Jacqueline m'explique que le jeune homme à peine descendu du train, ma grand-mère s'est littéralement métamorphosée.
Elle était en proie à une émotion soudaine, comme dans ces films où le temps s'arrête parce que les deux protagonistes ont un coup de foudre. Il faut dire qu'Aïssam était très beau.
— Félicitations, Papa, tu ne l’as pas tué.
À travers la vitre embuée, je distingue la silhouette de Philippe qui s’éloigne dans la nuit.
— Je sais me tenir en public, me répond mon père. En revanche, je ne garantis pas qu’il ne retrouvera pas un de ses pneus crevés.
Il avale tranquillement une gorgée de bière.
— Tu n’as quand même pas fait ça ? je l’interroge, horrifiée par cette pensée.
— Mais non, andouille ! dit-il en riant. Je ne tiens pas à le voir s’éterniser dans le coin. Je suis un homme, j’ai besoin de fanfaronner pour prouver ma propre valeur.
— Quand un homme et une femme s’aiment… le plus souvent, oui, ils font un bébé ensemble.
Un bébé. Merde, alors !
Jules n’est pas convaincu par mon piètre plaidoyer.
— Mais tu as vu comme ils sont vieux ? Il va devenir quoi, ce gamin, quand ils seront grabataires ?
Maman secoue la tête d'un mouvement désapprobateur :
Le temps, ma chérie, c'est comme un flocon de neige. Pendant que tu le regardes sans rien faire, il fond. Et ensuite, il ne reste que des regrets.
Le temps ma chérie, c'est comme un flocon de neige. Pendant que tu le regardes sans rien faire, il fond. Et ensuite, il ne reste que des regrets.
Rémi a su bouleverser toutes mes certitudes. A présent, tous les morceaux de ma vie sont à leur place.
p.386 | Valentine
Il semblerait que les cœurs cabossés finissent toujours par se retrouver.
p.385 | Valentine à Rémi
Son ton est si chaleureux que j’ai l’impression de débarquer chez des amis. Je ressens une véritable onde de plaisir en réalisant que je fais pour de bon partie de la communauté de mon village. Je crois que c’est ça, se sentir à sa place.
p.241 | Valentine
La confiance en soi, c’est l’essence même de la beauté.
p. 183 | Chloé
[•••] Summum du plaisir coupable, les téléfilms cucus signé Hallmark, que je mate allègrement dès que j’en ai l’occasion. Oui, ce dont les héroïnes prénommés Amber ou Poppy travaillent trop (il faut dire que leurs jobs sont toujours passionnant) et finissent par craquer pour le sexy bûcheron du village dans lequel elle se réfugie (à contrecœur cela va de soi) pour passer les fêtes.
Aucun doute possible, je suis une indécrottable romantique.
p.32 | Valentine