AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,06

sur 205 notes
5
5 avis
4
9 avis
3
4 avis
2
2 avis
1
0 avis
Situé après Les larmes du diable ce nouveau tome des enquêtes de Matthew Shardlake se passe pendant l'été 1541 lorsque le roi Henry VIII fit une tournée dans les villes du Nord afin de rallier à lui les habitants.
Thomas Cromwell a été décapité et c'est l'archevêque Thomas Cramner qui convainc Matthew de rejoindre York afin de remplacer l'un des avocats chargé de présenter les demandes en justice des habitants et qui est mort. Cette demande acceptée, Cramner lui confie une seconde mission officieuse celle-là, qui consiste à veiller à ce que sir Edward Broderick qui est accusé d'avoir comploté contre le roi ne meure pas avant que le cortège rejoigne Londres où il sera confié aux « spécialistes » de la Tour. Piégé, Matthew qui pourtant souhaite ne plus être mêlé aux intrigues politiques se met en route avec son nouvel assistant, rencontré dans Les larmes du diable, Jack Barack.
Et il a raison de ne pas vouloir fréquenter la Cour car il va être victime de plusieurs attentats à la vie, être moqué par le roi en personne, côtoyer sir Richard Rich personnage important et devenu son ennemi et fera même connaissance avec l'un des bourreaux de la Tour de Londres dans l'exercice de ses fonctions.
Il faut dire que cette intrigue tourne autour des fondements de la royauté, elle est donc particulièrement délicate.
Allez, je me plonge dans le suivant.
Commenter  J’apprécie          250
Une nouvelle aventure de Matthew Shardlake à nouveau finie! Et quelle aventure! Dans ce pavé de quasi 800 p., nous retrouvons l'avocat et le fameux Barak.
L'intrigue se situe non à Londres mais à York. Une nouvelle fois, le talent d'historien combiné au talent de romancier de C.J. Sansom nous plonge dans l'Angleterre d'Henri VIII dans les terres du Yorkshire où la Réforme n'est pas bien admise par tous. le couple royal entreprend ainsi une expédition dans le Nord pour éteindre les derniers feux de la rébellion. Matthew Shardlake se retrouve à nouveau contraint d'accepter une mission politique qui n'est pas sans péril pour sa vie, cette fois donnée par Cranmer en personne.

J'ai beaucoup aimé l'intrigue, le fait que les mystères, très nombreux, soient résolus en leur temps sans que cela apporte des longueurs. de plus, il ne s'agit pas là uniquement de la Réforme mais bien de secrets royaux, comme peut l'indiquer le titre du roman. le personnage de Shardlake prend de l'épaisseur : après s'être désillusionné sur la Réforme, Matthew remet en question la personne du Roi. L'auteur nous présente tout le long du livre un Henri VIII cruel, impitoyable et une reine bien nigaude. Son contexte historique, bien documenté, nous fait découvrir les habitants du Yorkshire et leurs ressentis en cette période troublée. C'est aussi l'occasion de faire un point sur la torture, une pratique trop fortement utilisée...
Quoiqu'il en soit si Matthew résout comme de coutume l'intrigue, ce n'est pas sans laisser des plumes. Il me tarde de le découvrir dans de nouvelles aventures.
Commenter  J’apprécie          162
Je suis tombé sur ce livre totalement par hasard, et même si le résumé m'intriguait, j'étais un peu sceptique au vu de l'épaisseur dudit livre.
Nous suivons donc Matthew Shardlake et son assistant Jack Barak en route pour York afin de remplir une mission pour l'archevêque Canmer. Cela semble une mission banale, sans risque, mais tout ne va pas comme prévu.
Ce que j'ai apprécié dans cette lecture, c'est l'ambiance de l'époque qui est retranscrite. On sent que sous le règne de Henri VIII, la vie n'est pas douce que ce soit à la cour ou dans la population lambda. Une rumeur, un soupçon, et l'on peut vite finir en prison ou dans la tombe. Une ambiance de peur latente et sous-jacente.
Deuxièmement, j'ai également aimé le fait que le personnage principal est une caractéristique physique qui lui donne un certain cachet. Il m'est de suite sympathique tant par ce trait que par son caractère et sa façon de penser.
Concernant la mission et l'enquête, je me suis faite avoir, j'ai soupçonné tout le monde sauf le vrai coupable. L'intrigue en elle-même a été très bien menée, j'ai vraiment aimé ce récit alors que je n'avais aucune attente.
Pour conclure, cette lecture fut une très bonne découverte. J'ai adoré être dans le paysage de l'Angleterre d'Henri VIII, des intrigues de cour et de cette période angoissante. Il est possible à l'avenir que je lise un autre livre de cet auteur.
Lien : https://la-bibliotheque-du-l..
Commenter  J’apprécie          110
Cette troisième aventure de Mathhew Shardlake, avocat au temps d'Henry VIII, l'amène à son corps défendant à fréquenter la suite royale lors d'un voyage d'Henry VIII dans le nord de l'Angleterre, en 1541 quelques mois après la révolte dite du Pèlerinage de la Grâce. Chargé d'une mission sensible par l'archevêque Cranmer, Shardalake se débat entre les complots des adversaires religieux et ceux des nobles nord de l'Angleterre. La première partie du récit avance doucement, à l'instar de l'arrivée sans cesse retardée du convoi royal à York. La description du quotidien du peuple au XVéme siècle est réussie, mais c'est lorsque le fond de l'énigme commence à prendre forme, lors du départ du convoi pour le voyage retour de York vers Londres que le livre prend son vrai rythme. A l'arrivée un bon policier historique (ou au choix un bon roman historique avec pour arrière fond une énigme policière), mais qui aurait grandement gagné à être raccourci.
Commenter  J’apprécie          100
J'ai toujours une appréhension avec les livres historiques anglais parce que je suis bien loin de connaître l'Histoire de l'Angleterre et l'époque d'Henri VIII et son changement radical de religion est assez complexe. Notre avocat Matthew Shardlake va cette fois-ci se retrouver à devoir enquêter dans l'entourage direct du roi et de la reine actuelle, Catherine Howard, petite jeunette de 17 ans, qui n'a pas bien conscience du monstre auquel elle est unie.
"Confrère Shardlake", accompagné de son fidèle assistant Barack, est donc invité par l'archevêque Cramner, à accompagner le convoi royal en visite dans le Nord du pays, pour redorer le blason royal après les émeutes anti-Réforme qui ont été réprimées dans un bain de sang. Il doit à la fois préparer les doléances des habitants au Roi en matière de rendu de justice et aussi veiller à la santé du prisonnier Broderick, convaincu de complot contre le Roi et qu'on doit ramener vivant à Londres pour y subir la torture et lui faire avouer ses complices.
Comme dans les précédents tomes, l'auteur nous dépeindra encore ce pays gris, pluvieux, boueux, glacial... Cet opus alternera les assassinats, vols et tentatives de meurtres à l'encontre de notre avocat qui aura bien du mal à accomplir ses missions sans en laisser des plumes (ou des dents !)
Commenter  J’apprécie          81
Thriller médiéval de très bonne qualité
L'enquête policière est doublée d'une description très intéressante de deux événement historiques : lutte religieuse entre papistes et anglicans déclenchée par le remariage d'Henri VIII et la rupture avec le saint siège

L'auteur sait donner toute sa dimension à son personnage central en nous montrant tout autant ses qualités que ses faiblesses. Atteint d'une difformité physique dont on se moque aisément, notre avocat bossu se trouve être une personne intelligente, honnête, droite et tenace. Ce sont ces qualités qui permettent à Matthew de déjouer les complots et perfidies de la cour du roi Henri VIII.
Commenter  J’apprécie          80
Bien long, ce polar historique. Matthew Shardlake, accompagné de Barak, se retrouve à York pour une double mission confiée par l'archevêque: surveiller qu'un prisonnier arrive à Londres en bonne santé pour y être "interrogé" à la Tour (comprenez "y subir les pires tortures"), et présenter des requêtes au roi Henry VIII. Las, à peine arrivé, un accident suspect survient, évidemment Shardlake recueille les confidences de la victime à son dernier souffle, évidemment, le coupable est le personnage que le lecteur doit le moins soupçonner...
Trop de rebondissements, trop de trahisons, trop de descriptions, trop de cours d'histoire déguisé: ce volume ne m'a pas séduite autant que Prophétie ou Dissolution.
Commenter  J’apprécie          60
J'avais chroniqué les deux premiers volumes de cette série (Dissolution et Les larmes du diable) en étant à la fois agréablement surpris par cettre approche très glèbeuse de l'Angleterre des Tudor et assez peu passionné par l'intrigue de ces polars historiques. Sans surprise, Sang Royal possède un décor toujours aussi crade où la boue recouvre tout et où les hommes sont tous plus ou moins pourris jusqu'au trognon. Mais comme dans les précédents volumes, les ficelles narratives sont hélas toujours aussi grosses. À un tel point que j'ai failli abandonner ma lecture en cours de route. J'ai dû me faire violence pour venir à bout de ces 800 pages de suspens plus artificel que le parfum banane chez Haribo.

Donc. le roi Henri VIII enchaîne toujours les mariages tel Eddy Barclay. Cette fois-ci, il s'est pris une petite jeunette. Et comme le nord de l'Angleterre s'est rebellé il y a peu (les conspirateurs ont été pendu et leurs corps ont été mangés par les corbeaux), le roi décide de faire une tournée triomphale pour obliger les survivants à lui renouveler leur allégeance. le cortège royal est long comme la caravane du Tour de France et coûte une fortune à organiser. C'est un véritable cauchemar logistique. Une véritable armée en campagne. Il y a même un bordel ambulant pour s'occuper de ces nobles messieurs partis sans leurs épouses. Et notre héros l'avocat contrefait se retrouve embarqué dans cette histoire avec une double mission : compiler les doléances des gens de la ville d'York pour les présenter au roi quand il se pointera et également veiller à la bonne santé d'un prisonnier qui doit prochainement être transféré de York pour être torturé à Londres. Évidemment, rien ne va se passer comme il se doit : la santé du prisonnier va être menacée et notre nabot d'avocat va avoir la malchance de recueillir les confessions explosives d'un moribond. À partir de là, ça va être la course aux indices pour trouver l'assassin et comprendre la nature du complot.

Comme souvent avec C.J. Sansom, le carambolage de deux intrigues n'est pas harmonieux. Il veut occuper le lecteur, le faire courrir après plusieurs lièvres à la fois pour l'empêcher de se concentrer sur les faits. Et ça se voit. On manque d'indices et quand l'assassin est finalement révélé, son identité était totalement imprévisible. À un tel point que je n'ai pas cherché à trouver le coupable : je savais que l'auteur allait me sortir un lapin de son chapeau à la dernière minute. Pire, le personnage de l'avocat au physique ingrat commence à me courrir sur les haricots. le pauvre infirme dont tout le monde se moque, mais qui a un gros coeur de Bisounours, il est lassant. Même son assistant Barrak lui fausse compagnie pour batifoler avec une jeune donzelle pendant la moitié du livre afin de ne plus avoir à supporter les récriminations du héros. C'est dire. Les machinations machinent. Les tentatives de meurtres sur l'avocat s'enchaînent dans la grossierté narrative (mention spéciale à la cage de l'ours qui est furtivement ouverte par le méchant tandis que le héros passe justement par là). Et à la fin, la vérité est dévoilée. Rien de nouveau sous le soleil.

Reste que l'auteur est très doué pour mettre en scène la période historique. Alors que d'autres décrivent un Henri aussi parfait qu'un mannequin de pub pour slip moulant (comme la série télévisée Les Tudors), C.J. Sansom fait lui vivre un Henri gras et puant, qui prend des décisions débiles et martyrise son petit monde. Les nobles dans son sillage passent leur temps à bidouiller pour acheter des terres à bas prix en mettant des propriétaires honnêtes aux fers ou bien en soudoyant les avocats (mais notre héros est incorruptible, vous l'aurez deviné). L'atmosphère du cortège royal est bien rendue, de même que l'antipahtie des yorkais envers ces gens du sud qui viennent leur dire comment il faut croire en dieu. La Réforme est toujours là en toile de fond, c'est décidément une époque très intéressante. Et comme l'auteur est avocat de formation, l'intrigue légale est solide et intéressante.

En résumé, ce volume n'est pas lui non plus le polar du siècle, mais le travail historique de l'auteur rachète presque les faiblesses stylistiques et narratives du roman. Si seulement la série abandonnait ce héros sans relief qui passe son temps à errer d'un rendez-vous à l'autre en geignant comme un Caliméro...
Lien : http://hu-mu.blogspot.com/20..
Commenter  J’apprécie          60
Roman se passant au temps du roi Henri VIII d'Angleterre, facile à lire mais un peu lent à démarrer. On est ensuite pris par l'enquête d'un avocat bossu, qu'on essaye d'assassiner parce qu'il connaît des secrets sur la famille royale.
Les personnages sont un peu manichéens, mais on suit avec plaisir leurs aventures. le passage le plus terrible est lorsque le héros se retrouve enfermé à la tour de Londres...
L'auteur se base sur des faits historiques, ce qui fait qu'on apprend en même temps qu'on passe un bon moment.
On arrive quand même à deviner avant la fin qui est le coupable !
Commenter  J’apprécie          50
Dans ce policier historique, l'intrigue policière occupe une part égale à la documentation historique. Tout cela est très bien équilibré. Les descriptions des personnages, des lieux et des situations sont si réalistes que nous sommes immergés dans cette Angleterre du XVIème siècle. Cette plongée dans l'histoire qui s'intègre parfaitement avec les étapes de l'enquête de l'avocat bossu ne laisse jamais place à l'ennui.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (561) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3205 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}