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Qu'est-ce qui les fait tenir debout ?
Quelle est cette force et ce courage qui les poussent à dépasser toutes les entraves, toutes les adversités, à ne jamais courber totalement l'échine et à ne pas renoncer à lutter pour protéger ce qu'elles ont de plus cher ?

Le voile de Téhéran est l'histoire des sans-voix, des fantômes à voiles, de toutes les femmes contraintes à vivre une vie qu'elles n'ont pas choisi, à dormir à côté d'un homme qu'elles n'aiment pas, à enterrer leurs rêves et leur soif d'apprendre au nom de la religion, assujetties à la volonté des hommes, au nom du pouvoir patriarcal où la notion d'honneur et de réputation priment sur la notion de liberté.

Parinoush Saniee livre dans ce roman autobiographique un portrait effarant d'une société en proie au poids de la tradition.
C'est aussi l'histoire d'une culture et d'une mentalité tellement enracinées qu'il faudra plusieurs générations pour que toute trace soit effacée, lavée, remplacée.

Ce roman poignant et interdit pendant longtemps en Iran remplit parfaitement le dessein de faire connaître au monde la condition des femmes dans certains pays.
L'auteure parvient à entremêler avec beaucoup de talent les thèmes, les sensations et les sentiments.

La force de cet écrit est de nous emporter dans son récit personnel tout en réussissant à tout moment à dénoncer une réalité encore bien présente !


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Des regards qui se croisent, des bouches qui se sourient…la naissance d'un amour…
Massoumeh a seize ans lorsqu'elle tombe amoureuse de Saïd. Sa famille n'est pas très religieuse mais, en Iran, on ne plaisante pas avec l'honneur. En se compromettant avec un jeune homme, la lycéenne a déshonoré les siens et sa vie va en être bouleversée. Ses frères se chargent de Saïd qui doit quitter Téhéran la peur au ventre et Massoumeh est contrainte au mariage. le choix se porte d'abord sur un affreux boucher, mais grâce à une voisine, c'est finalement Hamid qu'elle épouse. Un inconnu. Loin d'être un mari traditionnaliste, Hamid s'est rangé pour faire plaisir à sa famille. Il pousse Massoumeh à poursuivre ses études, à penser par elle-même. Souvent absent, il fait partie d'un groupe de rebelles qui combattent la politique du Shah. Les époux vivent dans le respect et l'harmonie, la famille s'agrandit, la liberté est à portée de mains. Pourtant, ils sont trahis par Khomeiny et c'est l'intégrisme religieux qui succède à la dictature.
Quand Hamid est emprisonné, Massoumeh devient le pilier qui porte la famille à bout de bras. Femme, épouse et mère, elle est prête à tous les sacrifices pour les siens, elle poursuit ses études, travaille, nourrit ses enfants dans une société où les femmes ne sont rien et où les hommes se font la guerre.

Courageuse Massoumeh qui a eu la mauvaise idée de naître femme, l'outrecuidance de vouloir étudier, la naïveté de tomber amoureuse…
Le voile de Téhéran est son histoire et celle de son pays où le poids des traditions, la religion et la politique ne sont pas favorables aux femmes. Massoumeh plie mais ne rompt pas. Petit à petit, l'innocente jeune fille mariée de force devient une combattante prête à tout pour les siens. L'épouse, la mère, puis la grand-mère subit les soubresauts de l'Histoire, de la dictature du Shah à la guerre avec l'Irak, avec toujours l'idée d'avancer, de se faire une place, de protéger sa famille, sans faire de vagues.
Entre résilience et sacrifices, Massoumeh est une héroïne forte et attachante mais elle n'est qu'une femme, c'est-à-dire pas grand-chose. Quelqu'un dont la bravoure, le travail, les qualités ne sont pas reconnus. Quelqu'un qui passe après ses frères, son mari, ses enfants. Quelqu'un fait passer le bonheur des autres avant le sien. Quelqu'un qui doit mettre ses rêves de côté pour ne pas offenser, heurter, déshonorer tous ceux qui pensent qu'elle n'est qu'une femme, c'est-à-dire, pas grand-chose…
Un récit émouvant, bouleversant et surtout révoltant.
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« Les filles ne servent à rien. Elles appartiennent à d'autres »
Massoumeh rêvait de poursuivre ses études, mais une simple rumeur due à quelques mots échangés avec un homme, a poussé ses parents à arranger un mariage rapide, pour sauver sa « réputation ».
Hamid, le mari qui lui est imposé est un homme cultivé qui n'a pas plus envie qu'elle de se marier. Massoumeh commence alors une étrange existence ; son mari dont elle ne sait quasiment rien la pousse à continuer ses études et fait lui-même partie d'un groupe de rebelles, des activistes contre le Shah qui mènent de dangereuses actions.
A la chute du Shah c'est l'intégrisme religieux, la guerre civile n'est pas loin car, nous dit l'auteur, les Iraniens n'avaient pas appris à faire usage de la liberté. Puis vient la guerre contre l'Irak.
Ce livre est passionnant de bout en bout. A travers l'histoire de Massoumeh, l'auteur nous propose de suivre les soubresauts de l'histoire Iranienne durant trente-cinq ans.
Beau portrait de femme qui se bat pour la liberté d'esprit car, dit-elle, « l'idéologie pure est un piège, elle engendre des préjugés, des a priori, elle fait obstacle à la réflexion et aux opinions personnelles, et surtout elle transforme les gens en fanatiques incapables de faire la part des choses ».






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Massoumeh ne rêve que d'une chose : étudier et à l'égal des hommes, avoir une vraie carrière, devenir quelqu'un d'important, d'admiré. Après tout, quoi de mal dans tout ça ? le seul hic et pas des moindres, est qu'être une jeune femme en Iran dans les années 60, avant même l'avènement des mollahs, pose problème : une femme quitte son père et ses frères pour rejoindre le giron d'un époux, lui pondre 3 / 4 marmots dans la foulée, être obéissante, aimante, dire amen à tout avec le sourire cela va de soi, voir grandir ses enfants et finir vieille, épuisée avant l'heure. Sacré destin !

Mais Massoumeh, en dépit de toutes ces barrières, est une personne brillante, passionnée et bien qu'obéissante envers sa famille, n'en désire pas moins poursuivre ses rêves. le sort en décidera autrement pour elle et là voilà à 17 ans mariée à un homme qu'elle n'a jamais vu. La messe est dite. Mais voyons le bon côté des choses : un mari, même inconnu, ne vaut-il pas mieux qu'une famille faussement pieuse et intolérante, des frères jaloux et violents et une mère dévouée à l'asservissement de la femme. Entre la peste et le choléra comme on dit…Dans son malheur, notre petite veinarde tombera sur un époux, Hamid, aux idées modernes quant à la place de l'homme et de la femme : si elle souhaite poursuivre ses études, grand bien lui fasse, au contraire ! Activiste communiste entièrement dévoué à sa cause, à savoir faire tomber le Shah d'Iran et mette en place une démocratie communiste, égalitaire et laïque, Hamid voit dans ce mariage une contrainte à laquelle il n'a pu se dérober, mais qui lui met une sacrée épine dans le pied. Comment fonder une famille quand on met sa vie en danger quotidiennement de par son statut d'opposant politique jugé élément subversif ? de Massoumeh il n'en veut pas et mise à part quelques coïts par ci par là, on ne peut pas vraiment affirmer qu'ils forment un couple modèle. Massoumeh grandit, élève 3 enfants quasi seule, s'en occupe avec dévotion et amour, poursuit courageusement ses études, bref une vraie wonderwoman iranienne. Mais que d'épreuves !

Parinoush Saniee nous offre un superbe portrait de femme, une vraie saga familiale sur plus de 40 ans. 600 pages d'un destin fabuleux, celui d'une femme courage, épouse dévouée, mère digne, aux prises avec le poids de l'histoire qui a tant bouleversé l'Iran. Impossible de lâcher ce roman qui conjugue le souffle du romanesque avec l'Histoire et nous fait découvrir un pays dont on sait peu de choses au final. L'amour que voue Parinoush Saniee à son pays aimé saute aux yeux à chaque page c'est très émouvant. Un pays si riche culturellement, si fier, dévoyé par la bêtise des hommes.

Le voile de Téhéran ou un livre à mettre entre les mains de toutes les femmes, les jeunes comme les moins jeunes, d'autant plus important au regard des tristes événements de ces derniers mois et de la dégradation du statut de la femme ces dernières années. Et oui j'assume ces paroles.
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Une saga familiale qui m'a totalement envoûtée. Pendant trois jours ce livre m'a accompagné du matin au soir. Dès que je sortais le nez de ce livre je n'avais qu'une hâte c'était de m'y replonger. Plus qu'un beau roman ce livre est une vraie pépite!

Dès le premier chapitre mon attention a été d'emblée captée par ce qu'il arrive à la jolie Massoum âgée de 16 ans à peine. Alors qu'elle n'échange que quelques regards innocents avec le jeune garçon qui travaille à la pharmacie, son frère découvre qu'il se trame quelque chose entre eux. Pour lui sa soeur a déshonorée la famille et doit payer pour cela. Elle est battue presque à mort. Toute sa famille lui tourne le dos même son père qui est pourtant le meilleur d'entre tous. Voici un passage qui m'a particulièrement marquée:

"Que Dieu me fasse la grâce de te voir à la morgue, sur la table d'autopsie. Quelle honte! Quel déshonneur! Qu'est-ce que je vais dire à ton père et à tes frères?"

Un livre qui est le témoignage brûlant de ce qu 'est la condition des femmes en Iran. Pas toutes, mais de beaucoup oui. Dans la famille de Massoum on tient aux traditions. La femme a donc un piètre avenir qui s'offre à elle. Quand ces jeunes filles sont mariées de force elles n'ont qu'à prier pour tomber sur un homme bon qui ne les battront pas. Autant oublier de suite l'école et le travail intellectuel. C'est ce qui qu'arrive à Massoum qui a pour seul rêve de pouvoir continuer à aller à l'école. Dès que la découverte de cet amour naissant est faîte, elle peut tout oublier.

"Les filles ne servent à rien. Elles appartiennent à d'autres."

Dès lors, nous suivons Massoum pendant une grande partie de sa vie qui sera jonchée d'obstacles et d'humiliations. Mais, cette femme possède un courage et une détermination incroyable. Son rêve de pouvoir étudier la poursuivra toute sa vie.
Outre le fait que ce roman parle de la condition des femmes il traite aussi des conditions de vie en Iran qui est en pleine tourmente à cause de la guerre. J'ai appris de nombreuses choses sur ce pays et cette époque.
Je suis passée par toutes sortes d'émotions avec ce livre et c'est à regret que j'ai terminé cette lecture poignante et magnifique. Un livre qui me rappelle pourquoi j'aime lire. Je ne suis pas prête de l'oublier et le conseille vraiment. C'est un coup de coeur absolu.
Lien : http://aujardinsuspendu.blog..
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«Le problème, c'est que je ne sais pas ce que signifie le mot “bonheur”» dira Massoum.
Oui, le bonheur est un état d'âme bien rare dans ce livre, bien bref, si l'on considère le bonheur des femmes de ce roman....C'est tout autre chose si on prend en considération le lecteur qui trouvera certainement qu'il est bien difficile de fermer ce livre le soir, qui éprouvera le bonheur d'une lecture qui le transportera vers d'autres mondes, vers d'autres époques, qui l'indignera et le percutera de plein fouet.
Massoumeh Sadeghi, appelée Massoum par les siens, est la narratrice et le personnage principal du roman. C'est une jeune femme aux yeux verts dont je suis tombé amoureux...Le texte et ...l'image de la couverture en sont la cause. Nous la suivons pendant plusieurs dizaines d'années, au fil des évolutions politiques de l'Iran, évolutions qui n'apportent aucune révolution dans la mentalité de la majorité des hommes. Au contraire..
Massoum est l'image, une porte-parole conçue par l'auteur, des femmes iraniennes.
L'expression "porte-silence" serait plus adaptée. Il faudrait inventer cette expression pour évoquer la dure condition de ces femmes..."tais-toi et fais ce que nous les hommes nous attendons de toi. Obéis ".
Heureusement il y a quelques exceptions dans le genre masculin iranien.
Dans les premières pages, Massoum est encore une adolescente qui croise le regard de Saïd, collaborateur du pharmacien, en allant au lycée. Leur coeur fait boum, et chacun ne pensera plus qu'à l'autre. Impossible de se rencontrer, alors ils échangeront des lettres par porteurs interposés. Tout serait simple et beau si Ali l'un des frères de Massoum ne les avait pas surpris en train de se sourire, alors que Saïd soigne Massoum...Rien de plus grave. Pas de flirt, bas de baiser entre eux, pas de caresse ou de mouvement équivoque. Rien. Uniquement un sourire. Alors l'honneur doit être lavé au couteau. Et l'avenir de Massoum sera décidé par d'autres. Finie l'école...elle sera mariée à Hamid, qu'elle ne connaîtra que par sa photo.
Un homme qui n'a rien à voir avec ses frères... Cet homme rare mais trop absent ne la frappe pas, lui laisse beaucoup de liberté. La liberté du peuple iranien est son combat. Il se bat contre le Shah et sa dictature, contre ses exécutions, contre ses prisons. Il aime Massoum et la Révolution, revendique la liberté du peuple et celle de Massoum.
Jusqu'au jour où...
Un grand voyage de plusieurs années dans cet Iran aux mains du Shah, combattu par ses opposants qu'il emprisonne et exécute, cet Iran aux mains des Islamistes, cet Iran en guerre contre l'Irak...cet Iran moderne...Les temps changent, les hommes de pouvoir aussi, mais l'état d'esprit des hommes, des mâles n'évolue que très peu...un état d'esprit qui sauf exception semble lié à ce foutu chromosome Y...Au fil des pages rares sont les hommes qui sortent du lot, qui attirent la sympathie...les dernières pages apporteront-elles une surprise aux lecteurs ??
Presque cinquante années de la vie de l'Iran, parcourues au travers de la vie d'une de ses femmes, ces femmes qui donneront leurs fils à la Révolution, aux guerres, à l'Islamisme...des hommes tous nés d'une femme, rien de nouveau sous ces cieux, mais qui font bien peu de cas du bonheur des femmes, qu'elles soient leurs filles, leurs épouses, ou leur mère, qui les cachent sous des voiles, ou des tchadors, qui les frappent, les humilient très souvent.
Les beaux yeux verts de Massoum, femme déterminée et combative, son regard sur son pays, m'ont séduit et retourné !
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Après la lecture quasiment non stop de cette saga ,je peux dire et redire pourquoi je bénis toujours ce goût reçu pour une telle activité .Quel bonheur de suivre la vie de cette jeune fille devenue mère puis grand mére ,celibataire puis mariée contre ses aspirations,.Aux portes du bonheur bien des fois mais dont la naissance dans une culture géree par des religions dictées par des hommes ,écrase les meilleures femmes ,les plus solides les plus ambitieuses intelectuellement .
Avec toute ma vision fleur bleue ,j'aurais aimé la quitter en femme épanouie ,sereine,heureuse . Le poids des traditions reste malgré tout bien lourd .
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Je souhaite juste rappeler que cette journée est dédiée aux écrivains emprisonnés, qui sont nombreux, particulièrement en Iran. l'obscurantisme religieux est un fléau, il engendre l autoritarisme, la dictature et la peur. Malgré les répressions violentes, mortelles pour certains, les iraniennes et les iraniens semblent déterminés à faire bouger (tomber) ce gouvernement de mollahs totalement obsolète et meurtrier. Ce combat est courageux, les vies de bcp d entre eux sont en jeu. En parler, c est déjà faire acte de résistance et de solidarité avec les intellectuels iraniens mais aussi et surtout pour le peuple iranien, qu il retrouve sa liberté.
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Je termine ce livre qui, certes, ne fait pas partie des dernières rentrées littéraires puisqu'il a déjà quelques années, mais j'avais envie de voyager par la lecture dans un pays dans lequel je ne peux pas aller.

Je suis bouleversée par ce récit sur Massoumeh que nous suivons de l'adolescence à sa vie de femme.
Je me suis sentie très proche d'elle grâce au style d'écriture, à la traduction, et aux descriptions fluides des différentes périodes de son existence.

C'est un roman que l'on n'a pas envie de terminer malgré 550 pages (qui défilent trop vite!).
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Massoumeh a seize ans et rêve de faire de grandes études. Elle en a le droit, et pourtant sa famille ne comprend pas. Alors le jour où ses frères découvrent qu'elle vit une histoire d'amour des plus innocentes, elle voit son avenir se fermer devant elle. Fini l'école, place au mariage : le plus vite sera la mieux, avec n'importe quel homme. le coup est presque fatal pour la jeune fille. Et pourtant, sa vie continue. Ou commence, peut-être. Au fil des décennies, l'on peut voir Massoumeh grandir et changer, en écho aux évolutions, politiques et sociales notamment, de l'Iran. Un panorama à la fois intime et historique.

Roman d'amour, d'émancipation et de conscientisation, la question de la liberté est prégnante dans le Voile de Téhéran. Et l'auteure a le mérite de n'en avoir pas fait une accumulation de clichés. J'ai trouvé sa manière d'aborder la famille et les liens qui la tissent particulièrement intéressante et nuancée. L'assez large temps, quasiment celui d'une vie, dans lequel ce roman s'inscrit permet d'avoir un aperçu des différentes luttes qui ont bouleversé l'Iran et lui ont permis, tour à tour, d'avancer ou de reculer. le tout avec le jugement de mes yeux bleus de française blanche de classe moyenne. Aucune idée de s'il est fiable en la circonstance… Objectif, certainement pas. J'aurais tant voulu pouvoir secouer Massoumeh, lui allonger les jambes pour qu'elle fasse des pas encore plus grands. Je suppose qu'alors il n'y aurait eu plus aucune justesse dans ces 600 pages et quelques. Ça aurait été dommage. Alors va pour l'authenticité de Parinoush Saniee, quitte à nourrir ma frustration ! Ça me fera les pieds et me permettra sûrement aussi d'avancer…
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