Peter Harper part s'isoler dans une maison donnant sur la plage, espérant retrouver l'inspiration et se remettre de son divorce. Un soir, malgré un orage violent et alors que son instinct lui hurle de ne pas sortir, le musicien rejoint ses voisins pour dîner.
À partir de là, ce roman, qui aurait pu évoluer en une belle histoire de vie, se transforme en un thriller captivant. En effet, en rentrant chez lui, Peter est frappé par la foudre.
Une fois remis de sa violente commotion, il est assailli par de profondes angoisses. de violents cauchemars bien trop réels viennent le torturer jusqu'à lui faire douter de sa santé mentale...
Nous, pauvres lecteurs, perdons pied en même temps que lui. Est-il en train de rêver ? de devenir fou ? Pour répondre à ces question, Peter, aidé par un médecin, essaye de trouver une explication rationnelle à ce mal qui le hante.
La solitude, la violence des éléments, le rugissement des vagues et du vent, ainsi qu'une maison isolée et une bonne dose d'anxiété, font de cette histoire un thriller halluciné aux faux-airs de roman d'épouvante.
Sans déflorer l'intrigue, on peut dire que
La Dernière Nuit à Tremore Beach, écrit à la première personne, est une réussite. La tension qui nous envahit dès les premières pages est jubilatoire.
C'est avec une parfaite maîtrise du suspense que
Mikel Santiago (auteur espagnol qui écrit sur un personnage venu des Pays-Bas et qui part vivre en Irlande...) raconte les craintes d'un homme qui va finir par se méfier de tout et de tous, ne souhaitant qu'une chose : que ses cauchemars ne se réalisent pas. Effectivement, ceux-ci ont une fâcheuse tendance à se peupler de ses deux enfants, lesquels ont rejoint leur père à Tremore Beach… où ils pourraient bien passer leur dernière nuit.
Le livre de
Mikel Santiago est une histoire à l'étrangeté fascinante, où réalité et cauchemars se mêlent avec un réalisme bouleversant.