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Avec ce 4e de couverture, j'ai eu envie, très envie même de me prendre au jeu de cette histoire folle. Mais rapidement ce fut la déception, à la hauteur des attentes. Une impression de fouilli, de fourre tout, sans cohérence et rapidement sans intérêt.
Il me reste juste une impression de livre bâclé, non abouti et donc une grande déception...
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Ah! çà ! Elle nous en monte un joli bateau, Mélanie Sadler. Un bateau qui pourrait couler tant les rencontres farfelues qu'elle imagine pourraient prendre l'eau. Mais non :le style enlevé, les rencontres aussi improbables que celles de Suleyman le Magnifique et d'une princesse aztèque font qu'on a envie d'aller voir comment tout cela va évoluer. L'écriture précise et le style soutenu nous aident à maintenir le cap. C'est parfois pas si mal de se laisser mener en bateau, comme ces deux vieux profs que Mélanie Sadler embarque pour lui servir d'hommes d'équipage.
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Petite lecture achetée et dédicacée lors d'un salon du Livre, j'en ai débuté la lecture pour le challenge Plumes Féminines 2018. J'ai toujours été intriguée par l'Histoire et l'archéologie, c'est donc dans l'attente d'un roman d'aventures sur fond de recherches historiques que je me suis lancée.

Sur la forme, je n'ai presque rien à dire, les références littéraires en début de chapitre sont un supplément intéressant.
Cependant les détails intempestifs, la brièveté du roman et le découpage des chapitres ne nous permet pas d'entrer dans une profondeur des protagonistes ou de l'environnement. Mais peut-être est-ce l'effet voulu et puis comme c'est un premier roman peut-être était-ce délicat pour l'auteur d'apporter de la profondeur sans altérer son récit ?

Sur le fond, ce remaniement de l'Histoire qui amène à des questionnements sociétaux sur l'importance religieuse sociétale et sur des mensonges historiques arrangeants, est très bien amené et construit. On y redécouvre la cupidité de l'Histoire, ou plutôt de certains historiens et le titre prend son sens lorsque l'on se rend compte .

Une bonne découverte, trop courte pas assez aboutie mais qui laisse présager de bonnes découvertes en perspective pour peu que l'auteur continue à écrire.
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Je n'ai pas aimé du tout, je n'ai pas du tout accroché ni aux personnages, ni à l'histoire et j'ai décroché avant la fin...
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Un roman tout léger qui se déguste comme une tartine beurrée. Une histoire un peu (beaucoup) folle qui nous promène sur les rivages historiques du Bosphore et de l’Amérique Latine. Rien d’impérissable mais une lecture très agréable.
Lien : https://www.facebook.com/Liv..
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La Feuille Volante n°1012– Février 2016

COMMENT LES GRANDS DE CE MONDE SE PROMÈNENT EN BATEAU – Mélanie SADLER – Flammarion.

Ne vous y trompez pas, Javier Leornardo Borges n'a rien à voir avec Jorge Luis Borges à qui, pour cette fiction, il emprunte seulement son nom et les initiales de son prénom, sinon qu'il est, lui aussi professeur à l'université de Buenos Aires. Puisque l'auteure nous y invite si gentiment, il ne nous coutera rien d'imaginer avec elle que ce vieil universitaire découvre par hasard sur un manuscrit turc du XVI° siècle la représentation d'une déesse aztèque. Il y a vraiment de quoi le sortir de la torpeur de sa fin de carrière, lui qui connaissait sur le bout des ongles la civilisation précolombienne, l'histoire de la conquête du Nouveau Monde par Hernàn Cortès, la mort de Monctezuma, la trahison de la controversée Malinche … Pourquoi, après tout, le dernier empereur Cuauhtémoc n'aurait-il pas fait périr quelqu'un à sa place et ne se serait-il pas enfui en Espagne ? Se pouvait-il que l'histoire fût à ce point bouleversée, que les historiens les plus éminents se soient à ce point égarés et que tout cela ne soit rien d'autre qu'un rideau de fumée pour cacher une réalité bien différente ? Ce n'est pas d'ailleurs pas vraiment la première fois que ce thème est soulevé. On se souvient du roman du brésilien Jorge Amado (« De como los Turcos descubieron América »(1994). Quant à la découverte réelle de l'Amérique en 1492 par Christophe Colomb, cela fait longtemps que cette vérité officielle est contestée.

Il n'en fallait pas davantage pour que notre distingué professeur charge son collègue et ami le turc Hakan de débrouiller cette bien ténébreuse affaire. Devant une théorie aussi rocambolesque notre turc comprit rapidement que Borges devait être sénile, à moins qu'il n'ait abusé régulièrement de la bouteille, mais un peu par hasard il finit par trouver une sépulture improbable au sein de la mosquée Sülemaniye et un parchemin codé pour le moins mystérieux. Tout cela évidemment magnifié par le récit digne des Mille et une nuits de la belle sultane Roxelane. du coup notre universitaire argentin laisse aller son imagination débordante, prête à un prince aztèque un voyage improbable à travers l'Atlantique, mais inverse de celui de Christophe Colomb, lui fait rencontrer Don Quichotte puis mener la bataille d'Alger où non seulement il vainc Charles Quint mais aussi retrouve Hernàn Cortes qu'il torture, vengeant ainsi son peuple.

A l'occasion de ce roman, Mélanie Sadler, promène son lecteur dans une véritable énigme policière, entre érudition et imagination débridée, du Bosphore à l'université argentine dans un fantastique roman d'aventure. Je dois dire que si je ne refuse pas les récits imaginaires même les plus échevelés mais là, j'avoue que même si le style est enlevé et carrément jubilatoire, je dois avouer avoir été un peu perdu autant par la fantaisie burlesque de l'auteure que par l'anachronisme de cette fiction. En réalité, j'ai le sentiment que ce premier roman m'a un peu promené (en bateau) et en tout cas ne m'a pas vraiment emballé... mais cela doit tenir à moi !

© Hervé GAUTIER – Février 2016. [http://hervegautier.e-monsite.com ]
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Loufoquerie historique écrite avec humour dans un style imagé et riche qui avec une grande érudition, nous entraine "tambour battant" dans une épopée fiction. Cette fiction aurait-elle pu être ? Voilà qui joue au passage avec les affirmations des professeurs d'université et historiens peu modestes et leur rabat le caquet. Une intrigue bien menée et un vrai bon moment ludique de lecture
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L'Histoire, celle avec un grand «H», peut encore réserver quelques belles surprises, même à un professeur blanchi sous le harnais et qui désespère de l'inculture de ses étudiants et n'aspire plus guère qu'à une retraite bien méritée. Seulement voilà, Javier Leonardo Borges met le doigt sur un anachronisme figurant dans un manuscrit que lui a transmis un confrère turc. La mention de Coatlicue, déesse aztèque de la fertilité, sur ce manuscrit le laisse pantois, avant de réveiller une passion bien asssoupie. Jonglant entre les époques et les lieux, s'appuyant sur l'aide de son collègue d'Istamboul Hakan, qui va chercher des indices entre le Grand bazar et Sainte-Sophie, il construit une théorie époustouflante. L'oeuvre d'une vie !
Mélanie Sadler, qui a l'art de mélanger les codes du roman historique et policier, s'en donne à coeur joie et non fait partager sa jubilation : « Il fallait remonter à l'arrivée du Colon infect, un certain Cristobal, qui, à l'époque, était encore jeunot dans l'apprentissage maritime. Il débarqua hagard près des côtes de la vieille Amérique en 1492. Il trucida un bon paquet d'Indiens, mais certains se révélèrent plus coriaces. L'Histoire se souvient notamment du fameux cacique Caonabo, pas plus commode qu'accommodant. Il tint tête à Colomb et lutta pour préserver l'île d'Hispaniola de ces ploucs en culottes courtes affublés de chapeaux à plume. Mais les fusils tuent, et le ridicule n'y peut rien. »
Dans cette grande épopée de fureur, de sang et de larmes, ne serait-il pas merveilleux qu'un prétendant au trône aztèque puisse échapper aux conquistadors, que Cuauhtémoc prenne le chemin inverse d'Hernán Cortés et puisse lui survivre ? Ne serait-il donc pas mort en 1524 après une résistance héroïque lors du siège de Tenochtitlan, comme Borges le soutenait devant ses étudiants ignares ?
A la fois érudit et truculent, ce roman rocambolesque réjouira les amateurs d'uchronie autant que ceux qui aiment le double jeu, les intrigues joliment troussées. Sans oublier l'humour dévastateur qui accompagne cette belle découverte.
A moins que, moins futile qu'il n'en paraît au premier abord, l'auteur entend nous faire réfléchir sur le sens de l'Histoire, sur les vérités que l'on croit établies et ne veuille réveiller notre esprit critique.
Lien : https://collectiondelivres.w..
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Quand le vieux professeur Borges, spécialiste d'histoire précolombienne, se décide à mettre le nez dans une liasse de papiers envoyés par un confrère , il n'imagine pas du tout tenir entre les mains les débuts d'une découverte historique bouleversante....Un anachronisme réveille sa curiosité endormie par des années innombrables de recherches académiques....
Comment Coatlicue, déesse aztèque de la fertilité, peut- elle figurer dans un manuscrit turc daté d'une époque, oú personne dans l'Empire Ottoman, n'avait encore entendu parler des aztèques?
Avant de révéler cette abracadabrante explication, le vieux professeur Argentin demande au professeur Hakan, son collègue stambouliote de fouiner dans les mosquées à la tombée de la nuit.....c'est là qu'il découvre et finit par dénicher ( dans les allées du grand Bazar, aux recoins cachés de la Basilique Sainte- Sophie )l'étrange manuscrit qui,décrypté, confirmera l'hypothèse folle de Borges:
Le jeune prétendant au trône Aztèque, aurait été, dans le plus grand secret , envoyé en Occident, à la veille du massacre de son peuple par le conquistador Cortes.
Et si Cuauhtemoc, le dernier empereur Aztèque , avait réussi à fuir et à survivre?
C'est un récit à la croisée du récit d'aventures et du conte oriental, historico- burlesque, drôle , ludique, un peu déjanté, brillant, particulièrement érudit.....
On dirait une partie d'une thèse de cette jeune auteure ?
Un clin d'œil humoristique à l'histoire, un voyage dans le temps à l'époque Azteque et Ottomane ....
Le style est imagé, vif, fluide, bourré de références littéraires: Senghor, Rabelais, Sophocle, Loti , Yourcenar.....et l'intrigue est bien menée...
Pourquoi ne pas avoir confié cette histoire à un dessinateur car le dessin en aurait augmenté l'intérêt ?
Extrait : "il fallait bien reconnaître que tous les grimoires qui auraient pu- d'une façon ou d'une autre- présenter un quelconque intérêt avaient déjà été consultés, répertoriés et recensés . Et critiqués. Et reconvoqués pour établir la critique de la critique. Et la suivante...l'argentin se tiendrait tranquille s'il avait
Quelques "vieux " papiers inédits à ingérer et à digérer ....."
Un livre réussi qui nous mène en bateau brillamment....mais ce n'est que mon avis, bien sûr.....
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Quand Javier Leonardo Borges, un vieux professeur d’histoire précolombienne de Buenos Aires fait une découverte inattendue dans les documents que vient de lui envoyer Hasan, son acolyte Turc, le voilà prêt, lui le sédentaire blasé, à retourner la terre pour comprendre, trouver des preuves et enfin connaître la gloire qu’il mérite.
Ce qu’il vient de découvrir bouleverse la totalité des recherches et des parutions qu’il a produit depuis le début de sa carrière. Quelle histoire cette rencontre improbable d’une déesse aztèque et du palais de Topkapi, quel bouleversement de l’Histoire peut être ? Une présence précolombienne dans l’univers du sultan Suleyman le magnifique ? Le dernier des empereurs aztèques serait parvenu à échapper à Cortés, aurait traversé l'océan et réussi à rejoindre le palais du sultan à Constantinople ?

Mêlant habilement de chapitre en chapitre, les aventures des deux chercheurs, et le récit passionné de Roxelane, la belle prisonnière du Harem qui a su conquérir le cœur du sultan, Mélanie Sadler nous emporte dans un récit rocambolesque et plein d’humour que l’on pourrait aisément imaginer en BD.
« Comment les grands de ce monde se promènent en bateau » est certainement de la fantaisie littéraire écrite avec beaucoup d’humour et d’érudition, un clin d’œil à l’Histoire, de France, de Turquie et précolombienne, mais pas seulement. Car en fermant ces pages, j’avoue je me pose quelques questions sur la crédibilité de certaines recherches, la possibilité de supercheries, la possibilité de détecter de faux ou au contraire de véritables documents. Sans parler de la possibilité pour d’adroits faussaires de mener en bateau quelques vieux chercheurs insatisfaits de leurs carrières d’universitaires, à l’image de ce J.L .Borges, qui n’a rien d’un auteur de fiction (allusion bien sûr à Jorge-Luis Borges, auteur que j’affectionne particulièrement pour entre autre son roman Fictions)

Lien : https://domiclire.wordpress...
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