Maintenez la masse testiculaire éloignée du gouvernail et vous arriverez à bon port
Le bonheur, ou ce qui y ressemble le plus pour toute créature pensante, à savoir la paix de l'esprit, est ce qui s'évanouit sur le chemin qui conduit de la croyance au savoir.
Une histoire n’a ni début ni fin, seulement des portes d’entrée.
Une histoire est un labyrinthe sans fin de mots, d’images et de pensées réunis pour nous révéler la vérité invisible sur nous-mêmes. En définitive, une histoire est une conversation entre une personne qui raconte et une personne qui écoute. Or un narrateur ne peut conter que dans la mesure de ses capacités, et un lecteur ne lit que ce qui est déjà écrit dans son âme.
Telle est la règle d’or sur laquelle repose tout artifice d’encre et de papier, parce que lorsque les lumières s’éteignent, que la musique cesse, que le parterre se vide, seul compte le mirage demeurant gravé dans le théâtre de l’imagination interne de tout lecteur. Et également l’espoir de tout faiseur de contes : que le lecteur ait ouvert son cœur à l’une de ses créatures de papier et lui ait confié quelque chose de lui-même pour le rendre immortel, ne fût-ce que pendant quelques minutes.
Cela étant dit de façon plus grave que ne le mériterait sans doute le sujet, mieux vaut atterrir au ras de la page et demander à l’ami lecteur de nous accompagner jusqu’à la fin de cette histoire et de nous aider à trouver le plus difficile pour un pauvre narrateur pris dans son propre labyrinthe : la porte de sortie.
Le monde est plein de charlatans avides de remplir le cerveau de l'homme respectable d'âneries qui leur conviennent pour rester assis sur le baudet, la carotte à portée de main.
La quatrième livraison, formidablement virulente et saupoudrée de tous les parfums des précédentes, nous conduira enfin au centre du mystère et nous révélera tous les secrets de la bouche de mon ange des ténèbres préférée, Alicia Gris. La saga comprendra des scélérats et des héros, et mille tunnels grâce auxquels le lecteur pourra explorer une trame kaléidoscopique pareille à la vision féerique que j’avais découverte avec mon père au cœur du Cimetière des Livres oubliés.
Les sages reconnaissent quand il leur arrive de se tromper, alors que les imbéciles se trompent tout le temps sans jamais l’admettre, convaincus qu’ils sont d’avoir toujours raison.
La parole se donne à qui tient la sienne.
Chaque livre, chaque tome que tu vois a une âme. L'âme de celui qui l'a écrit et l'âme de ceux qui l'on lu, ont vécu et ont rêvé avec lui. Toutes les fois qu'un livre change de mains, toutes les fois que quelqu'un parcourt ses pages, son esprit grandit et devient plus fort."
Il comprit alors que le temps s'écoule toujours à une vitesse inversement proportionnelle à la nécessité de celui qui attend.
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Utilisez la tête que Dieu a posée sur vos cervicales et rédigez vous-même le livret.Le monde est plein de charlatans avides de remplir le cerveau de l'homme respectable d'âneries qui leur conviennent pour rester assis sur le baudet, la carotte à portée de main. Vous comprenez?