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Citations sur Le labyrinthe des esprits (223)

(Fermin et Fernandido sont en pleine discussion après un moment riche en événements)

Fermin s'assit et il contempla ce garçon qui lui devenait sympathique. Il ressemblait tellement à Daniel plus jeune.
- Vous êtes quelqu'un de bien Fernandido. Alicia sera fier de vous.
- Si elle survit !
- Elle survivra. Je l'ai déjà vu revenir d'entre les morts. Et quand on apprend le truc, on ne l'oublie plus. Je parle par expérience. Réssusciter, c'est un peu comme faire du vélo ou dégraffer le soutien-gorge d'une fille d'une seule main. Le tout, c'est de piger le truc.
Fernandido esquissa un pauvre sourire.
- Comment fait-on ?
- Ne me dites pas que vous ne savez pas monter sur un vélo ?
- Pour dégraffer un soutien-gorge d'une seule main, je veux dire.
Fermin lui tapota le genou et lui fit un clin d'œil complice.
- Nous avons beaucoup de choses à nous dire vous et moi.
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En chemin pour ce qui pouvrait bien être le dernier jour de sa courte existence, il se dit que grâce à Alicia, il avait au moins appris deux choses utiles qui lui serviraient à jamais s'il survivait. Premièrement à mentir. Deuxièmement, et il le ressentait encore dans sa chair, que les serments sont un peu comme les cœurs : une fois passée la première rupture, les autres, c'est du gâteau !
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- Vous êtes très élégante. Un rendez-vous galant ?
- Mieux ! Un rendez-vous avec des livres.
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Il la sentit dans son absence, sans avoir besoin de la voir ...
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Quiconque ayant vécu une guerre les yeux grands ouverts ne peut plus croire que les humains sont meilleurs que n'importe quel autre animal.
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Le niveau de barbarie d’une société se mesurait à la distance que l’on tentait de mettre les femmes et les livres. « Rien n’ effraie davantage un barbare qu’une femme sachant lire, écrire et penser. Et qui, en outre, montre ses genoux ».
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Selon Mme Lorena, le niveau de barbarie d'une société se mesurait à la distance que l'on tentait de mettre entre les femmes et les livres.
.../...
Elle fut emprisonnée pendant la guerre, et ils ont prétendu qu'elle s'était pendue.
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(Par téléphone, Fermin relate à Béa les derniers événements et coordonne la mise en place d'actions efficaces en adéquation avec l'urgence de la situation)

- Je suis précisément en train d'élaborer une stratégie.
- Dieu nous en préserve !
- Femme de peu de foi !
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- Je crains d'avoir été la victime d'une mauvaise blague, dit Alicia.
- Qui ne l'a jamais été. C'est l'essence même de la vie.
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Actes Sud, p. 808

« Selon mon plan infaillible, le premier tome serait centré sur l'histoire d'un lecteur, mon père en l'occurrence, et de la façon dont il avait découvert le monde des livres et, par extension, la vie dans sa jeunesse à travers un roman énigmatique écrit par un auteur inconnu qui cachait un incroyable mystère à faire dresser les cheveux sur la tête. Tout cela donnerait lieu à la construction, d'un trait de plume, d'un roman combinant tous les genres existants et encore à inventer.
[...]
Le deuxième tome serait imprégné d'un arrière-goût morbide et sinistre destiné à titiller le lecteur conventionnel. Il raconterait la macabre aventure d'un romancier maudit — hommage à David Martin —, lequel décrirait à la première personne comment il avait perdu la raison, entraînant le lecteur dans sa descente aux enfers, dans sa propre folie, et devenant un narrateur moins fiable encore que le prince des ténèbres qui passerait aussi par ces pages. Ou pas. L'ensemble composerait en effet un jeu où il reviendrait au lecteur de compléter le puzzle et de décider du livre qu'il lirait.
[...]
En supposant que le lecteur aura survécu aux deux premiers volumes et qu'il n'aura pas décidé de remonter dans le tramway du “happy end”, le troisième tome nous sauverait momentanément du séjour des morts et nous offrirait l'histoire d'un personnage. Le personnage par excellence, et la voix de la conscience officielle de l'histoire, je veux parler de mon oncle adoptif : Firmin Romero de Torres. Son récit dépeindrait avec un esprit picaresque la façon dont il était devenu ce personnage. Ses nombreuses aventures au long des plus troubles années du siècle révéleraient également les lignes qui relient entre elles toutes les parties du labyrinthe.
[...]
— Comment finira cette monstruosité ?
— En feu d'artifice, avec un grand orchestre et la puissance de la machinerie à toute vapeur.
La quatrième livraison, formidablement virulente et saupoudrée de tous les parfums des précédentes, nous conduira enfin au centre du mystère et nous révélera tous les secrets de la bouche de mon ange des ténèbres préférée, Alicia Gris. La saga comprendra des scélérats et des héros, et mille tunnels grâce auxquels le lecteur pourra explorer une trame kaléidoscopique pareille à la vision féérique que j'avais découverte avec mon père au cœur du Cimetière des Livres oubliés. »
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