...

Voici une lecture sans prise de tête (probablement assez vite oubliée...), avec un personnage central assez atypique, dont les compétences réelles m'échappent encore... mais qui possède un goût certain pour le vin blanc, au regard des litres ingurgités durant cette aventure !
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Un nouvel épisode des aventures d'Aurel Timescu dans la principauté de Starkenbach et dont la mission consiste a retrouver la princesse Hilda qui a disparu. On retrouve avec plaisir ce quinquagénaire original, fidèle à ses tenues vestimentaires approximatives, son addiction au tokay bien frais et son goût pour la pratique du piano. Une ambiance de bande dessinée avec quelques personnages bien campés, comme le prince Rupert et Shayna la réfugiée syrienne confidente de la princesse complète le décor de cette histoire abracadabrantesque qui se lit avec plaisir grâce à la plume facétieuse de l'auteur, qui sans forcer son talent rafle encore une fois la mise ! Un bémol toutefois : le langage de Shayna qui ne parle pas très bien le français rappelle un peu trop celui prêté péjorativement à l'africain. Peut-être faut-il y voir un humour au second degré que, pour ma part je n'ai pas perçu.
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On confie cette fois une enquête à Timescu dans la principauté de Starkenbach. La princesse a disparu. On craint pour elle mais Timescu se charge de découvrir les différents endroits où celle-ci séjourne pour mieux la connaître. On voyage ainsi entre Paris et la Corse. Il comprend vite (même s'il paraît peu finaud et est perpétuellement maladroit ; du style Pierre Richard), qu'un homme se cache derrière tout ça. Et quel homme ! Finalement, la princesse est en danger mais Timescu va tout faire pour la sauver.
Une lecture simple qui m'a fait un peu sourire mais c'était mon premier Timescu et je ne risque pas de replonger aussi rapidement dans une nouvelle enquête, un peu trop enfantine à mon goût.
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Avec « La princesse au petit moi », Jean Christophe Rufin poursuit les aventures d'Aurel Timescu, anti-héros et enquêteur « malgré lui ». La souveraine de la Principauté de Starkenbach , micro-état européen, a disparu. Aurel Timescu est missionné pour la retrouver. le personnage paraît surgir de bandes dessinées ; il est maladroit, gaffeur, en total décalage avec les moeurs d'une cour princière. Soutenu par le vin Tokay, et la pratique du piano-bar, il est emporté par l'intrigue et les évènements. Guidé par une collaboratrice de la princesse, il démêle les fils d'une affaire d'état. L'humour, les situations cocasses donnent un ton plaisant au roman. Les références aux us et coutumes de petits états européens voisins ne manquent pas. Mais l'histoire suit un schéma narratif peu original ; divertissant, sans plus….
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Je découvre pour la 1re fois Aurel Timescu, ce personnage ahurissant de consul détective, sans avoir lu les autres ouvrages où il apparaissait.
C'est truculent. Un anti-héros mal fagoté qui semble au départ assez crétin, alcoolique, paresseux... On le découvre ici dans l'univers figé des palais impériaux, dans les intrigues de couloirs et de pouvoirs, où se mêlent politique, amours et devoirs, corruption, trahison. Avec de petites excursions plus citadines ou plus campagnardes toutefois, pour se dépayser. le côté amusant, pittoresque du récit dévoile cependant les travers d'une vie rigide, archaïque, d'une politique aléatoire dépendant de rivalité, et de principes désuets.
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