Innocent, tome 1

Je suis purement et simplement tombée amoureuse du trait de crayon de Shin-Ichi Sakamoto. Il ressemble davantage à celui d'un dessinateur de BD plutôt qu'à un mangaka, sinon que le dessin est en noir et blanc. Un dessin d'une précision incroyable, amoureux du détail, doté d'un travail sur les ombres magistral.

L'histoire, quant à elle, est aussi bouleversante et tragique que le laisse penser le résumé. le destin de Charles-Henri Sanson nous prend véritablement aux tripes, nous retourne complètement. On tombe peut-être un peu trop dans le pathos, c'est vrai, mais c'est sans doute ça qui a justement eu autant d'effet sur moi.

Impossible de rester de marbre. Autant vous le dire tout de suite, ce type de lecture est du genre qui vous pousse à relativiser les petits problèmes de votre existence.
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Je découvre l'univers de Shin'ichi Sakamoto et je dois dire que ma première réflexion a été "Mais qu'est-ce que c'est beau". Les détails des décors, les pleines pages dont j'en ai pris plein les mirettes, l'architecture, les habits, les meubles, je me suis retrouvé plongé dans le XVIIIe siècle.
Mais au-delà de la royauté, l'auteur va aussi dépeindre l'ambiance glauque de la fonction de bourreau de Paris et de tout ce que cela représente.
Car si le titre est beau, ce premier tome est également très intéressant dans son intrigue, dans l'introduction des personnages et surtout dans l'aspect psychologique.
Il ne me reste que le doute de savoir ce qui va être développé sur l'ensemble des 9 tomes (la série étant déjà terminée).

Un manga qui est très dur! Tant dans l'écrit que dans les images. le sujet est tout de même intéressant. Mais je suis un peu contente de n'avoir que celui-là sous la main. Je ne lirai malheureusement pas la suite .

J'ai retrouvé ici ce qui me plait chez l'auteur à savoir son coup de crayon tranchant et sans concession, ainsi qu'une narration maîtrisée au détail près. Mais j'ai aussi retrouvé ce que je n'aimais pas : sa vision de la femme très noire et un héros indécis et mollasson à qui on a envie de botter les fesses. L'idée de traiter des bourreaux, elle, est excellente et le contexte bien retranscrit. Bravo !
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Conseillé par le magazine Historia, ce manga nous raconte le parcours du bourreau de la révolution française. Jean-Charles lutte de toutes ses forces pour ne pas suivre les pas de son père, bourreau officiel, mais cette profession s'exerce de père en fils. Son désespoir est palpable, il est perdu et extrêmement malheureux, ce qui est très bien rendu. L'histoire est cruelle, et implacable.
Petit bémol sur la petite histoire avec Jean : du yaoi, vraiment ?! Mais ça ne va pas très loin, et je suppose que ce n'est pas juste du fan-service et qu'on en comprendra plus tard les tenants et les aboutissants.
Les dessins quant à eux sont sublimes. Dès les premières pages on en prend plein la vue, autant dans les décors que avec les personnages. le manga est presque contemplatif, très lent, c'est un régal. Et les personnages et leurs expressions sont juste magnifiques.
Une belle découverte !

Un manga qui retrace la vie d'un bourreau. Initialement peu captivé par des mangas historiques, j'ai quand même cédé à la couverture et la qualité du dessin. le premier tome m'a vraiment intéressé, j'ai lu d'une traite, sans m'arrêté. J'aime beaucoup l'histoire développée et le point de vue adopter mais aussi, le dessin qui est très bien maîtrisé, avec des personnages dessinés finement et des décors ciselés.
La fin du premier tome me donne envie de découvrir la suite...

L'histoire est celle de Charles-Henri Sanson, celui qui devint l'exécuteur des hautes œuvres de Paris. Mais avant de devenir un bourreau reconnu et craint, Charles-Henri fut un jeune homme torturé qui refusa catégoriquement le rôle qui lui avait été attribué à la naissance.
Dans ce premier tome il apparait triste et résolument déterminé à refuser la vie toute tracée que lui impose son père et sa grand mère. Mais au alentours de 1750 y a t-il la moindre chance pour que ses désirs soient écoutés ?
Profondément affecté par la répulsion et la crainte qu'il inspire au peuple Charles-Henri est un jeune homme solitaire qui courbe l'échine sous les insultes prononcées à demi mots par la foule ou les critiques assenées par son père, Charles Jean-Baptiste, qui désespère de voir son fils enfin accepter sa destinée. Leur relation est très conflictuelle, quoique qu'encore peu développée dans ce tome. Cela s'accentuera d'avantage dans le tome 2 et probablement aussi dans les suivants.

Je suis tombée sur ce manga par hasard, comme bien souvent ces derniers temps, et une fois encore je me retrouve face à un coup de cœur monstrueux.
Les dessins sont époustouflants, chaque case est une œuvre d'art à elle seule, les détails fourmillent par milliers dans les décors et les habits distingués des personnages, les émotions transpirent des visages et des postures.
Il n'y a vraiment aucune critique à formuler sur les dessins, ils sont parfait. Le découpage en revanche manque parfois un peu de fluidité et certaines scènes demandent une double (voir une triple) lecture pour être bien comprises.

Au fil des pages on voit donc Charles-Henri évoluer, passer de l'adolescent mal à l'aise au jeune adulte faisant taire ses émotions pour tenter de vivre au mieux sa condition de bourreau. Au terme de ce premier tome, qui se clôture sur un suspense intenable, il est évident qu'il lui reste encore beaucoup de chemin à parcourir mais déjà une question se pose, va-t-il rester un "gentil", une âme tendre, et ce malgré son avenir qui semble tout tracé, ou va-t-il sombrer petit à petit dans la folie meurtrière, fut-elle due à son rang ou à son esprit pur incapable de s'adapter à sa situation ?


Le thème parlera naturellement d'avantage à un public plus adultes, cela dit les scènes violentes n'ont pour l'instant rien de vraiment choquant. Pas de gore pour le gore, quoi. Cela évolue un peu dans le tome 2 bien que les scènes les plus horribles soient habillement substituées par un euphémisme visuel généralement tout aussi percutant.

Le dernier point que je relèverais sera qu'il s'agit d'une œuvre librement inspirée de fait historiques et de personnes ayant réellement existé. Il n'est par conséquent pas toujours facile (à moins peut-être si l'on est un expert de cette époque) de discerner les parties historiques de celles qui ne le sont pas. Cela dit cette ambiguïté peut donner envie d'en savoir plus et par conséquent de se renseigner sur la révolution française en général (ou sur CHS en particulier). Un mal pour un bien donc ? Peut-être, mais uniquement pour ceux qui auront suffisamment accrochés à l'histoire pour avoir envie d'en savoir plus. Pour les autres il ne fait pas oublier que ce récit reste romancé, ne serait-ce que parce que la vraie vie est rarement assez intéressante et bien coordonnée que pour pouvoir faire une histoire passionnante sans nécessiter de remaniement.
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Voilà un manga à coté duquel je n'ai pas pu passer à côté étant donné ma passion pour l'histoire et surtout pour cette période. Basé sur une véritable famille de bourreau, l'histoire s'annonce clairement romancée mais semble aussi vouloir appuyer sur la carte du psychologique de son personnage principal, enfant ainé de bourreau devant rapidement prendre cet héritage en charge.
Le premier tome que nous avons ici annonce clairement la couleur, nous allons souffrir avec le personnage et nos rêves après chaque lecture risquent d'en pâtir. Pourtant je reste vraiment très curieuse de comment sera mise en place la suite, la tension est là et si cela perdure au fil des tomes cela profile une très bonne série à suivre.

Je suis surprise et intriguée autant que déroutée par ce premier tome. Qui pouvait soupçonner une telle fragilité chez le personnage qui deviendra l'un des plus grands bourreaux ? Plongée dans son histoire de famille, on ne peut que comprendre ce qu'il rejette tant et ce qu'il aspire à être. Mais fait-on ce que l'on veut quand on est bourreau de père en fils ? Une histoire intrigante.

Cela faisait un bout de temps que je voulais découvrir la série "Innocent" de Shinichi Sakamoto et comme les éditions @delcourttonkam permettaient en avril 2020 de lire le premier tome de plusieurs séries gratuitement en version numérique, j'en ai profité. le sujet est intéressant puisqu'on suit le destin tragique de Charles-Henri Sanson devenu bourreau malgré lui : la charge se transmet de père en fils dans sa famille ; nul ne peut s'y soustraire. L'histoire s'inspire donc de faits réels et de la biographie du bourreau qui a décapité Louis XVI ainsi que la plupart des principaux révolutionnaires. Les illustrations sont superbes. Seul bémol : des flashbacks et des personnages qui se ressemblent parfois, si bien qu'on se perd parfois en route en voulant suivre le fil de la narration. À voir pour la suite... Mais je pense poursuivre ma lecture.
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