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sur 401 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je réussis à démontrer qu'à la manière des mots identiques exprimant des convictions différentes, les religions partageaient les mêmes veines dans lesquelles coulaient la source unique de l'émerveillement.
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Un avis plutôt mitigé pour cette lecture.
L'histoire vraie mais romancée, de Wu Zetian (624-705), fille de magistrat qui, de concubine du rang le plus bas, deviendra la seule femme "empereur" de chine de 690 à 705.
Le récit de cette ascension aurait pu être beaucoup plus passionnant. Les sentiments pour le personnage sont ambigus... ni on l'aime, ni on la déteste (il y aurait pourtant de quoi). Alors que la narration est à la première personne du singulier, les événements politiques, les intrigues, les liaisons défilent sans que l'on ressente les sentiments de Wu et cela empêche que l'on s'y attache vraiment.
Mais ce livre reste intéressant pour le dépaysement, le coté historique, les descriptions d'une époque et d'un monde tellement lointain du notre.
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Après « La joueuse de go », nouveau retour aux origines pour Shan Sa qui choisit avec « Impératrice » de nous relater la vie de Wu Zetian, cette femme au destin hors du commun qui devint au VIIe siècle après JC la seule impératrice de toute l'histoire de la Chine. A travers ce roman c'est tout le parcours de ce personnage exceptionnel qui défile devant nos yeux, de son entrée dans le gynécée de l'empereur en tant que courtisane à sa relation privilégiée entretenue avec le dauphin et futur empereur Gaozong, en passant par son ascension du statut de concubine à celui d'épouse puis de celui d'impératrice consort à, enfin, celui d'empereur de plein droit. Complots, amours, amitiés, trahisons..., tous les éléments sont réunis pour faire de cette histoire un roman captivant. Il faut dire que l'ascension de cette impératrice ne se fit pas du jour au lendemain ni sans faire couler un peu de sang...

Alors que la figure de Wu Zetian est, depuis toujours, entourée d'une aura noire, comme c'est le cas de la plupart des femmes qui osèrent secouer à l'époque le joug de la domination masculine et parvinrent à véritablement exercer le pouvoir, Shan Sa brosse ici un portrait tout en nuance et réhabilite ainsi ce personnage très décrié. L'héroïne est ainsi très attachante et, si on désapprouve parfois certains de ses actes, elle parvient sans peine à nous émouvoir. A travers le destin de cette femme d'exception l'auteur nous offre également une vision détaillée et captivante de la Chine du VIIe siècle et surtout de la vie au coeur de la Cité Interdite avec ses rituels et ses traditions à propos desquels on sent bien le sérieux travail de recherche effectué. La plume de Shan Sa se révèle quant à elle toujours aussi agréable, fluide et surtout pleine de poésie. A noter que le roman a été décoré en 2005 par le prix des lecteurs du Livre de Poche.
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C'est un roman tumultueux, très riche, d'une lecture facile même si l'on n'a aucune notion d'histoire de la Chine (ce qui est mon cas). C'est instructif sur les moeurs de la Cité interdite (assez surprenantes parfois pour les neophytes). L'histoire d'une femme libre qui se bat contre les carcans de son époque. Un personnage complexe qui finira par être comme ceux qu'elle haïssait. Une réflexion sur le Pouvoir. Un très agréable moment de lecture.

Ce roman a obtenu le Prix des Lecteurs 2005 (Livre de Poche). le livre-type à emmener si l'on projette un voyage en Chine !
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Finalement, c'était moins pire que je le redoutais mais, moins de dix jours après la fin de ma lecture (oui, j'ai du retard dans mes billets !), je me rends compte que mes souvenirs sont assez vagues. Soit mon cerveau est overbooké, soit, décidément, lorsque je lis du Shan Sa, ça rentre par une oreille (enfin par un oeil pour le coup !) et ça ressort immédiatement par l'autre. Je n'ai pas détesté cette lecture, mais je ne l'ai pas non plus adorée.
[...]
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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Shan Sa retrace la vie de Wu Ze Tian, la seule femme devenue impératrice dans la Chine du VIIème siècle. Un destin exceptionnel, hors du commun, l'a menée jusqu'au pouvoir suprême dans une société et une époque où les femmes étaient vouées à enfanter et procurer du plaisir, qu'il soit sensuel ou artistique.


Lumière (Wu Ze Tian) sera admise au gynécée de l'Empereur, où vivent dix mille femmes, où seulement quelques unes auront l'honneur d'être distinguées pour honorer la couche impériale. L'ambiance y est suave, indolente, délétère, intrigante, saturée de rivalités pour ces femmes qui se languissent dans une seule attente : être distinguée et surtout enfanter un fils.

Lumière ne sera jamais appelée dans la chambre impériale, mais deviendra l'amie puis, plus tard, la Concubine du Fils Suprême. La dévotion, la soumission que lui montrera le jeune Empereur la mènera jusqu'au trône impérial.

Au cours d'un règne sans partage de 50 ans, elle fondera la dynastie des Zhou, régira le pays d'une main de fer. Son intelligence, son charisme feront d'elle une femme élevée au rang de divinité par la cour et son peuple. Son ascension la mènera au dessus des simples mortels, mais lui coûtera son humanité, ses amis, sa famille, qu'elle n'hésitera plus à éliminer au nom d'une raison d'état qui primera toujours sur les sentiments.

C'est une immersion totale dans les coutumes, les usages, les comportements chinois de l'époque. Shan Sa plonge dans les fastes protocolaires, les processions somptueuses, les codes séculaires qui régissent la vie à la Cité Impériale comme la vie des campagnes.

Images de prospérité, de codes fastueux et grandioses, le voyage est certes agréable. La réflexion sur le pouvoir est omniprésente, le reniement des sentiments personnels au nom du devoir et de l'intérêt de la nation est habilement amené.

En revanche, la narration, d'un bout à l'autre menée à la première personne du singulier, rend le tout mollement monotone, monocorde, et de ce fait trop subjectif pour être qualifié de très bon roman.

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