Le parloir

Tout d'abord, un grand merci aux Éditions Balivernes et à Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique Jeunesse et jeunes adultes.

C'est un livre bouleversant et agréable à lire.

Yan est incarcéré dans l'attente de son procès pour le meurtre du père de sa petite amie, Déborah.
Mais Yan s'est muré dans le silence depuis son entrée en prison. Et les visites au parloir se succèdent ( avocats, mère et soeur...) . Rien de change.
Pourquoi ?

L'écriture est fluide, l'histoire captivante et le personnage de Yan très attachant. Même si on se doute du pourquoi de son incarcération, on a hâte de savoir ce qui s'est réellement passé. Et de comprendre le rôle de chaque protagoniste dans cette histoire mais aussi dans la vie de Yan.
La fin est aussi surprenante mais je vous laisse la découvrir !

Ce qui m'a choqué, c'est l'appel par le matricule de chaque détenu par l'administration. Cette dépersonnalisation de l'être humain.

Bref, une belle découverte.

Le parloir
Lieu où la parole se veut libre
Un moment où l'extérieur se présente à soi
Un instant de presque normalité
Pourtant, pour Yan, ce parloir reste mutique
Il aimerait bien parler
Mais cela lui est impossible
160 pages où le héros ne dit rien mais son esprit ne cesse d'être actif
On l'accompagne dans sa détresse
Dans sa rage
Dans son incompréhension
Dans son désespoir
Dans son mutisme
Dans son abandon
160 pages d'humanité dans un univers bien inhumain
Une lecture bouleversante

Au début du récit, le lecteur découvre Yann, 18 ans, incarcéré dans l'attente de son procès. On découvre au fil de la lecture qu'il sera jugé pour meurtre et que depuis les faits il refuse de dire un mot. Il reste muet et impassible. Pas un mot à sa mère, sa petite amie, sa soeur et même son avocat. Tous prennent son silence pour un aveu. Mais qu'en est-il vraiment ? On en peut que se prendre d'affection pour le jeune homme en dépit de la gravité des actes dont il est accusé.

Le récit alterne entre les parloirs de Yann et sa vie à l'intérieur de la prison. On découvre les conflits entre les détenus, la promiscuité, la violence autant de choses rarement abordées dans la littérature de jeunesse. L'auteur n'y ajoute pas de

Un livre qui m'a beaucoup touché. La prison y est décrite sans dramatisation, mais sans aucune censure non plus. L'auteur décrit de façon assez objective la vie dans la prison, sans tabou ni censure. La construction est intéressante car au gré des parloirs, on découvre les différents protagonistes et ainsi une facette de Yann. Alors coupable ou innocent ?

Un bon roman pour les lecteurs de 3ème et 4ème puis de Seconde. J'espère qu'il fera parti de la sélection GDC, car j'ai hâte de voir les débats qui vont émerger suite à cette lecture :-)

« Yan vient d'avoir dix-huit ans. Il est incarcéré depuis une semaine. Et depuis une semaine, il n'a pas prononcé un mot. […] Il attend que le temps passe. Mais le temps ne passe pas. » Yan, qui est accusé d'homicide avec préméditation sur le père de sa petite amie Déborah, s'est enfermé dans un mutisme dont rien ni personne ne semble pouvoir le faire sortir. Pour la justice, ce silence équivaut à un aveu…

L'avis de Noémie, 14 ans : Bon livre permettant de voir certaines réalités sur la prison. Mais il reste dur…

L'avis de la rédaction : Ce beau roman, au style sobre, nous plonge dans le dur univers d'une prison, jusqu'au dénouement final, et inattendu, du récit. Un bonus : la couverture du livre, sur laquelle est reproduit l'hygiaphone d'un parloir.

Au fil des rencontres aux parloir, on comprend pourquoi le héros est en prison et pourquoi il a décidé de garder le silence... Suspens jusqu'à la dernière page !

Yan est un jeune homme de 18 ans qui vient d'être incarcéré pour le meurtre du père de sa petite amie Déborah. Depuis son arrivée à la prison, il n'arrive plus à parler. Mais que sont les mots face à l'horreur de sa situation ?

On suit ici son histoire du premier parloir après son incarcération, jusqu'au premier parloir après sa condamnation. L'auteur réussit le tour de force de nous faire vivre ces moments durs que sont les parloirs pour les détenus. Certains remontent le moral, mais sont souvent trop courts, et d'autres ne servent qu'à les enfoncer un peu plus dans le désespoir. Chaque parloir est une petite ouverture sur le monde extérieur. Nous découvrons aussi avec Yan la vie carcérale, avec son lot de rivalité, de misère humaine, ais aussi de solidarité entre les détenus.

Un très beau roman qui prend aux tripes !
Lien : http://laptitesourisduweb.bl..

La narration omnisciente permet une incursion intéressante au coeur des sentiments ressentis par Yan, dix-huit ans, incarcéré. Si le titre évoque la parole, c'est de l'absence de celle-ci dont il est question dans l'oeuvre. Et si la parole à titre de moyen de communication est au centre de l'histoire, les autres formes de communication sont traitées en filigrane. Les thèmes de l'amitié, de l'amour, de la haine, de la trahison et de l'espoir nourrissent la trame de l'intrigue.
Le rythme rapide des chapitres contraste avec la lenteur des procédures judiciaires habituelles; les « entres » constituant des ellipses.
Bref, lecture rapide et intéressante.

Yan est en prison, accusé d'avoir poignardé le père de Déborah, sa petite amie. Mais il s'enferme dans le silence au fil des parloirs. Que cache-t-il ? Quel secret protège-t-il ?
Un roman dont le style d'écriture direct et parfois presque saccadé convient très bien à l'histoire ; c'est court et efficace. On est très vite dans l'ambiance de la prison. Tout le récit s'y déroule à l'exception de quelques chapitres chez le juge. le lecteur alors l'impression d'être enfermé avec Yan. le dernier chapitre fait également figure d'exception pour ce détail, à savoir le dernier chapitre qui a lieu dehors, en plein air, comme un signe d'espoir pour le personnage principal ?
Enfin, j'ai beaucoup apprécié le chapitre où l'un des prisonnier, le Doc, qui partage sa cellule avec Yan lui raconte son histoire, c'est très touchant.

Attention ! Bombe ! "Le Parloir" est un roman beau mais lourd et pesant. On s'immerge totalement dans ce que ressent Yan, ce qu'il vit et veut nous faire partager. On ne ressort pas indemne de cette lecture.
À partir de 15 ans, mais violent.

Yan a dix-huit ans. Il est incarcéré pour le meurtre du père de son amoureuse. Il s'emmure dans un silence qui intrigue tous ceux qui l'entoure, les prisonniers, sa famille, son avocat .

Cette lecture est très émouvante, le texte est court et bien écrit, parfait pour des lecteurs débutants.