Si le bonheur était un livre, il pourrait être celui-ci.
Léna, jeune femme trentenaire célibataire travailleuse, est invité par sa mère à passer les fêtes de Noël dans son village natal, à Vallenot.
Petit problème, Léna déteste, que dis-je hait Noël. Alors aller le fêter entourée de sa famille, un peu déjantée, lui donne l'urticaire par avance. Elle se demande encore pourquoi elle a accepté, quand elle arrive dans sa maison natale et qu'à la surprise de tout le monde, son frère Tom, sa nièce Violette et sa grand-mère, leur mère, Judith, brille par son absence, seule une lettre leur explique qu'elle est partie vivre ses rêves.
Toute pleine de regrets, notre héroïne joue le jeu. de ce séjour, des non-dits, des secrets, vont bouleverser chacun des personnages.
Je ne veux pas en dire trop pour ne pas gâcher la surprise des futurs lecteurs(trices).
Véritable comédie familiale, ce roman est une ode au bonheur, à l'amour sous toutes ses formes, à la magie de Noël.
L'auteure nous régale de ses dialogues, des pensées de notre héroïne, écrites de manière spontanée comme si elle avait rédigé son livre devant nous. de scènes humoristiques en scènes plus graves, de disputes en réconciliations tout ce beau monde et d'autres encore sont les sujets touchants de ce livre. Nous nous attachons à Léna, à sa famille et j'ose dire que cela m'a rajeuni. Noël est pour moi plus qu'une fête, il y a un esprit, un oubli de soi. Je me suis totalement retrouvé dans ces écrits
Le secret familial, les sentiments cachés ou non-dits, sont les thèmes de fond de cet ouvrage et même si c'est une fiction, la bonne volonté de chacun peut permettre de se défaire du poids de notre passé, de notre famille pour retrouver une sérénité. C'est peut-être un bienfait de ce roman.
J'ai remarqué sur les quatre pages de couvertures, qu'il y avait uniquement des critiques de femmes et il est habituel de dire qu'il s'agit d'un livre de femme pour les femmes. Or, je suis un homme, j'ai adoré le lire, j'adhère complètement à ce style, je ne lirai probablement pas toujours ce genre feel-good, mais j'en ai trouvé des bons, des très bons. Et sincèrement cela me fait du bien. Peut-être est-ce ma part de féminité qui écrit mais je l'assume entièrement.
Il paraît évident que je vous invite à lire cet ouvrage qui coule comme une flûte de champagne, pétillante, enivrante, par petites gorgées ou par cascade, et qui vous rend joyeux.
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- C'est gentil, mais je préfère rentrer. On m'attend.
Bien que déçu, il insiste pour me raccompagner. Ce qui m'ennuie, car je n'ai rien à lui dire. S'il a su me charmer en début de soirée, tout son potentiel séduction s'est évanoui dès lors qu'il a monopolisé la conversation avec sa passion pour les économies.
– On ne peut jamais vraiment réparer une blessure, observe-t-elle. Il restera toujours une cicatrice. D'abord, elle prendra beaucoup de place. Puis avec le temps elle deviendra discrète et fera partie intégrante de toi. Ce sera ton histoire et ta force.
– Tu t'es abonnée à Pyschologies magazine ? dis-je avec un rire sans joie.
– Non. Je suis seulement abonnée à la vie. Et je crois que, quelles que soient les blessures à panser, il est toujours possible d'ensoleiller l'avenir. De l'envisager avec joie plutôt qu'avec appréhension.
Je me fais la réflexion que la vie est comme dans un livre de Gilles Legardinier : elle n'épargne personne, elle nous en fait voir de toutes les couleurs, mais elle donne toujours une nouvelle chance pour faire de son mieux. Si on rate le coche, il y en aura toujours un sur lequel rebondir. Il suffit d'ouvrir les yeux et d'accepter de surmonter ce qui nous paralyse, pour ouvrir les bras à ce que l'existence a de meilleur à nous offrir.
Oui. La vie est belle et drôle à la fois.
Selon toute vraissemblance, cette année Noël ne ressemblera pas à ce qui était initialement prévu. Je savais que je n'aurais jamais dû venir me fourrer dans cette galère, quand tout a commencé, il y a trois semaines...
La mort est injuste pour ceux qui restent, Léna. Parce qu'elle nous rappelle que tout peut s'arrêter en quelques secondes et que nous n'avons pas vraiment pris le temps d'en profiter. Je vais te confier un secret : on reste vivant tant qu'on est encore dans le coeur des gens. On disparaît réellement quand les traits du visage ou le son de la voix commencent à s'en effacer.
6 avr. 2023
Le nouveau roman de Clarisse Sabard, "Un air d'éternité", sera disponible en librairie le 12 avril et le poche "Le souffle des rêves" est déjà disponible en librairie.