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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Au Camp du Lac vert, il n'y a pas grand chose de vert. Pas de lac non plus d'ailleurs. Rien qu'une étendue de terre sèche, plate, désolée et pleine de trous. Un Centre de rééducation pour les jeunes délinquants, où on creuse des trous. Vous savez bien,
«Si on prend un mauvais garçon et qu'on l'oblige à creuser tous les jours un trou en plein soleil, il finira par devenir un gentil garçon.
C'est ce que pensent certaines personnes.»
Stanley Yelnats, lui, a tout d'un bon gars. C'est à cause d'une vieille malédiction, semble-t-il, s'il se trouve là. À cause de son horrible-abominable-vaurien-d'arrière-grand-père-voleur-de-cochon.
C'est un des charmes de ce roman que la drôle de façon dont l'histoire de Stanley et celle de son arrière-grand-père vont se trouver reliées. Mais de charmes, ce roman-ados n'en manque pas: un style vif chargé d'humour, un ton original mêlant la grâce du conte, l'aridité du décor et l'âpreté de ce monde, une belle amitié, une belle mais brève et bien triste histoire d'amour, un brin de loufoquerie...
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La vie n'a pas été tendre avec Stanley. On pourrait même dire que ce pauvre gosse est un peu la poisse incarnée. Il n'y peut rien, c'est de famille, depuis quatre générations au moins ! Toujours est-il que pour avoir été une fois de plus au mauvais endroit au mauvais moment, le voici à creuser des trous au (mal-nommé) Camp du Lac Vert, encadré par des adultes dignes des pires personnages de Roald Dahl. Des trous, me direz-vous, mais pourquoi donc ? Et bien, c'est une longue histoire impliquant deux cochons imposants, un certain nombre de pieds qui puent, des quantités considérables d'oignons, le Pouce de Dieu, une légendaire hors-la-loi et de non moins redoutables lézards à tâches jaunes…

Louis Sachar bâtit son intrigue en entremêlant une affaire contemporaine et d'anciennes histoires qui nous transportent aux heures les plus rudes du Far West. On nage dans l'absurde, avec des personnages aux noms loufoques, des dialogues décalés et un humour noir décapant comme du venin de serpent à sonnette. Tout ça dans un décor désertique que nous ne sommes pas prêts d'oublier.

« Quand on passe toute sa vie à creuser un trou, dit-il, on ne peut que monter plus haut. »

Sur le mode de l'humour, le livre tourne en dérision le tout-répressif, pointe le racisme, l'obscurantisme et le peu de cas qui est fait de la volonté des femmes. On se demande par exemple jusqu'où l'auteur osera aller dans les tortures infligées pour remettre les jeunes délinquants sur le droit chemin. En même temps, c'est une lecture optimiste qui invite à ne jamais désespérer et à croire en l'entraide et en l'amitié qui peut germer sur les sols les plus arides. Stanley est un personnage vraiment sympathique, gentil comme tout et philosophe dans l'adversité.

Un roman drôle et sombre qui donne à réfléchir ! Avec tout ça, je ne suis pas surprise de voir que ce roman a reçu le Book Award en 1998 et le Prix Sorcières en 2001.

PS : par contre, je ne comprends pas du tout pourquoi le titre Holes a été traduit le passage qui ne me semble avoir aucun sens par rapport au contenu du livre.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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« Méfiez-vous.
Ce livre va vous donner envie de croquer des oignons crus.
De creuser des trous de 1 mètre 30 de diamètre et de profondeur.
D'escalader une montagne.
De respirer vos vieilles baskets.
De mettre du rouge à lèvres avant de partir à la poursuite de vos ennemis.
De tout savoir sur l'existence oubliée de votre arrière-arrière-arrière-arrière grand mère. «

Book award en 1998, de la Newberry medal en 1999 et du prix Sorcière en 2001, lu il y a bien 15 ans, le Passage me trotte encore dans la tête. Il raconte le passage du jeune Stanley Yelnats, dit L'Homme des cavernes, au redoutable Camp du lac vert, officiellement camp de redressement pour mineurs.

« le Camp du Lac Vert est destiné aux mauvais garçons.
Si on prend un mauvais garçon et qu'on l'oblige à creuser touts les jours un trou en plein soleil, il finira pas devenir un gentil garçon.
C'est ce que pensent certaines personnes.
Stanley Yelnats avait eu le choix. le juge lui avait dit : « Où bien vous allez en prison, ou bien vous allez au Camp du Lac Vert. »
Stanley était né dans une famille pauvre. Il n'avait jamais fait de camping. «

Or, là-bas, les jeunes se remettent les idées en place en creusant des trous d'1m de diamètre et de profondeur. La vie y est dure, l'eau et la nourriture rationnées, et l'évasion presque impossible. Les jeunes garçons sont donc bien obligés de se plier à cette discipline de fer, et de serrer les dents en attendant la fin de leur peine … Ou alors de marcher sur un serpent à sonnettes pour être envoyé à l'hôpital.

« Que faire si tu es mordu par un serpent à sonnettes ? Ne panique pas, la bonne nouvelle c'est que, d'une façon ou d'une autre, tu vas quitter le Camp du Lac vert. »

Sous la férule de la terrible directrice, qui a son idée derrière la tête sur le pourquoi des trous, et de l'horrible conseiller d'éducation, les garçons développent des stratégies de survie. Ils se protègent, s'entraident. C'est donc aussi une belle leçon d'amitié.

De plus, avec un humour qui les rend plus légères, Louis Sachar pose des questions sur l'éducation, les sanctions, le racisme, etc.

En bref, un roman rude, atypique, déstabilisant, mais qui marque …

Le Manuel de survie de Stanley Yelnats pour le camp du lac vert permet de nous replonger dans cet univers : s'adressant à un hypothétique pauvre garçon envoyé à son tour au camp du lac vert, on y apprend les règles, les dangers, les réactions à avoir (sous forme de tests, très drôles), et puis aussi ce que sont devenus les garçons depuis leur sortie du camp …

En bref, une belle redécouverte du roman initiatique de Louis Sachar, ce merveilleux conteur …
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Je ne sais pas quoi dire alors que je viens de terminer ce livre destiné aux jeunes à partir de 11 ans.
Personnellement je penserais qu'il est plutôt destiné à des jeunes de plus de quatorze ans, mais je vois ça avec mon regard de "grand-mère".

Il est très spécial ce bouquin, je me demande ce qui a pu traverser l'esprit de son auteur en écrivant ceci, quelle imagination fertile et surtout aussi quelle noirceur en ce qui concerne les personnages d'adultes, cruauté gratuite me vient également à l'esprit.

Il est dit que c'est un univers unique (il l'est c'est certain),
où se mêlent réalisme, merveilleux et humour ( de l'humour pas vraiment beaucoup, du réalisme certes mais pas vraiment courant, et quand au merveilleux pas du tout dans le sens joli).

Un roman d'aventures c'est certain et quelle aventure pour tous ces gamins, principalement pour Stanley et Hector dit "l'homme des cavernes" et "Zéro" qui vont nous montrer à quel point le courage, la ténacité et la volonté peuvent être récompensés.

Une belle amitié face à l'adversité.

Mais finalement cette histoire peu commune m'a bien plu et je n'ai eu qu'une hâte le terminer afin d'en connaître le dénouement.
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Le Passage, de Louis Sachard, un livre qui m'a été encore conseillé un de mes petits-enfants, le virus littéraire semble se propager, c'est bon signe.
Au fait, comme ils disent si souvent, le résultat est excellent, je n'ai pas été déçu de ce petit voyage dans l'univers désertique du Lac Vert.

Récit cocasse, qui n'hésite pas à mélanger la réalité avec le fantastique, l'écologie avec la morale, l'altruisme et le racisme.

Très vite plongés dans la démesure d'un lac asséché, les jeunes garçons dans le cadre d'une rééducation pour le moins musclée, sont contraints de creuser, chacun un trou et chaque jour d'une taille démente, 1,50 m de hauteur, pour un diamètre d'environ 1 m 50. Leurs responsables semble-t-il sont soit débiles, soit à la recherche d'un objet illicite ou de la poule aux oeufs d 'or.

On apprend que le lac a existé, mais que l'eau et la pluie ne viennent plus combler ce territoire.


On apprend aussi qu'une certaine Kate Barlow fut une femme hors-la-loi, appelée l'embrasseuse, pour avoir embrassé un noir Sam, qui faisait par ailleurs le bonheur de la population grâce aux pouvoirs thérapeutiques de ses oignons.

Oui tout cela est bien étrange, il fut tué elle fut battue, elle pour être blanche lui pour être noir, depuis une certaine malédiction plane sur le lac.

L'histoire est avant tout celle d'un garçon Stanley Yelnats, dont les ascendants, n'ont pas été très heureux ou plutôt malchanceux comme son horrible et abominable, arrière-grand-père voleur de cochon.
Tous ses aïeux s'appelaient Stanley pour la beauté du nom et du prénom.

C'est surtout l'étonnante amitié de Stanley et d'un garçon noir, qui se fait appeler Zéro, car il passe pour être simplet, la suite le démentira, une amitié indéfectible, puissante, bouleversante qui rend ce récit si passionnant .
Zéro fera la démonstration de ses ressources, comment ? Là est tout le sel de cette aventure, où les mots peu à peu compris par Zéro, apporteront quelques notes d'humour, souvent d'humour noir.
Il ne faut pas oublier les autres compagnons d'infortune ZigZag, X-ray, Calamar, Aimant, Tic, Aisselle des mômes noirs ou blancs, tous des Lézards à taches jaunes, en puissance.

Une merveilleuse saga, dans le décors devenu aride du Texas, ceux qui seront redressés ne sont pas ceux que l'on croit.
Vos ados ne pourront que se régaler du dénouement de l'enfer du Lac Vert.

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Un jeune garçon, Stanley, reçoit un jour une paire de vieilles baskets sur la tête ! Heureux présage, pense-t-il ! En effet, son père travaille sur un produit capable d'éliminer les odeurs de pied, et cette paire de basket serait un très bon échantillon. Il décide donc de les ramener chez lui. Manque de bol, cette paire appartenait à un célèbre joueur de base-ball qui les avait offertes pour une oeuvre de charité, et avait été dérobée. Ce manque de chance n'étonne personne, la famille étant maudite depuis longtemps à cause d'un ancêtre voleur de cochon. Stanley est accusé du vol, et se retrouve dans le Camp du Lac Vert (qui ne contient ni de lac, ni de vert en fait) pour un an et demi, avec la mission de creuser un trou tous les jours.

Ce livre est étonnant : il ressemble à la fois à un conte et à un témoignage de la vie réelle. le récit oscille entre les aventures de Stanley et des flash-back qui expliquent la malédiction et ce qui arrive au héros. Il y a de l'humour, l'univers est un brin fantaisiste (les fameux lézards à tâches jaunes), mais l'auteur aborde aussi des thèmes plus graves : la pertinence de certaines punitions («Si on prend un mauvais garçon et qu'on l'oblige à creuser tous les jours un trou en plein soleil, il finira par devenir un gentil garçon. C'est ce que pensent certaines personnes.»), le racisme, ...

Au final, difficile de classer ce livre, mais le mélange fait mouche ! Je le recommande vivement !
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Méfiez-vous.
Ce livre va vous donner envie de croquer des oignons crus.
De creuser des trous de 1 mètre 30 de diamètre et de profondeur.
D'escalader une montagne.
De respirer vos vieilles baskets.
De mettre du rouge à lèvres avant de partir à la poursuite de vos ennemis.
De tout savoir sur l'existence oubliée de votre arrière-arrière-arrière-arrière grand mère.
.
C'est ce que dit le résumé au dos du livre.
C'est aussi la plus stricte, la plus étonnante, et la plus géniale des vérités.
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Un peu entre le roman initiatique et le conte, ce livre destiné aux adolescents contient tous les ingrédients pour accrocher le lecteur : une bonne dose d'humour, du suspense, un cadre pour le moins original, une malédiction qui pèse sur les épaules du héros et une faute pour laquelle il doit payer sa dette...

Stanley Yelnats se retrouve donc en plein désert américain dans un camp de redressement, le Camp du Lac vert, après avoir été accusé à tord du vol d'une paire de baskets. Il devra rester dans cet endroit du bout du monde pendant 18 mois et va passer son temps à creuser des trous. Mais Stanley qui est un garçon intelligent se rend vite compte que le travail de forçat qu'on leur fait accomplir a une raison cachée, autre que celle de leur forger le caractère.

Suite sur Les lectures de Lili
Lien : http://liliba.canalblog.com
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Lecture pour jeune adulte.
Ados délinquants placés dans un centre où ils doivent, soi-disant pour forger leur caractère, creuser des trous dans un lac à sec. Deux histoires parallèles à deux époques différentes. Cette histoire tient en alerte jusqu'au bout.
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Un bon roman ado, assez loufoque dans son idée de départ, où l'on suit un adolescent malchanceux au possible dans une espèce de bagne où il doit creuser des trous en compagnie d'autres délinquants. L'histoire est très sympa, le héros attachant, le principe de base complètement absurde donc original, et le ton employé est assez drôle. J'ai beaucoup aimé ce roman qui se lit d'une traite et qui mélange habilement flash-back et quotidien du protagoniste principal.
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