Le parloir

Yan a dix-huit ans. Il est incarcéré pour le meurtre du père de son amoureuse. Il s'emmure dans un silence qui intrigue tous ceux qui l'entoure, les prisonniers, sa famille, son avocat .

Cette lecture est très émouvante, le texte est court et bien écrit, parfait pour des lecteurs débutants.

Le parloir fait partie de ces romans qui marquent et dont on se souvient longtemps. L'histoire de Yan est dure mais il s'en dégage également beaucoup de pudeur et de retenue.

A tout juste 18 ans, Yan est incarcéré dans une maison d'arrêt en préventive. Il est accusé de meurtre et doit préparer sa défense sauf qu'il ne parle plus. Au départ, on ne sait pas si c'est volontaire ou si c'est un traumatisme, on ne sait pas non plus s'il est coupable ou innocent et finalement peu importe, tout ce qu'on perçoit c'est sa souffrance, sa solitude, son renoncement.

On découvre sa vie d'avant à travers les visites au parloir, celles de sa mère, de sa soeur, de son avocat et de son ex... Et peu à peu, les évènements s'emboîtent et prennent sens. Son mutisme l'accable mais libère aussi la parole dans son entourage, certains déversent leur colère ou leur tristesse, d'autres se confient et on comprend à quel point la vie peut basculer...

Le quotidien de Yan en prison ne nous est pas épargné. Mais il me semble qu'il est abordé avec justesse et sans caricature. Au fil du temps qu'il passe en prison et des coups qu'il encaisse au sens propre comme au figuré, on perçoit les ravages de la détention sur Yan qui s'enfonce de plus en plus vers la désocialisation car même s'il déteste la prison, c'est aussi l'endroit qui lui permet de ne pas affronter la réalité du monde extérieur.
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Un jeune homme de 18 ans est incarcéré pour meurtre. Dès son entrée en prison, il va être confronté à un mutisme total. Son seul lien avec l'extérieur : le parloir. Mais là encore, que ce soit avec ses proches ou son avocat, il ne parle pas, ne cherche pas à organiser sa défense et semble même complètement indifférent à ce qui lui arrive.
Un roman très touchant, avec une fin inattendue. A conseiller même aux adultes.

Le Parloir me tentait depuis un moment, et je n'ai pas du tout regretté ma lecture ! C'est un roman très court, et pourtant bouleversant… Je dois vous avouer que je me suis prise une belle claque avec cette lecture, qui fait réfléchir sans pourtant se faire des noeuds au cerveau.

Dès la première page, le lecteur est immédiatement propulsé au coeur de la vie de Yan, un jeune homme d'à peine dix-huit ans, qui découvre la prison après avoir commis un crime. Et, depuis qu'il a été arrêté, il n'a pas prononcé un mot.
Quel est donc ce fameux crime ? Pourquoi Yan ne parle-t-il plus ? Que s'est-il donc passé ce jour-là ?

Petit à petit, l'histoire se tisse autour du lecteur, l'enfermant dans une oppressante toile d'araignée. C'est l'univers carcéral qu'il découvre, à travers le point de vue interne de Yan. Les phrases sont courtes, efficaces, presque sèches. Dénuées de toute fioriture, comme les murs de la cellule de Yan.

Le sujet de la prison est principalement abordé par le biais du parloir. Mention spéciale à la couverture percée, qui ne saurait mieux représenter ce livre…
En bref, le parloir est le lieu où chacun vient rendre visite à Yan ; on y découvre petit à petit les différents protagonistes. Certains sont touchants, d'autres énervants, d'autres inquiétants… Mais tous sont unis par un but : faire reparler Yan, afin qu'il explique enfin ce qu'il s'est passé.
Mais Yan s'obstine, et nul ne peut lui redonner les mots…
Pourtant, la vie en prison n'est pas rose. Là-bas, il faut lutter pour ne pas être détruit : par les autres prisonniers, mais aussi par les mitards, qui sont loin d'être des tendres. Et voilà que le jeune et faible Yan s'y retrouve enfermé. Combien de temps tiendra-t-il ?

J'ai adoré ce livre, c'est un immense coup de coeur. Comme je l'ai dit plus haut, il est très court, écrit gros, et se lit rapidement. Pourtant, c'est une immersion totale. le personnage de Yan est touchant, parfois énervant, parfois incompréhensible, mais toujours incroyablement attachant. Quant aux autres personnages, chacun nous réserve ses facettes, mais tous ont leur importance. J'ai particulièrement aimé Abou, le Doc, et Laure, bien sûr.
La prison y est décrite sans dramatisation, mais sans aucune censure non plus. L'auteur dit les choses telles qu'elles sont, de façon assez objective, et aborde avec talent un thème plutôt original dans la littérature jeunesse.

L'intrigue, quant à elle, tient le lecteur en haleine tout du long. le mystère sur les événements est total, et, de rebondissement en rebondissement, on ne cesse de remettre en cause nos théories. Pourtant, rien ne permet de laisser présager la fin…

Pour conclure, je tiens à redire que ce livre est absolument génial, et que vous ratez vraiment quelque chose en ne le lisant pas ! le sujet est intéressant et abordé d'une façon riche et originale, c'est un livre dur mais plein d'émotion… Un coup de maître.
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Resumé :
Yan, 18 ans, est accusé d'avoir assassiné le père de sa copine Déborah. Il n'a pas prononcé un mot depuis son incarcération, il s'enferme dans le silence. Au fur et à mesure des parloirs, une question se pose : Yan a-t-il vraiment tué le père de Déborah ?


Mon avis sur ce livre :
C'est un livre avec beaucoup de suspense, original et accrocheur.
Même si Yan reste dans le silence, on arrive à savoir ce qu'il ressent et on s'attache beaucoup à lui malgré les circonstances.

Yan est en prison, accusé d'avoir poignardé le père de Déborah, sa petite amie. Mais il s'enferme dans le silence au fil des parloirs. Que cache-t-il ? Quel secret protège-t-il ?
Un roman dont le style d'écriture direct et parfois presque saccadé convient très bien à l'histoire ; c'est court et efficace. On est très vite dans l'ambiance de la prison. Tout le récit s'y déroule à l'exception de quelques chapitres chez le juge. le lecteur alors l'impression d'être enfermé avec Yan. le dernier chapitre fait également figure d'exception pour ce détail, à savoir le dernier chapitre qui a lieu dehors, en plein air, comme un signe d'espoir pour le personnage principal ?
Enfin, j'ai beaucoup apprécié le chapitre où l'un des prisonnier, le Doc, qui partage sa cellule avec Yan lui raconte son histoire, c'est très touchant.

Aujourd'hui je vais vous présentez le livre le parloir, de Eric Sanvoisin publié en 2011.
Dans ce roman, c'est l'histoire de Yan qui est narrée, un jeune de 18 ans incarcéré depuis 1 semaine. Il n'a pas prononce un mot depuis son arrestation.
Au fils du livre Yan va nouer des relations avec plusieurs personnages. du début jusqu'à la fin il reste silencieux ce qui lui apporte beaucoup d'ennuie. Dans ce roman on comprend l'importance du parloir, tout au long de son séjour Yan reçoit plusieurs visites : son avocat, nouveau dans la profession et assez déterminé mais gèner par le silence de Yan ; sa soeur qui ne perd pas espoir et ne baisse pas les bras face au refus de parler de son petit frère. Sa mère en revanche elle ne lui rend visite seulement que deux fois et est désespérer par la situation. Mais dans toutes ces visite celle qui est importante et déstabilisante pour Yan est son ex-petit copine, Déborah une "témoin" du "crime" et qui le poursui en justice.

Le point de vue est interne ce qui nous permet de comprendre le personnage, dans le livre au fur et à mesure on comprend les raison de l'incarcération

Eric Sanvoisin réussit un livre poignant sur un adolescent qui refuse de parler suite à son incarcération. Des chapitres brefs, une écriture incisive et proportionnée. Un livre qui, avec une langue très accessible, touche par sa justesse. Bien sûr le personnage de maniaque dans la prison est noir à souhait mais c'est le contrepoint nécessaire .

Yan est un jeune homme de 18 ans qui vient d'être incarcéré pour le meurtre du père de sa petite amie Déborah. Depuis son arrivée à la prison, il n'arrive plus à parler. Mais que sont les mots face à l'horreur de sa situation ?

On suit ici son histoire du premier parloir après son incarcération, jusqu'au premier parloir après sa condamnation. L'auteur réussit le tour de force de nous faire vivre ces moments durs que sont les parloirs pour les détenus. Certains remontent le moral, mais sont souvent trop courts, et d'autres ne servent qu'à les enfoncer un peu plus dans le désespoir. Chaque parloir est une petite ouverture sur le monde extérieur. Nous découvrons aussi avec Yan la vie carcérale, avec son lot de rivalité, de misère humaine, ais aussi de solidarité entre les détenus.

Un très beau roman qui prend aux tripes !
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Eric Sanvoisin, nous propose ici un roman très court mais très fort sans concession, quelque fois même brutal. Un roman qui aborde l'univers carcéral au travers de l'histoire Yan, 17 ans.

Yan est incarcéré. On l'apprend au fil des pages, il a tué un homme, il a tué le père de sa petite amie : Déborah. On ne connaît en aucun cas les circonstances de cet acte. le sujet n'est pas là. le sujet c'est Yann, dans cet univers carcéral. Yan qui, depuis son incarcération ne parle plus. Il ne veut plus? Il ne peut plus?

Ce silence ne joue pas en sa faveur, rend son incarcération très difficile, il est jeune, il subit de ce fait la rudesse de la prison, de ses occupants de façon très brutale....

Yann n'existe plus, il est là mais en dehors de sa propre histoire. Yan n'est plus, il n'est plus que le matricule 7216. Il n'est plus qu'un numéro dans cet univers carcéral froid, violent, brutal, fait de routine, de parloir, de couloirs, de tours de clés, la promiscuité de la cellule,....

Les parloirs, ces lieux où l'on parle à sa famille (Laure sa grande soeur, sa mère), à son avocat. Mais Yan lui ne parle pas, mais il y a des silences qui en disent long....

Laure va donner à Yan les clés pour à nouveau s'exprimer...Il le fera, ce qui apporte à ce roman une fin , brute, mais très étonnante....

Il est un roman dans lequel on se sent "enfermé", emporté avec Yan dans ces couloirs, derrière ces portes de parloir, derrière ces surveillants. On lit ce roman au rythme de cette vie carcéral.

"Parloir" fait partie de ces romans qui vous marque, que l'on oublie pas.

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