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Roman court. Heureusement. Aucune émotion réelle. On a du mal à s'attacher au personnage. On écoute en bayant en attendant la fin. Je n'ai pas rencontré cette oeuvre qui est à priori un sommet de la littérature Sud américaine.
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Dans "El tunel", Juan Pablo Castel, un peintre solitaire et désabusé, raconte le meurtre qu'il a commis. En effet, Juan Pablo a assassiné Maria, la femme qu'il aimait. Dans ce récit psychologique, le personnage narrateur raconte et analyse tout depuis sa rencontre avec Maria jusqu'à son meurtre.
Emporté par une passion fulgurante, Juan Pablo décrypte la névrose dans laquelle il s'est enfermé, scrutant et interprétant le moindre geste ou la moindre parole de sa compagne, voyant le mal de partout, incapable de savourer l'instant présent, jusqu'à commettre l'irréparable.
L'intérêt du livre réside, évidemment, principalement dans le cheminement psychologique de cet artiste enfermé dans son monde et imbus de lui-même, incapable d'envisager les choses autrement que par son propre prisme. Mais c'est peut-être plus le personnage de Maria qui retient l'attention. On a peu de détails sur elle, aucune description physique, peu d'éléments d'identité, on sait seulement qu'il y aurait plusieurs hommes dans sa vie. D'après le regard de Juan Pablo, elle apparaît comme une jeune femme taiseuse et peu encline à montrer des émotions. Bien sûr ce portrait n'est pas objectif. Maria nous est présentée comme lui la perçoit, c'est-à-dire une quasi inconnue, sujette à de multiples interprétations. Et c'est ce manque de connaissance qui finit par faire tourner la tête au narrateur et qui laisse plein de questions sans réponses au lecteur. La focalisation interne est le gros point fort de ce livre, l'absence totale d'objectivité qui rendrait presque coupable la victime.
Une lecture plutôt ardue et déroutante mais un succès littéraire tout à fait justifié.
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« Juan Pablo Castel, un peintre, tente d'expliquer la logique insensée qui l'a conduit, presque malgré lui, à assassiner la femme qui était devenue sa seule raison de vivre » (synopsis de l'éditeur).

J'avais beaucoup d'attente à l'endroit de cet ouvrage. le fait de découvrir la personnalité finement ciselée du narrateur, le fait d'accéder à sa psyché et au travail de mémoire auquel il procède… savourer l'effet de style qui consiste à reprendre la chronologie de façon purement factuelle en tentant à minima de corriger et de juger des faits… je trouvais cela intéressant et prometteur.

Pourtant, à aucun moment, je ne suis parvenue à entrer dans le récit. le personnage principal m'a de bout en bout été antipathique. Il m'a été difficile de supporter son côté prétentieux et hautain. Cette lecture m'a coûté, l'envie de l'enfouir dans ma bibliothèque m'a brulé les doigts à de trop nombreuses reprises. Lu par petites bribes sur une période anormalement longue, l'ouvrage m'a confronté à l'ennui mortel que seuls certaines lectures sont capables d'apporter. Pourtant, je dois bien reconnaitre qu'Ernesto Sábato sait intriguer. Malgré le peu d'engouement à suivre le parcours de cet homme, j'avais cependant envie de comprendre la raison qui l'a conduit à commettre ce crime, l'arme qu'il a utilisé. Les pages se tournent malgré tout. Mais elles sont trop lourdes et ne m'ont pas permis de trouver dans ce long monologue un gramme de plaisir.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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http://processusmonomaniak.tumblr.com/post/83736894390/il-arrive-comme-ca-quon-lise-une-petite
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De trop nombreuses circonlocutions et digressions alourdissent le récit et égarent le lecteur, bien qu'elles soient inhérentes à la personnalité même du personnage principal. Si certaines de ces réflexions hors-propos sont bien pensées ou mordantes, la plupart d'entre elles sont simplement lassantes. de plus, des comparaisons et des métaphores peu pertinentes dégradent un livre globalement bien écrit. le jeu vaut toutefois la chandelle d'aller au bout de ce court roman, au travers du dédale des pensées d'un pervers narcissique qui s'enfonce à chaque instant un peu plus dans un solipsisme destructeur.
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