Impératrice

Une biographie un peu trop distante pour moi, je me perds dans les "prénoms" qui se superposent, dans la chronologie des faits et la portée des rites, des sacréments. Je me plais à découvrir la Chine du VIIe siècle, ayant visité la cité interdite il m'a paru interessant de mettre plus d'histoire dans ces murs et je suis comme stupéfaite de voir autant de codes, de castes, d'unions stratégiques pour l'empire. Autant de faste dans les décors, de figurants qui gravitent, de sors scellés. J'apprends plein de chose au fur à mesure que je m'accroche au déroulé du récit, mais je fatigue, la lecture me disperse et finalement je ne retiens pas grand chose. Je m'accroche avec un moteur de recherche en support de compréhension mais ça ne suffit pas. Peut être que je suis trop néophyte pour ce roman. Il m'a paru inaccessible.

L'on ne peut ôter à Shan Sa son style poétique, sa maîtrise des rythmes, des métaphores, des anaphores. Un style qui sied bien à l'histoire qu'elle nous raconte, une histoire de pouvoir, de solitude, où la volonté d'une femme la hisse jusqu'au sommet, dû-t-elle faire le sacrifice de sa famille, de ses proches, de sa vie personnelle.
Cependant, malgré tous les ingrédients prometteurs dont disposait Shan Sa (un style bien à elle, une histoire hors-du-commun, une héroïne exceptionnelle, un univers passionnant), ce livre nous laisse sur notre faim, et à vrai dire, souvent on s'y ennuie. Il n'y a nulle "passion" dans ce livre, l'histoire se traîne avec langueur, et l'on a qu'une hâte, que la dernière page soit tournée pour pouvoir passer à autre chose. Une déception, donc, bien que ce livre soit tout de même intéressant.
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Le premier chapitre est magnifique. C'est pour cela que j'ai lu jusqu'au bout ce roman : j'espérais y retrouver la magie des première pages. Mais non. Ou peut-être dans les toutes dernières lignes... qui ont été particulièrement longues à atteindre.... Absolument tout est sujet, dans ce texte, à métaphore : un grain de riz devient un diamant de la terre, les femmes sont les champs fertiles de la vie, un homme fort est un taureau, les regards assassins sont des éclairs de lumière... Ce qui à la longue agace... On s'égare dans les noms des personnages, dans les trahisons multiples, les héritiers probables.
A mon avis, rien à voir avec "la joueuse de go" qui m'avait littéralement envoûtée...

Histoire pleine de poésies , on y retrouve l'univers précieux et raffiné de la chine. L'histoire est un peu répétitive et prévisible, le nombre de personnages, concubines, épouses, ministres nuise à la fluidité du récit.
Certains passages sont de peu d'intérêt et aurait pu être supprimés. J'ai été emballée par le début mais vite énnuyé au fil des pages. le personnage perd fraîcheur et naturel pour devenir une vieille Impératrice assez pitoyable et aigrie .
Pas mal.... mais sans plus.

J'ai eu un peu de mal à m'y retrouver parfois, je ne connais pas assez bien l'histoire de la chine, j'ai donc été pioché dans l'encyclopédie des documents sur les premières dynasties. le roman commence en 625 ap. JC pendant la dynastie Tang et relate la vie d'une femme devenue impératrice et qui a fait beaucoup de chose pour son pays.

Après une enfance dans la misère, sa vie va basculer quand elle rentre dans la cité interdite comme concubine de l'empereur Taizong mais c'est auprès de son fils Gaozong qu'elle connaîtra l'amour. A la mort de Taizong, les femmes du gynécée impérial doivent se retirer de la cité interdite et laisser un nouveau gynécée s'installait. Notre héroïne, passera 3 ans au monastère avant que Gaozong, nouvel empereur la reconduise dans la cité impériale, cet acte était très audacieux, et cette audace va amener Zu à devenir impératrice....


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