Super hôte

Après avoir eu il y a fort fort longtemps un coup de foudre pour Nothing Hill, j'ai succombé au charme de Bennett et de son quartier me demandant parfois si Hugh Grant n'avait pas pris possession de ce corps.

Bennett est un peu perdu, un peu maladroit mais c'est avec beaucoup d'humour qu'il partage avec nous son expérience de super hôte.

À chaque nouveau locataire, une nouvelle expérience humaine.


À force d'espionner ses pensionnaires, il se rends bien compte qu'ils ont également apporté quelques douleurs dans leur valise et qu'ils comptent bien ne pas repartir avec. Une pause transitoire pour faire le point et décider de la suite.

De son côté, il gère autant que faire se peut son divorce, souhaitant surtout rester proche de sa fille, cherchant toujours l'inspiration pour ses toiles et enfin mettre un terme aux dures conditions des artistes, qui passent très vite dans l'oubli.


On s'imagine très bien parcourir Londres au côté de Bennett, et pourquoi pas séjourner dans sa maison tout en sachant désormais que sa curiosité n'a rien de déplacée. Mais de delà à poser pour sa prochaine toile, là c'est une autre histoire. Heureusement je crois qu'il a trouvé sa nouvelle muse.


Kate Russo toute aussi talentueuse que son père Richard, nous offre à travers ce roman, une fresque qui ne manque pas d'humour, ni de suspens tout en sondant avec profondeur la nature humaine, parfois malmenée par la vie, tout en explorant la condition des artistes.

Un Super hôte qui mérite une flopée d'étoiles, tant ce roman est aussi réjouissant qu'un agréable séjour.

N'hésitez pas à parcourir ces pages, vous n'êtes pas à l'abri d'une belle rencontre et de faire connaissance avec une nouvelle plume de la famille Russo.
Kate digne fille de son père.

Lien : https://madosedencre.over-bl..

Traduit par Séverine Weiss

Bennett est un quinquagénaire londonnien, peintre reconnu par le passé mais aujourd'hui un peu oubli. Il est aussi père de Mia, étudiante en beaux arts, et divorcé d'Eliza, qui a mis un océan entre eux. Pour subsister, il reste à Bennett la maison aujourd'hui trop grande pour lui tout seul. Il la loue aux touristes via le site AirBed et habite dans son atelier quand il a des clients.



Ce sont des femmes qui franchissent le pas de porte de Bennett. Pas pour des histoires de coeur, a priori, même si le peintre a souvent l'oeil qui traîne et une imagination débordante ! C'est ailleurs, dans un bar à vin de Soho, que notre homme désabusé et perdu va faire une rencontre qui va changer le cours de son existence.



Super Hôte est un roman londonien écrit par une Américaine. le premier roman de Kate Russo dont la liberté de ton m'a suprise dès l'incipit. C'est une histoire de solitudes, mais le ton est sarcastique, drôle et tendre à la fois. Une comédie romantique à la tonalité made in England en fait.



Bennett veut plus que tout garder son statut de "super hôte" sur le site d'AirBed, ce qui l'amène à ne pas refuser des hôtes dont a priori il ne veut pas du tout. Comme cette drôle de femme qui lui écrit comme s'il était un vieux pote, avec sa robe portefeuille, il ne la sent pas du tout... Et il y a Claire, la barmaid de Soho, qui lui inspire un tableau qui purrait relancer sa carrière. Même s'il n'y croit pas. Bennett a un côté Calimero rigolo....



Kate Russo brosse une galerie de portraits truculents. Si j'ai eu une petite baisse de régime au milieu de l'histoire, j'avoue m'être ensuite beaucoup amusée et attachée à Bennett, un papa perdu face à une fille qui devient adulte et un divorcé qui n'a plus confiance en lui. Pourtant, à la cinquantaine, la vie est loin d'être finie !



Une histoire rythmée, un comique de situation engendré par la marche forcée de Bennett dans les événements auxquels il doit faire face Kate Russo joue à merveille avec l'être et le paraître.



Un roman qui plaira à celles et ceux qui cherchent un ton léger et drôle pour aborder des sujets tout à fait sérieux.

Lien : http://milleetunelecturesdem..

Il s'agit du premier roman de Kate Russo, fille de Richard Russo.
L'action se situe à Londres, où Bennett Driscoll, artiste peintre célèbre autrefois, se voit contraint par son divorce de louer sur Airbed (copie conforme du site de locations de vacances bien connu) sa grande maison de la banlieue chic et de se replier dans son atelier, au fond du jardin.

Les locataires se succèdent, chacune avec ses problématiques personnelles, et Bennett les épie aussi discrètement que possible, depuis l'atelier. Un des charmes du roman consiste d'ailleurs dans l'accès aux pensées intimes du héros, à son monologue intérieur, et à ses doutes, ses atermoiements, ses ruses et ses lâchetés.

L'autrice se glisse sans effort apparent sans la peau de ce quinquagénaire naïf et déprimé, aux problèmes à la fois existentiels et amoureux (la difficulté de faire des choix dans la vie et de les assumer ensuite). Beaucoup d'humour, des portraits truculents et des personnages attachants, des rencontres qui font évoluer Bennett, mais aussi les autres personnages, des regards croisés de part et d'autre de la grande maison et de l'atelier, l'analyse du caractère douloureux de la création artistique, la solitude et l'individualisme dans notre monde actuel, la description d'une ville de Londres fascinante, en font un roman réussi, savoureux et pertinent.

J'abandonne cette lecture aux alentours des 150 pages, déçue de n'avoir quasiment rien lu en rapport avec ce qui, je le croyais, devait être le sujet du livre : les rencontres d'un hôte dans son Airbnb londonien (enfin, Airbed pardon), avec la promesse d'une rencontre encore plus jolie que les autres.

À 150 pages, je n'ai quasiment rien lu en rapport avec le sujet initial. J'ai lu de nombreuses descriptions de personnages, de faits et de lieux, c'est long, c'est long, c'est long, et je n'arrive pas à me plonger ni dans l'histoire du roman, ni dans celles des personnages.

Cerise sur le toit de l'Airbed, et non des moindres : la vulgarité, beaucoup trop présente, et ce, dès la toute première page. Cela doit être un style, mais personnellement ce style ne me convient pas.

Clairement, je ne m'attendais pas à ça, et je pars voguer vers d'autres lectures, certainement plus passionnantes ou plus jolies.

Déception... Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire et surtout je n'ai ressenti aucun attachement pour les personnages et notamment Bennett, cet homme qui loue sa maison et autour duquel tourne l'histoire.
J'ai aussi eu beaucoup de mal avec l'écriture...
Pourtant le point de départ de l'histoire était intéressant. Mais j'ai trouvé le personnage de Bennett antipathique et j'ai souvent eu envie de le secouer... Cet énervement contre le personnage a eu raison de ma lecture.
Au suivant...

Bennett est peintre mais sa carrière est en suspend : depuis son divorce, il est obligé de louer sa maison pour subvenir à ses besoins. La narration présente donc à la fois des chapitres du point de vue de Bennett où l'on en apprend plus sur lui (sa vie, ses regrets, ses relations amoureuses, sa carrière) mais aussi nous permettent de suivre (sur un seul chapitre) des locataires. Mon seul regret, c'est que j'aurai bien voulu avoir la suite (qu'arrive-t-il aux locataires quand ils repartent chez eux ??? ce sont tous des gens "à problèmes" qui sont décrits de façon très humaine (des toc, une histoire d'amour pourrie, etc) et j'aurai bien voulu savoir comment ils s'en sortent, après, finalement. Dans le sillon de Bennett, on a sa fille, sa nouvelle petite amie... le style est plaisant, drôle, ça se lit tout seul, une belle réussite pour un premier roman !

J'aime pas, j'aime pas, j'aime pas. Quel ennui !
On suit Bennet qui se réfugie dans sa cabane aménagée au fond de son jardin lorsqu'il loue sa maison depuis qu'il n'a plus de succès en tant que peintre et depuis son divorce aussi. Il faut bien avoir quelques revenus.
C'est un personnage qui a très peu d'intérêt pour les autres et leurs désirs. Sauf pour sa fille Mia.
Pourtant, il est gentil, attentionné, mais bien maladroit dans ses rapports sociaux. Une fois qu'on a dit ça, on a tout dit, il ne se passe pas grand chose. J'ai donc abandonné cette lecture ennuyeuse. Je passe à autre chose.

Amateur d'humour « british », welcome chez Bennett Driscoll ! Sa maison en plein coeur de Londres vous accueillera le temps d'un week-end. Faites bouillir un peu d'eau pour le thé, dégustez-le sous un plaid dans votre canapé et plongez-vous dans Super Hôte sans plus attendre. Super Hôte est un roman qui fait du bien. Les personnages sont bien campés et attachants, les thématiques abordées avec beaucoup d'humour anglais posent avec légèreté des questions plus profondes qu'il n'y parait. A déguster!

Bennett Driscoll, un homme en pleine rupture, qui se retrouve confronté a une vie de célibataire, après avoir été un peintre très en vogue.
Parfois un peu naïf parfois très maladroit, il a du mal a exprimer ses sentiments et ce qu'il souhaite vraiment, mais le sait-il au moins?
le vie Londonienne est assez bien dépeinte, un peu moins les différents hôtes
plus extravagants les uns que les autres, je veux bien que parfois les êtres sont compliqués, mais là vraiment c'est collector!
on rentre dans ce livre, même si on n'y croit pas pleinement, certaines situations sont drôles d'autres grotesques, mais ce qui est certains c'est que les vrais proprios de chambres d'hôtes ne s'y reconnaitront pas.
c'est tout de même bien distrayant on passe un bon moment, même si je ne retrouve les éloges tambourinantes que j'ai lu lire.

Ce roman est une belle immersion dans Londres, le temps de plusieurs location via Airbed.

On croise les locataires de cette maison, leur histoire de vie mais surtout la vie de peintre Benett.

Comment il en est arrivé à devoir louer sa maison, pour vivre, survivre ?

Le livre se lit bien mais si ça manque un peu de chapitre pour aérer la lecture. J'ai vraiment bien aimé partager ces quelques pages avec ces locataires et Benett