Et ces cons de Je t'aime qui commencent par Je. Cela marcherait mieux quelquefois si l'on disait tu es aimé.
J'ai un besoin intarissable de marques d'amour, de caresses, parce qu'elles ne laissent aucune trace en moi. Je ne me souviens que des refus. Il faut me répéter toujours les mêmes mots, car je n'ai aucun souvenir des sons. J'ai toujours besoin d'un regard parce que je ne me sens souviens que de ceux qui se sont détournés.
La voie de l'amour n'est pas nécessairement la voie du bonheur. C'est en particulier assumer l'amour et les risques qu'il comporte, comme la souffrance par le deuil fantasmatique que l'autre est différent, donc porteur d'un manque qui nous renvoie au nôtre.
Ton amour est merveilleux, le mien l'est tout autant, et cependant notre amour est douloureux et souffrant.
Les contes de fées se terminent par un mariage ... ils ne disent jamais la suite.
La communication a quelque chose d'océanique
Dans ses flux et reflux
dans s'ouvrir et se fermer
parler, se taire
avancer, reculer
s'étreindre, se séparer
Et si ces rythmes s'installent dans un couple
dans l'absence et la présence
alors un union plaine naît.
Ne pas faire payer trop cher à l'autre l'amour qu'on lui donne.
Je t'aime peut vouloir dire aime-moi ou je désire être aimé par toi.
On court vers quelque chose, on trouve autre chose...
Le jeu de la fausse idéalisation : le refus des failles chez l'autre, au point de passer tout son temps à les chercher.
Pour certains, le seul accord possible : être en désaccord ensemble, au même moment.