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EAN : 9791097079888
336 pages
EDITIONS DU DETOUR (14/10/2021)
4.17/5   3 notes
Résumé :
Dix ans déjà qu'Uber est installé en France, faisant miroiter une vie de patron à des personnes qui peinent à trouver un travail digne. Chauffeurs, coursiers, femmes de ménage, ouvriers de la logistique, intérimaires, freelances, restaurateurs... Aujourd'hui, le modèle des plateformes numériques de travail s'est répandu et, avec lui, un autoentrepreneuriat précaire qui touche chaque jour de plus en plus de métiers. Ces entreprises, employeurs qui se rêvent sans resp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Merci à Babelio de m 'avoir choisir pour donner mon avis sur ce livre dans le cadre Masse critique.

J'ai trouvé que choix du sujet excellent.
Le livre devait lu par les personnes qui utlisent les plateformes.
Le concept d'entretien est intéressant.
En revanche à certains moment je me suis perdue dans les explications.
Grâce à l'ouvrage, j'ai découvert un monde que je ne connaissais que de non.

L'opacité de la manière ou l'on rémunère les personnes m'a choqué.
L'omerta sur le statut d'auto entrepreneur m' a choqué.
D'apprendre que l 'a délation existe dans ce milieu m'a choqué.

On apprendre comment cela à évolué.
Il est question de catégories de personnes qui travail pour ce type de sociétés et des conditions de travail.
J'ai appris qu'il y a des cuisines qui vont uniquement travailler pour ce type de plateforme.

Au début du livre, il montre que ce modèle au début pour les livreurs et entrain être mise en place dans d'autres domaines de services comme le ménages.

Dans cet ouvrage qui est questions aussi de voir comment cela se passe chez nos voisins Européen (Angleterre et Espagne).

Merci à l'auteur d 'avoir fait ce livre.

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Merci à Babelio et à Juliette, des Editions du détour, de m'avoir offert ce livre, gagné lors de la dernière Masse critique.

Étonnamment, peut-être, je n'ai jamais eu à utiliser les services d'Uber. Je me déplace pour aller au restaurant, je marche beaucoup, j'ai ma propre voiture. J'habite en plein centre-ville d'une grande ville. Je n'ai donc absolument pas besoin d'eux. Mais je sentais bien qu'il fallait que je comprenne des choses sur cette société et ses pratiques. Uber, mais aussi Amazon ou toute société utilisant des "travailleurs du clic".

Mais clairement, je ne suis ni quelqu'un qui aime les maths, ni quelqu'un qui comprend l'économie, je suis vraiment littéraire. Mais grâce à ce bouquin, collectif, j'ai compris pas mal de concepts économiques ou sociétaux.

La 1ère chose à comprendre est que toutes ces plates-formes refusent de salarier des gens sur lesquels elles ont une entière main-mise, prétextant qu'ils sont indépendants !

Les témoignages sont vivants, les politiques sont clairs, les économistes, sociologues ou encore juristes font passer leur message avec un vocabulaire compréhensible ! A part 2 articles un peu plus ardus, mais qui ne résisteraient à une 2nde lecture plus attentive, ce livre est abordable pour le plus grand nombre.

Franchement je ne peux plus voir un jeune homme avec un sac cubique vert passer sur un vélo, sans penser à sa sécurité, à sa santé, et à sa précarité en marche. 

Je vais prêter ce livre à ma belle-soeur qui est prof d'économie, je sais déjà que cela va beaucoup l'intéresser, c'est un livre à lire à plusieurs niveaux.
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Ouvrage traitant d'un sujet d'une grande actualité. J'ai beaucoup apprécié la diversité des tons, des intervenants, des angles de vues de cette nouvelle économie de partage, de l'ubérisation, du tout-numérique. Certains aspects me sont malheureusement déjà connus.
Certaines contributions étaient plus difficiles d'accès, mais réellement nécessaires. Une tout autre réalité se chaque derrière ces "travailleurs des plateformes", que l'on croisent tous les jours, comme ceux de l'ombre...J'ai pu en apprendre davantage grâce à ce livre et aux différents contributions, très éclectiques.

Merci à Babelio, ainsi qu'à la maison d'édition pour cette découverte et pour l'ouvrage.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Page 224 225

Enfin les plateformes ne cotisent pas à la sécurité social, les travailleurs ne sont pas affilié au régime général des salariés. Ils ne peuvent donc pas bénéficier de l'assurance chômage par exemple, ou encore du régime du travail et des maladies professionnelles. Ce sont des conséquenses extrêmement dangereuses.
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Sans faire le tour de tous les pays européens, on s'aperçoit que, très majoritairement, la situation est homogène en Europe. La question du véritable statut de ces travailleurs a été soulevée et jugée. Dans la majorité des cas, les autorités judiciaires ont invoqué des arguments identiques, notamment sur la question du rôle de simple intermédiaire numérique qui n'est qu'une illusion. Les plateformes vont donc bien au-delà de la simple mise en relation et organisent véritablement un service de livraison dont elles ont choisi de contrôler tous les aspects.
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Page 15

Le discours selon lequel l'autoentreprenariat constituerait un havre est mythe, une illusion.
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