Quatrième tome mais le deuxième de l'histoire.
Nous retrouvons nos personnages. Géralt, Ciri, Jaskier et Yennefer.
Dans ce tome il sera question d'intrigue politique ainsi que de complot entre magiciens. Géralt passe en seconf plan laissant une grande place à Ciri.
J'ai beaucoup aimé le roman. L'histoire est toujours bien ficelé, les personnages principaux plus détaillé. Direction le tome 5.
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J'avais eu du mal avec le tome 3 car le changement de format de l'auteur induisait des lenteurs assez déplaisantes dans le récit. On ne peut nié tout de même que celui-ci s'améliore néanmoins le ralentissement de rythme lors des conflits politiques m'a grandement déplu au point de me faire mettre en pause cette lecture un bon moment.
Je ne met pas en doute la nécessité de ces passages mais les rendre un peu plus court ou les espacer par des passages d'action aurait permis une lecture plus agréable.
Mais ce tome n'a pas que des défauts, la fin est particulièrement prenante, le récit de Ciri est rempli de péripéties. Et l'univers est toujours aussi immersif et adulte, on ne s'en lasse pas !
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Avec le Temps du Mépris, se poursuit la saga du Sorceleur. Après un premier tome qui traînait quelque peu en longueurs, nous présentant les différents protagonistes, nous décrivant le contexte géopolitique qui mettait en vue le contexte de l'intrigue, l'auteur nous offre un tome plus rythmé, mais aussi plus dramatique. Les jeux d'ombre se transforment en combats qui laissent constater, ô combien, il est dangereux de se mettre sur la route du mutant, mais qui laisse aussi transparaître que celui-ci n'est pas invincible.
Dans ce volume le personnage de Ciri occupe le premier plan de la majorité du récit, une manière de procéder de l'auteur lui permettant d'enrichir son univers et d'amener une plus grande diversité de points de vue. Cette stratégie permet également de préparer les lecteurs à des faits qui seront dévoilés dans les tomes suivants et que la majorité des acteurs ignorent, Geralt notamment.
Si la dynamique est meilleure que dans le tome précédent avec des retournements de situation assez nombreux et propres aux différents personnages, on retrouve les mêmes écueils que dans le tome précédent : des passages descriptifs ou de situation trop longs, il est est de même pour les dialogues qui encore une fois ne tombent pas toujours au moment adéquat. Un sentiment renforcé par le fait que l'auteur continue d'étoffer son intrigue plutôt que de la développer.
La narration de l'auteur est souvent originale notamment dans les dialogues du troubadour Jaskier qui entrecoupent les scènes clés du récit d'une pointe d'humour. Si lors des deux recueils, le lecteur avait ressenti de l'empathie pour Geralt et Jasquier, ce tome nous révèle plus la magicienne Yennefer à laquelle on comme à s'attacher, tout comme à la petite princesse de Cintra. Et l'auteur apporte beaucoup de soins à ses personnages secondaires.
L'auteur continue de développer son univers, notamment sur le royaume de Nilfgaard, et on en apprend plus sur le monde des magiciens qui gardent toutefois une bonne part de mystère. Comme dans le tome précédent, ce second volume fait la part belle à la politique, et une fois les combats aux frontières terminés l'auteur nous offre un panorama complet de la situation. Toutefois, il est difficile pour le lecteur de totalement s'imprégner de la nouvelle situation car l'absence de carte se fait, une fois de plus, cruellement sentir
Une suite dans laquelle le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer mais où l'histoire n'avance toutefois pas assez vite l'auteur, continuant de tisser son intrigue, mais dans laquelle la séparation de Ciri et de ses mentors laisse entrevoir, pour la suite, de nouvelles perspectives.
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Ce volume opère un point de rupture en moi. Là où les tomes précédents m'agaçaient page après page, je me suis retrouvée cette fois-ci à être prise de fou rire à la place. Sans doute la pause de quelques semaines entre les deux volumes m'a-t-elle permis d'évacuer l'énervement accumulé au fil des livres précédents. En soi, le pourquoi du comment n'a pas de véritable importance.
En toute honnêteté, j'aurais donné 2 étoiles à ce tome….si ce n'était pour un tout petit détail – écoeurant - que j'exposerai plus tard. (visiblement, l'auteur adore faire en sorte d'éviter le 2 étoiles :p)
Comme à chaque volume, l'auteur s'améliore clairement dans la forme. À présent, c'est 75% d'écriture correcte et même parfois quelques lignes agréables à lire (avant d'être gâché par un problème de fond ou de forme). Bon, je vous rassure, je n'ai pas trouvé d'incohérence d'une phrase à l'autre – même si ceux d'un paragraphe à l'autre sont toujours présents – néanmoins, l'auteur a quand même réussi à se rajouter d'autres problèmes stylistiques (ceux évoqués dans le tome précédent sont toujours présents) : des « faux-raccords » narratifs, des phrases copiées-collées (ce qui peut être utilisé dans un but précis et dans un contexte précis ; si c'était ce qu'il voulait faire c'était mal fait, ou alors le/la traducteur/trice l'a mal retranscrit) et il y avait deux trois autres éléments que j'avais en tête en fin de lecture mais que le temps m'a fait oublier…c'est qu'ils devaient être de moindre importance, même si présents de manière récurrente (je ferais en sorte d'écrire les critiques aussi vites que possible après lecture).
Un bon point tout de même, l'auteur commence enfin à diversifier son vocabulaire ; ce qui est une des raisons des 75%, mais ne vous inquiétez pas, notre cher protagoniste « occiput » est toujours présent. (plus sérieusement, vu comment c'est récurrent à travers les volumes, je me demande si l'auteur n'a pas eu une blessure traumatisante ou un truc du genre ; ou alors ce monde suis la loi : la majorité des blessures se doivent d'être infligés à l'occiput de l'opposant sous peine de mort ; comment ça j'ai perdu mon sérieux ? mais pas du tout !)
Au niveau du fond, on peut desceller un désir d'amélioration également. L'histoire cherche à se complexifier, ce qui est on ne peut plus louable, mais souffre du manque d'introduction et de développement corrects (comme ses prédécesseurs). D'un point de vue ironique, j'ai une meilleure connaissance des tenants et aboutissants par les jeux que par les volumes. Complexifications qui sont d'ailleurs assez convenues et classiques - et même prévisibles – mais comme je l'ai dit, cet essai de la part de l'auteur est louable.
Ce qui est moins louable en revanche, c'est l'abus de deus ex machina à la chaîne. Alors, d'accord, je peux tolérer l'un ou l'autre deus ex machina, l'une ou l'autre incohérence, l'une ou l'autre inconsistance, l'une ou l'autre superficialité, quelques facilités scénaristiques ; aucune oeuvre n'est parfaite et chacune a son lot de « problèmes », mais comme pour tout, il y a une limite et en terme de deus ex machina presque l'entièreté du volume en est composé. Ce qui est assez dommage parce que cela aurait pu être facilement contrecarré en semant des graines (/indices) en amont.
Pour l'histoire elle-même, je vais évoquer trois éléments, donc si vous voulez éviter les spoils, passez votre chemin.
Premièrement, comme on pouvait déjà s'y attendre à travers le premier volume de la saga, un glissement de protagoniste s'opère de Geralt à Ciri. de manière peut-être un peu trop rapide. Alors, certes, il y a les nouvelles, cependant, j'aurais aimé voir ce personnage être central un peu plus longtemps. Cela relève du chipotage, parce que le glissement dans le volume même n'est pas trop abrupt – juste un peu – mais j'avais quand même envie de faire part de ce ressenti personnel pour le coup.
Deuxièmement…mon dieu l'histoire d'amour entre Geralt et Yennefer. Fou rire assuré. Là en revanche, moins de personnel et plus sur un problème d'écriture. Qu'avons-nous comme couple principal ? L'équivalent d'un philtre d'amour. J'ai beau avoir conscience que par le passé l'amour par philtre dans les fictions était perçu comme véritable, à moins de vivre dans une dimension parallèle, cela fait quelques siècles que cette vision a été dépassée et reconnue comme faussée. du coup, voir ces deux personnages être traités comme un couple normal (sentiments réels) sans que jamais la source de leur sentiment ne soit remise en question rend tous leurs échanges artificiels et manquant cruellement de crédibilité. Quant à ceux qui voudraient me rappeler la nouvelle où Geralt lie Yennefer à lui par le destin (notre cher philtre d'amour) parce qu'il éprouvait des sentiments réels ; outre le fait que c'est l'équivalent d'obliger une femme à boire un philtre d'amour sans lui demander son avis, les sentiments de Geralt n'en sont pas plus crédibles : on parle quand même d'un « amour » survenu alors qu'il a été traité comme une merde, que son meilleur ami a failli être tué par cette femme, qu'elle a cherché à le tuer également, qu'il n'y a RIEN eu de positif entre eux (ok, non, il l'a vu nue….au point de vouloir un « mariage » ? faut pas déconner), qu'elle a tout fait pour des raisons entièrement et purement égoïste et que malgré tout en moins d'une journée il est tombé suffisamment sous son charme (de manière parfaitement aléatoire) que dans l'urgence de la situation, le seul souhait qui lui ait traversé l'esprit est de l'obliger à être amoureuse de lui (et ensuite ils baisent dans les décombres parce que pourquoi ne pas en profiter directement n'est-ce pas ?) ; je me trouve face à une pièce de théâtre soumise aux 24h ? pas que je me souvienne. Ou alors Geralt est le protagoniste le plus masochiste créé à ce jour (ce qui est faux, mais vous avez compris). Bref, si l'auteur voulait créer un couple aux sentiments réels, il n'aurait jamais dû écrire son philtre d'amour ; s'il voulait créer un couple aux sentiments artificiels alors il se doit de traiter cette thématique à moins de vouloir se retrouver avec un énorme problème sur les bras. Pour le moment, il semble préférer les problèmes.
Pour terminer, ce moment d'écoeurement qui m'a empêché de lui donner 2 étoiles malgré tout : le viol de Ciri. Vous connaissez sans doute grâce à notre incroyable inconscient collectif l'existence d'oeuvres pornographiques où la personne violée tombe « sous le charme » de son violeur et en veut plus ? Eh bien, voilà un bel exemple « soft » que l'auteur nous présente. Mais remettons-nous dans le contexte : après avoir sauvé un garçon et s'être enfui avec un groupe, ce dernier veut la remercier en….couchant avec elle, même si elle n'en a pas la moindre envie. Fort heureusement pour notre combattante et magicienne Ciri paralysée par la peur, elle est sauvée par un autre membre du groupe ; une jeune elfe. Cette dernière la console un peu et…la viole… Oh, nulle inquiétude, l'auteur l'emballe bien pour faire passer la pourriture pour du fromage ; en montrant le lendemain que la magie du viol a créé des sentiments entre Ciri et sa violeuse qu'elle n'avait même pas rencontrée depuis une demi-journée (deux trois heures, tout au plus) et qui était plutôt agressive envers elle (pas non plus la moindre indication d'attirance ou de sympathie quelconque au préalable). Alors…je vais être très clair… Voir un viol être montré comme un acte « positif » dans un porno, je m'en fous, aucune oeuvre pornographique ne se flatte d'être crédible et ce n'est pas le moins du monde leur but recherché ; dans un roman adressé en premier pour (pré-)adolescents (masculins) ? Ai-je vraiment besoin de développer en quoi c'est problématique et proche de la nausée ? Je peux certes chercher à trouver une justification à un tel écrit. C'est peut-être triste à dire, mais il existe véritablement des pays où le concept de « femme violeuse » n'existe pas ; que vous soyez un homme ou une femme, si vous dites que vous vous êtes fait violer par un membre du « sexe faible », presque personne ne vous croira (et dans tous les cas la « justice » ne peut rien pour vous). Bien entendu, cela sous-entendrait que la Pologne souffrirait d'une telle mentalité à l'époque de la rédaction du roman, mais je doute que ce soit le cas. Peut-on trouver une autre excuse ? Un autre justificatif ? le fait que la violeuse soit une femme rendrait la chose moins grave et plus « romantique » ? Je le demande car ce passage a fait débat et certains clamaient qu'il valait mieux être violé par une femme que par un homme. Je ne relèverais pas en quoi une telle pensée est tout aussi problématique, puisque même dans un tel cas essayer de le faire passer pour autre chose qu'un viol reste écoeurant.
Donc oui, c'est ce petit passage de rien du tout qui au final m'empêche une fois de plus de lui donner 2 étoiles. Il porte bien son titre, en somme, le temps du mépris est bel et bien venu (le mien). le tome possède, comme son prédécesseur, de nettes améliorations tout en se créant des problèmes à d'autres à plusieurs niveaux. Même s'il avait été préférable d'améliorer en priorité son fond (surtout les personnages vides et inconsistants), je félicite tout de même l'auteur de monter la pente ascendante, car, après tout, il aurait pu être de plus en plus mauvais au fil des tomes. D'ailleurs, comme je suis passée de l'énervement constant au rire constant, la lecture était automatiquement plus divertissante (au moins je saurais quoi lire si jamais je déprime). La question, maintenant, est de savoir si le prochain tome réussira ou non à fuir les 2 étoiles.
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Très sombre, j'avoue que je l'ai apprécié pour l'histoire mais il est assez déprimant et dur à suivre! Beaucoup d'intrigues politiques mêlant clans ennemis, magiciens, elfes... Nos personnages principaux souffrent pas mal dans ce tome. On en apprend un peu plus sur Ciri et en même temps on en sait encore moins. Vivement le dénouement de tout cela!
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Dans la continuité de ce qui avait été amorcé dans le précédent opus, ce volume 4 du Sorceleur met largement de côté son héros et ses réparties cinglantes. L'auteur préfère développer les intrigues politiques, les alliances et trahisons, et les jeux de stratégies militaires. On s'y perd un peu face aux dizaines de nouveaux noms de personnages et royaumes. En contrepartie, le récit y gagne de l'ampleur. Et ça reste toujours aussi prenant.
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