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Les Royaumes Oubliés - La Légende de... tome 12 sur 13

Michèle Zachayus (Traducteur)
EAN : 9782265068872
299 pages
Fleuve Editions (24/03/2000)
4.13/5   62 notes
Résumé :
À Luskan, Wulfgar s’est lié d’amitié avec Morik le Rogue, un voleur local.
Désormais videur au Coutelas, le barbare autrefois si fier a sombré dans le désespoir et se réfugie dans la boisson. Sa déchéance est telle qu’un vulgaire bandit parvient à lui dérober Crocs de l’égide pour le vendre à un pirate.
Accompagné de Morik, Wulfgar voyage dans le Nord à la recherche de son précieux marteau de guerre. Mais peu à peu, au cours de cette quête semée d’embû... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Un douzième opus assez déroutant, on est orphelin de Drizzt et Catty, de Bruenor et Régis, et du coup on se retrouve dans une histoire certes intéressante, mais très différente de ce à quoi l'on pouvait s'attendre.
D'abord un peu d'impatience (bon t'es où Drizzt ??), parce que les états d'âmes de Wulfgar ça va bien cinq minutes mais ça fini par devenir pénible, l'alternance du récit, un chapitre sur deux avec Méralda est plutôt sympa, mais on est très loin de la fantasy à laquelle on s'était habitué dans cette saga...
Et pourtant, je dois dire que passé cet étonnement, le récit devient assez intimiste, on suit les états d'âmes de gens aux prises avec leurs démons intérieurs, leurs contradictions et leurs compromissions, le cheminement est long mais précis et somme toute cela vaut bien d'autres intrigues, c'est assez fort et prenant, et pour tout dire, c'est même passionnant, même si pressentant RA. Salvator, le dénouement est légèrement prévisible.
L'auteur nous fait une fois de plus voyager au tréfonds de l'âme humaine, sur des sentiers ardus bordés de précipices où la survie est l'enjeu, je ne serais pas étonné d'apprendre un jour que l'auteur s'est passionné pour ce sujet et la psychanalyse en particulier.
Un tome atypique donc, mais une fois de plus passionnant !
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Idée de départ / Accroche du début de livre : 9/10
Développement des personnages : 9/10
Style de l'écriture : 9/10
Rendu de l'histoire : 8/10
Total 35/40 Babelio 4/5

Cette fois pas de trace du célèbre elfe noir mis à part les introductions afin que l'auteur mettre en avant ses analyses sur notre société en perdition. Bien que j'adore cette approche de l'auteur, je trouve, que comme Drizzt est absent du livre, quelles sont moins pertinentes.

Comme nous avions laissé Wulfgar dans un drôle d'état dans le précédent tome Retour à la clarté, nous retrouvons ce dernier. Les choses ne vont pas s'améliorer pour le barbare bien au contraire. Hanté par le démon Ertu, c'est au fond d'une bouteille voir deux qu'il va se réfugier.

D'un autre côté, nous suivons aussi un nouveau personnage, Meralda qui va être confronté au choix de son père qui veut lui faire épouser un noble afin de sauver sa femme atteinte d'une grave maladie.

Au début, on se demande où ses deux chemins vont nous conduire. Mais la plume habile de l'auteur nous fait une fois de plus apprécier cette histoire sans prétention, sur la rédemption du barbare.

Sa rencontre avec Meralda va servir d'électrochoc au barbare qui ira jusqu'à sauver celle qui a failli le conduire droit jusqu'à l'échafaud. Une histoire sur la rédemption écrite avec brio par le père de Drizzt Do'Urden.

Le livre une fois refermé, une chose est certaine l'histoire est loin d'être finie pour Wulfgar, il lui faut retrouver son marteau de guerre forgé par le roi de Mithril Hall.
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Wulfgar est en plein marasme. le barbare n'arrivant pas à faire face à ses souvenirs est tombé dans l'alcool, au point de se faire voler son marteau.
En parallèle, nous suivons Méralda qui a la malchance d'attirer le regard du noble local.

Mon envie de lire les aventures de Drizzt et de ses compagnons s'essouffle peu à peu et ce douzième tome n'a pas aidé.
J'ai trouvé que le récit, cousu de fil blanc, trainait en longueur et qu'il aurait pu être raccourci d'une bonne centaine de pages. Wulfgar n'étant clairement pas mon personnage préféré, j'ai eu beaucoup de mal à prendre plaisir à ma lecture. L'histoire, de Méralda est quant à elle, des plus malaisante, tant les deux hommes qui la convoitent sont écoeurants chacun à leur manière. La pauvre jeune femme va de déconvenue en déconvenue au fil des pages.

J'ai tout de même aimé le lien fait entre les deux récits et j'ai « apprécié » la résolution de ce roman.
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Un tome centré sur Wulfgar


Je ne pensais pas que cela allait arriver mais si. On a eu le tome sur le trauma de Wulfgar. J'ai eu ensuite très peur que cela n'allait pas apporter grand chose, que l'action n'allait être que ponctuée de beuveries et puis c'est tout. Non. C'était un tome riche, très riche, même si j'avoue que l'équipe au complet me manquait. Mais je pense quelque part qu'elle manquait aussi à notre barbare préféré. Nous avons tout de même pu prendre des nouvelles d'un certain chasseur de pirates et j'étais bien contente de savoir qu'il se portait à merveilles.


Pourquoi centrer un tome sur Wulfgar ? Tout simplement parce qu'il a été torturé pendant des années par un démon. Que nous ne savons rien de ces années de captivité mais surtout que même si son corps a été libéré, son esprit pas du tout. Il en a encore bien des séquelles et surtout, nous ne savons pas vraiment ce qu'il s'est passé. Et ce tome était l'occasion de voir à quel point notre héros était blessé.


Un tome centré sur la guérison ?

Sincèrement, je ne sais pas. Je ne sais pas si Wulfgar pourra guérir un jour de tout cela mais une chose est sûre et certaine, c'est qu'il a tout tenté, tout donné pour combattre ces démons. Il a tenté à sa manière, pas toujours très subtile, je le reconnais, de réparer ses erreurs, de s'amender mais aussi et surtout de se soigner lui aussi. Il se rend bien compte qu'en étant le fils spirituel de Bruenor, il a une certaine responsabilité envers son monde, responsabilité qu'il n'accomplit plus du tout.

C'est réellement l'histoire du fils prodigue mais en version plus trash, plus Salvatorienne. Et d'un tome où l'on pourrait penser honnêtement qu'on allait assister à des larmoyements, à des beuveries et autres choses, on tombe sur un tome extrêmement riche et passionnant, qui explore l'âme humaine d'un barbare au grand coeur.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Cet avant-dernier tome de la saga de Drizzt détonne du reste de la série, notamment par l'absence de ce dernier, sauf pour les quelques pages de réflexions où il se fait narrateur en tête de chaque chapitre. Axé sur les tourments de Wulfgar, le récit met en scène des personnages secondaires déjà connus en plus d'introduire une histoire parallèle de jolie paysanne destinée à un seigneur alors qu'elle est amourachée d'un manant amant... Pas très original! Et c'est un bien long détour pour arriver à une chute relativement prévisible, dans ses grandes lignes du moins. Évidemment la toute fin est prometteuse et, compte tenu de la qualité de cette saga, on pardonnera facilement de petit manque de souffle à l'auteur.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il les voyait désormais, il vit Errtu lui présenter l'un de ses enfants, un bébé qui hurlait, sa mère, c'est à dire le succube, posté derrière le démon. Il vit Errtu brandir le nouveau-né au-dessus de lui, jusqu'à l'instant où, sous les yeux de Wulfgar et sous ceux de la mère qui criait, le grand démon arracha la tête de l'enfant d'un coup de dent. Un geyser de sang aspergea Wulfgar, incapable de reprendre sa respiration ou de comprendre qu'Errtu avait trouvé une façon, a pire de toutes, de la toucher de nouveau.
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- Laisse tomber, je m'occupe de tout !
Le Rogue sortit son rossignol et s'attela à la tâche.
- Laisse tomber, j'ai la clé !
Perplexe, Morik s'écarta à temps : Wulfgar se servit du soldat - dont ce ,'était décidément pas le jour - comme un bélier humain.

(page 285 - Fleuve Noir 2003 - version poche)
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Jadis, il avait connu une telle amitié.
Jadis, il avait eu la chance d'avoir des amis capables de voler à son secours contre vents et marées.
Drizzt, Bruenor, Régis, Guenhwyvar... et surtout Cattie-Brie.
Mensonges ! persifla le démon tapi au fond de son esprit.
Les yeux fermés, Wulfgar chancela.
Il existait des endroits où les meilleurs amis ne pouvaient s'aventurer, des horreurs que les plus belles amitiés au monde ne pouvaient chasser...

(page 92 - Fleuve noir 2003 - version poche)
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