AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,1

sur 126 notes
5
14 avis
4
17 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Les héritiers de la famille Sanson sont, depuis des générations, maudits par la population française car ils sont les bourreaux officiel du roi.
1753, Jean-Charles, futur Sanson IV, exécuteur de Paris, a 14 ans et il refuse de tuer.

Un manga que je découvre un peu par hasard et qui se révèle être une bonne surprise.
J'ai été tout d'abord attirée par le graphisme particulier. Il est toujours intéressant de voir comment son perçus les occidentaux par les asiatiques et ici, je trouve que les personnages sont particulièrement glauque. Ensuite c'est le côté historique du récit qui m'a intéressé. J'ai été impressionnée par les détails des bâtiments et des habits. Et je dois dire que ce premier volume m'a donné envie de lire la suite mais également d'en apprendre plus sur le personnage.
Je lirai donc la suite !
Commenter  J’apprécie          30
Comment expliquer ce manga?? Alors... roulements de tambour.... Innocent, de Shin'ichi Sakamoto retrace l'histoire de Charles Henri Sanson, le bourreau ayant vécu au XVIII°s et sous la Révolution Française.Autant vous dire qu'il en a tranché des têtes! Parmi les plus connues, on trouve celles de Louis XVI, Marie-Antoinette, Robespierre, la comtesse du Barry! Tout ce beau monde a été exécuté par lui! Dans le manga, nous assistons à son ascension, et on remarque bien que c'est quelque chose qu'il n'a pas souhaité et qui fait qu'il se sent rejeté par ses pairs. Les dessins sont hallucinants de beauté, mais certains passages m'ont limite retournée l'estomac, tant la violence et le réalisme de l'époque reflètent le travail du personnage principal! En plus de Charles-Henri, sa soeur Marie-Josèphe que malgré un look d'enfer, je n'arriverai jamais à aimer, jouera peu à peu un rôle omniprésent dans la suite du anga en tant qu'exécutrice (oui elle aussi!) Pour les amateurs de manga, foncez, mais âmes sensibles s'abstenir!
Commenter  J’apprécie          35
« le 21 janvier 1793 à 10h22, devant vingt mille personnes rassemblées place de la Révolution, la tête de Louis XVI tombait sous le couperet... actionné par la main d'un innocent. » Charles-Henri Sanson, bourreau (du roi !) et innocent ? Quel paradoxe !
Pour mieux comprendre, Shin'ichi Sakamoto nous amène quelques années plus tôt, en 1753, à la genèse de cette histoire. Un cadre est posé, une ambiance installée : Jean-Baptiste Sanson, Sanson III, Monsieur de Paris, exécuteur des hautes oeuvres de Paris, cherche un nouveau lieu d'enseignement pour son fils aîné, Charles-Henri. Fils de bourreau, il est un véritable paria, et ne peut vivre et tisser normalement des liens en société. Dans la famille, chaque enfant a un avenir tout tracé : les garçons deviendront bourreaux, et les filles mariées à des bourreaux. La tradition doit être perpétuée et c'est la grand-mère, froide et tyrannique, qui y veille personnellement.
Seulement un problème de taille se pose lorsque Charles-Henri exprime son refus de devenir exécuteur. Il a l'âme d'un innocent, a reçu une éducation religieuse : tu ne tueras point. Mais son destin s'accélère après une première apparition publique assez peu appréciée : pour son comportement déplacé et sa naïveté enfantine embarrassante, il lui est demandé, prématurément, à l'âge de 14 ans de faire ses preuves avec une première exécution menée avec le glaive de la justice. Charles-Henri est d'autant plus bouleversé lorsqu'il découvre qui sera sa première victime...
Un premier tome qui nous donne juste ce qu'il faut. On nous plonge dans l'époque et dans l'histoire dramatique de Charles-Henri Sanson, de manière magistrale. le graphisme qui m'a d'abord paru étrange et inhabituel (avis qui m'est propre !) colle en réalité très bien au thème historique. Les pages couleurs et la couverture sont sublimes. le personnage de Charles-Henri, à la fois jeune et androgyne, est exactement l'image que l'on se fait de l'innocence.
Grande amatrice de cette période de l'histoire française, j'ai acheté ce titre en souhaitant en connaître davantage. Bien qu'en partie fictionnelle, l'histoire des Sanson est tiré de faits réels.
Ce premier tome est au-délà de mes attentes : tout simplement époustouflant. A la fois poétique pour ses images de Charles-Henri, l'Innocent, mais aussi cruel et réaliste, avec ses scènes de torture, d'exécution, de débauche et de nudité. C'est certain, je poursuivrais cette série car c'est un vrai coup de coeur !
Commenter  J’apprécie          30
[...]Avec l'histoire de France, comment s'en sort-il ? Et bien, moi je suis pas une spécialiste, je dirais même que je suis carrément ignorante en la matière, mais de mon point de vue, ce premier tome est tout à fait crédible. Quant au personnage de Charles, jeune adolescent troublé qui ne peut se résoudre à accepter le destin qui est le sien : devenir bourreau, il est très attachant, même si certains pourrait s'étonner de son côté très efféminé. Cette approche non virile du personnage n'est pas pour me déplaire. Un premier tome qui donne envie d'en savoir plus. Que va devenir le jeune Charles ? Comment va-t-il encaisser l'inéluctable destin qui l'attend ? Je veux savoir.[...]
Lien : http://mapetitemediatheque.f..
Commenter  J’apprécie          30
Je ne peux qu'exprimer vivement mon amour pour ce manga qui est à présent devenu mon favori. Bien qu'il y ait un nombre considérable de libertés historiques, celles-ci ne rendent l'histoire que meilleure et passionnante. Charles-Henri est un héro attachant, que l'auteur sait nous faire apprécier malgré le gros côté pleurnichard qu'il lui donne. Cette lecture m'a fait me plonger dans le domaine des bourreaux, et a changé ma façon de les voir.

Le dessin est magnifique, réaliste. Les décors, expressions des personnages,... Tout dans cette oeuvre m'a conquise. Prenez garde toutefois, il est souvent très gore et certaines scènes sexuelles explicites sont présentes parfois, bien qu'un peu censurées au niveau des parties génitales. "Innocent" n'est pas pour les âmes sensibles.

Je conseille vivement cette série de Mangas, à lire avec grande attention.
Commenter  J’apprécie          20
Attention, cette chronique peut comporter quelques SPOILERS, je suppose...

C'est une fois de plus l'excellente revue Atom qui m'a incité à la lecture de ce manga de Sakamoto Shin'ichi, au sujet étonnant : la biographie, très libre et inspirée plus concrètement d'un roman (semble-t-il ?) japonais, d'un fascinant personnage de l'histoire de France, le bourreau Charles-Henri Sanson, le plus célèbre représentant d'une véritable dynastie d'exécuteurs des hautes-oeuvres, et ceci parce qu'il a mis à mort, sur l'échafaud, près de 3000 personnes au cours de sa longue carrière – il faut dire qu'il était le bourreau en chef parisien durant une période particulièrement sanglante de l'histoire de France : la Terreur… C'est lui qui a tranché le col de Louis XVI – mais aussi celui d'Hébert, de Danton, de Desmoulins, puis ironiquement ceux de Robespierre ou Saint-Just… Parmi bien d'autres – et ceci sans même mentionner sa carrière antérieure à la Révolution et à la guillotine ; or il faut la prendre en compte également, car les noms fameux sont là aussi de la partie : Sanson a présidé (dans la douleur) à l'atroce supplice du régicide Damiens, décrit en long et en large en introduction du Surveiller et punir de Michel Foucault (comme le disait le grand philosophe Garth : « Si tu vomis, vomis là-dedans. ») ; il a également foiré, et c'est peu dire, l'exécution déjà passablement « problématique » (quel euphémisme…) dans son principe même de Thomas Arthur de Lally-Tollendal… et, en parlant d'exécutions, et même de supplices, « problématiques », on ne saurait oublier le cas invraisemblable du chevalier de la Barre ! Ces deux dernières affaires, précisément, ont avivé le courroux De Voltaire, et j'en avais déjà causé sur ce blog, il y a longtemps de cela… Mais ce ne sont là que quelques noms fameux qui ont traversé l'histoire – le reste, à ce stade, des statistiques ? Au regard de l'histoire peut-être – mais, sur l'échafaud, il en allait sans doute autrement...



Aucun doute : c'est un très bon sujet pour une BD – inattendu de la part d'un auteur japonais, peut-être, mais pourquoi pas ? En soulignant d'emblée que Sakamoto Shin'ichi, pas exactement un inconnu, n'avait pas l'intention de livrer un manga particulièrement scrupuleux au plan historique (et ce n'est probablement pas un problème) – même en s'appuyant sur une documentation parfois précise et en faisant appel à une liste impressionnante d'historiens japonais pour veiller à ce qu'il ne raconte pas n'importe quoi non plus : on en trouve la liste, ainsi que celle des assistants, dans une sorte de générique en fin de volume – c'est qu'il y en a, du monde, qui a bossé sur Innocent ! Et ça se sent au final, notamment au regard du graphisme, oeuvre collective qui fait largement appel aux technologies informatiques, pour un résultat de toute beauté…



Ce premier tome introduit le personnage du jeune Charles-Henri Sanson, sous le règne de Louis XV. le garçon, aux traits efféminés et à la longue chevelure qui vole au vent (un peu trop à vrai dire, et j'y reviendrai…), déteste sa condition, et redoute son avenir : il ne veut pas devenir bourreau ! Et il souffre de ce que tout le monde le rejette… Les Sanson sont appointés par le roi depuis plusieurs générations, leur statut est tout ce qu'il y a d'honorable – mais on les craint, et la superstition est de la partie… le très émotif Charles-Henri en vient à se rebeller ; son père, Charles Jean Baptiste, le troisième bourreau Sanson, en vient, lui, à supplicier son propre fils, la chair de sa chair (il en conclut qu'il se supplicie donc lui-même…), pour contraindre l'enfant timoré à admettre qu'il n'a de toute façon pas le choix. Il s'agit dès lors de faire son apprentissage – ce qui passe aussi par le rôle « social » des Sanson : on les craint, mais, lors de fêtes suintant la décadence, des aristocrates peuvent leur demander de faire la démonstration de leurs talents… Et si l'adolescent Charles-Henri se résout petit à petit à devenir un bourreau comme son père et son grand-père et son arrière-grand-père avant lui, il n'en est pas moins porté à se rebeller contre ceux qui ne font que trop peu de cas de la vie et de la mort, et pas seulement celles des hommes. Et quand ce tome 1 se conclut (vague SPOILER les gens, attention si jamais…), Charles-Henri doit procéder à sa première exécution – celle d'un jeune homme de 14 ans, Jean de Chartois, dont il était tombé fou amoureux…



J'ai lu deux fois ce premier volume, avant d'en livrer la présente chronique – ceci… eh bien, parce que je ne savais pas exactement ce que j'en pensais. Il n'y avait qu'un point de certain : le dessin est vraiment très beau, même s'il ne plaira probablement pas à tout le monde. Comme dit plus haut, il fait appel à des outils informatiques, de manière marquée, et s'appuie souvent sur des photographies, pour un résultat extrêmement réaliste – ceci au fil de pages au découpage relativement sobre, mais très cinématographique, avec un montage complexe, des plans de coupe, comme des arrêts sur image, etc., souvent de manière « muette » d'ailleurs.



Ce « photoréalisme » vaut du moins pour ce qui est des décors, disons, et éventuellement les costumes, à ceci près que, là, Sakamoto Shin'ichi tend à en rajouter. Mais les traits des personnages demeurent très « manga »… et à vrai dire pas toujours pour le mieux, car, si on se fait au caractère geignard d'un Charles-Henri très pathos, très romantique même, précurseur aux mains bientôt ensanglantées d'un Werther ou d'un René, les longues chevelures animées d'une vie propre peuvent laisser davantage sceptique, et il en va probablement de même pour le parti pris homoérotique de la BD, qui se fonde sur des personnages de garçons androgynes au corps lisse et à la tenue extravagante totalement fantasmés. Ce qui est un peu déconcertant – même si pas forcément vain et certainement pas hors de propos : à vrai dire, ceci, associé bien sûr au thème même de la BD, et, dans ce premier tome, à l'emploi de la torture, a fortiori dans un contexte… intime (!), voire à quelques choix de « cadrage » qui, sans être le moins du monde pornographiques, jouent quand même de la chair exposée et des sécrétions corporelles, tout ceci donc, m'a inévitablement ramené aux écrits du marquis de Sade – un guide idéal pour cette période troublée !



Et qui offre un sacré contraste avec les rêveries amoureuses associant tout d'abord Charles-Henri et Jean de Chartois, et qui dégoulinent quand même un peu de niaiserie, si le désir plus ou moins refréné est bien d'emblée de la partie… Cette amourette, à vrai dire, était probablement ce qui m'avait un peu refroidi à la première lecture – dans le fond comme dans la forme. Jean de Chartois brillant de mille feux, entouré d'une aura de pure et divine lumière, qui récite des comptines en anglais tout en virevoltant gracieusement, dans les champs comme dans les salons, en secouant au ralenti sa crinière léonine, au point de la pub L'Oréal parfois, ben, euh… J'ai trouvé ça quand même un peu ridicule, hein.



Mais je suppose qu'il ne faut pas s'y arrêter – et que ce premier tome compense cette éventuelle lourdeur (qui n'en sera pas une pour tout le monde) en mettant en scène des idées bien plus intéressantes. J'ai tout particulièrement apprécié la fin de ce tome 1 – et pas seulement parce qu'elle met en scène l'exécution du pénible Jean de Chartois, hein ! Ce que je trouve très intéressant, ici, c'est la manière dont Sakamoto Shin'ichi rend la « vision » de Charles-Henri, l'outil trompeur qu'il a développé pour se montrer capable d'accomplir son horrible tâche – un procédé qui a quelque chose d'expressionniste je suppose : il voit le condamné comme un mannequin, de toile, de paille et de cordes – mais, en l'envisageant ainsi, c'est son monde entier qu'il bouleverse : toute la foule, cruelle et assoiffée de sang, qui se presse pour assister à l'exécution, est composée de semblables mannequins… et Charles-Henri lui-même en est un ! Cette scène est vraiment très forte, et très juste : là, la narration et le dessin se montrent brillants ensemble, et cette ultime séquence, avec son, euh… cliffhanger ? donne pour le coup pas mal envie de lire la suite.



Je ne sais pas encore si je suivrai la série jusqu'au bout (elle est terminée et fait neuf tomes, auxquels il faut ajouter un spin-off du nom d'Innocent Rouge, en cours de publication) ; d'autant que je ne peux pas prétendre avoir été totalement emballé par ce premier volume – je reste même encore un peu indécis, à vrai dire… Mais je suis suffisamment curieux pour désirer lire le tome 2, et je suppose que je verrai alors si je dois poursuivre ou pas.
Lien : http://nebalestuncon.over-bl..
Commenter  J’apprécie          20
Lorsqu'un japonais, Shin'Ichi Sakamoto s'empare de l'histoire de France et plus précisément de la Révolution Française, on peut s'interroger sur sa façon de l'envisager mais étant une fan de Lady Oscar c'est avec fébrilité que j'ai plongé dans cette série en 9 volume (finie au Japon) qui retrace l'histoire du bourreau de Louis XIV, Danton et Robespierre, Charles Henri Sanson.

Il semblerait que Shin'Ichi Sakamoto ait été impressionné par ce personnage, Charles Henri Sanson, officiellement exécuteur des hautes oeuvres de Paris pendant plus de 40 ans. Il faut dire que notre homme, en plus d'avoir exécuté de grands noms aurait donné la mort à plus de 3000 personnes.

Sakamoto nous offre le portrait d'un garçon sensible, en proie au rejet de la société de l'époque. Il faut dire que les bourreaux et leur famille étaient craints. La population les voyait comme porteur de grands malheurs si par malheur on les croisait ou pire on entrait en contact physique avec eux. Une tradition française existe encore : il ne faut jamais mettre le pain à l'envers sur la table (il était autrefois réservé au bourreau et ne pouvait se mélanger aux autres). Dans la version romancée de Sakamoto, Charles Henri souffre fortement de ce rejet, il n'aime ni la violence ni la mort qui suivent sa famille comme une ombre. Il souhaiterait échapper à son destin mais à l'époque il est compliqué de fuir le carcan imposé, même si la société est en plein bouleversement.

Sakamato prête également à notre héros des pulsions homosexuelles. Il va très vite s'éprendre d'un fils de comte ajoutant un poids de plus sur les épaules de ce garçon qui parait particulièrement frêle. On se dit qu'il ne survivra pas dans ce monde barbare mais toujours il se relève face à l'horreur, à l'adversité et on vibre.

Je ne vous parle même pas des dessins magnifiques en noir et blanc au crayonné élégant, sensuel qui nous donne de l'émotion rien qu'en les regardant. Ils ont un rendu photographique qui frise la réalité et retranscrivent magnifiquement la décadence et les heures sombres que vivaient les personnages à l'époque.


Un vrai, un grand coup de coeur !
Lien : http://depuislecadredemafene..
Commenter  J’apprécie          20
Une histoire poignant, violente, et parfois insoutenable. Âmes sensibles soyez averti, votre coeur risque de voler en éclat. Un trait de dessin sublime et détaillé au service d'une histoire puissante et efficace.

Chaque case est un véritable tableau fourmillant de détails, magnifiquement dessiné, c'est sublime. de plus les dessins restent cantonnés dans les cases avec des délimitations marqués et ne touchent jamais les limites des pages, là où les mangas occupent généralement tout l'espace disponible, ici leur espace est restreint. Ce qui illustrait parfaitement la position de Charles-Henri qui est ramener en permanence à son "héritage" et au rôle qui lui est assigné, sans aucune chance d'y échapper.

Le personnage de Charles-Henri m'a énormément touchée, ce destin tout tracé qui est en contradiction total avec sa sensibilité et son tempérament. le déroulement de l'histoire est tragique et déchirant, les complots détruisant les innocents sur leur passage m'ont mis les larmes aux yeux et la rage au coeur pour ces injustices que l'ont voit impuissament se dérouler sous nos yeux.

Enfin bref...Plus qu'un manga, une oeuvre d'art. Chaque trait est magnifique, et l'intrigue est tout aussi bien menée et pensée que le trait est beau. Une coup de coeur assez inattendu qui mêle habilement politique, tragédie, noblesse et complots à une période sensible de notre histoire.
Lien : http://bookymary.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          20
J'étais tombée par hasard à la bibliothèque sur la série ascension de Shin'ichi Sakamoto et j'avais été fasciné par le dessin. Quand innocent est sorti, je ne pouvais pas passer à côté et je n'ai pas été déçue. Dans innocent, on suit la famille Sanson, exécuteurs royaux de père en fils et en particulier Charles-Henri qui sera le bureau de Louis XVI.
Charles-Henri est un personnage torturé qui tente par tous les moyens de ne pas suivre sa destinée. Les dessins sont phénoménaux et l'histoire est addictive. Cette nouvelle série de Shin'ichi Sakamoto est bien partie pour être un bijou.
Commenter  J’apprécie          20
Dans la famille manga « recommandé par Historia », je demande … Innocent ! Nous sommes au siècle des Lumières, Charles-Henri Sanson a 14 ans. Dans sa famille, on est bourreau de père en fils, et donc paria de la société. Or, Charles-Henri ne veut pas de cette destinée : il ne comprend pas pourquoi on lui inculque les valeurs chrétiennes en sachant qu'on s'apprête à le forcer à tuer des gens, ce qui est contraire à tous ses préceptes. Mais son père va tellement le torturer qu'il n'aura pas vraiment le choix.
Le héros de l'histoire est quelqu'un de très sensible et la tournure que vont prendre les événements vont provoquer chez lui des cauchemars. C'est glaçant et très bien amené. Encore un manga réussi qui se fonde sur des faits historiques.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (230) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1507 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *}