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Acerbe, percutant, lucide
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Un roman qui fait rire, qui interpelle et qui n'a rien perdu en actualité. Sur le jeu électoral, que les citoyen-ne-s pourraient bien tourner en dérision.
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Humoristique et brillant.
Et si on votait tous blanc?
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J'ai aimé cette fiction et le style littéraire habituel de José Saramago. le sujet du vote blanc, quelle belle idée ! un scénario à faire pâlir les bergers qui nous envoient paître pour mieux nous tondre en fin d'année ! qui nous disent de monter encore plus haut, de les croire, peu importe le pourcentage, car l'herbe y est plus verte, c'est faux, mensonges, tromperies, malgré tout, tous les moutons ne se rebêêêêleront pas encore de si tôt en troquant leur laine vierge pour le vote blanc.
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J'ai énormément apprécié ce livre et je m'interroge sur le pourquoi, pour nous les français les votes blancs ne sont pas comptabilisés ?
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Ce livre est génial dès le départ, très particulier. le ton est plutôt badin, mais le propos est bien tourné, les phrases sont recherchées, les prises de parole alternées. Il y a bien sûr la réflexion proposée sur le droit de vote, mais c'est un roman plus spécial. Ce n'est peut-être pas toujours du second degré, mais c'est du degré et demi alors.
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Lors d'une élection d'un pays quelconque, 83% des électeurs votent en blanc. C'est donc la panique et le gouvernement de ce pays décrète l'état d'urgence.

L'idée est géniale et le début est excellent mais c'est du milieu à la fin que ça se corse. La deuxième partie est extrêmement longue et ennuyante et vient gâcher l'histoire. L'écriture est parfois pénible et il est facile de décrocher. L'auteur a un style qui lui est particulier. Il n'y a aucun paragraphe ou presque dans les chapitres et il n'y a aucun point ou presque, seulement des virgules. Ça rend souvent la lecture très pénible. J'ai tenu bon et j'ai apprécié la fin.
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J'ai dû commencer ce livre il y a à peu près deux ans et j'ai eu du mal à accrocher sur le début. Mais en fait, cette difficulté a fait ressurgir une caractéristique du travail de José Saramago: il prend en charge tous les protagonistes et leurs sentiments, leurs actions, leurs pensées. Et on ne se perd pas du tout, malgré les phrases à rallonge qui peuvent rebuter certaines personnes!
Pourtant, il existe une condition sinequanone à cette lecture: avoir lu l'un de ses premiers romans, L'aveuglement. En effet, la ville frappée par les votes blancs est également celle frappée quelques années plus tôt par l'épidémie de cécité. On y retrouve les personnages principaux, qui ont tout à voir dans cette nouvelle histoire...
J'ai bien entendu accroché sur le chaos, cette fois-ci politique. A se demander si ce n'est pas ce qu'il faut à notre pays actuellement! le fait de voter blanc, concerté ou non par les habitants de la ville, dénonce un problème récurrent dans la politique actuelle, mais le gouvernement qui évidemment ne comprend pas le message, y voit une attaque politique afin de faire chavirer le pouvoir en place. Alors, la chasse aux sorcières démarre, il faut trouver le coupable ou tout du moins un bouc-émissaire...
En fait, je ne sais pas comment faire une critique de ce roman sans en dévoiler plus que je ne le voudrais!
Tout ce que je peux dire, c'est que comme d'habitude, on pourrait s'attendre à exactement la même réaction de la part de notre gouvernement dans une telle situation.
Ce n'est pas le meilleur José Saramago que je possède dans ma bibliothèque, mais il trouve parfaitement sa place dans notre actualité!
Lien : http://angel-caprices.over-b..
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Aucun paragraphe, aucune aération et aucun blanc dirais-je, sans doute une métaphore de la diabolisation du vote éponyme dont traite ce roman. Si au départ ce style m'a plu (le premier "chapitre" est assez burlesque), au bout d'une trentaine de pages (il y en a environ 350), cela devient lassant et même assez lourd. Certes, cette lourdeur peut symboliser le climat oppressant de répression qui s'installe ou encore les discours dense mais creux des politiques mais à la longue, ce n'était pas à mon goût (mais sera peut-être du vôtre ?).
Quant au contenu, l'idée de base est intéressante (vote blanc majoritaire dans une capitale : comment réagir ? Est-ce le signe d'un désintéressement du parti actuel ou de la politique en général ?) mais les conséquences qu'il en tire m'ont déçues. L'état de siège est décrété et les habitants sont laissés dans l'état de nature (l'auteur prend d'ailleurs son parti en désignant pour responsable de la violence et la crainte le pouvoir politique qui s'est enfui alors que les citoyens restaient très pacifiques et vivaient en harmonie ). de là démarre une chasse à l'homme coupable de cette désaffection politique et débute une enquête assez initiatique pour l'agent de l'ordre (qui n'est pas le personnage principal ; il n'y en a aucun en fait). L'enquête en elle-même n'est pas passionnante et, bien que la fin soit assez attendrissante, les 300 pages du milieu ne m'ont pas enchantée.
C'est une très étrange impression lorsque l'on termine ce livre parce qu'il y a ce sentiment en filigrane que les actions s'enchainent à une vitesse effroyable mais, en tournant la dernière page, presque essoufflés, on réalise que le scénario tient en 3 lignes et qu'il est un peu... burlesque lui aussi.

En somme, ce roman se lit lorsque l'on cherche des métaphores du politique, qu'on veut laisser une place à ses interprétations et que l'on aime les romans un peu étranges. C'est l'adjectif que je donnerai à cette lecture, sans que cela ne soit une critique bien vive (il faut du changement) ni une ovation exaltée (le style finit par être surexploité dans un scénario peu dense).
Moi, il ne m'a pas plu.

N.B : Il n'est pas absolument nécessaire de lire "l'Aveuglement" avant de s'attaquer à celui-là. 'la Lucidité" se suffit à lui-même (vous aurez juste quelques références à associer au précédent "tome").
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BIBLE POLITICIENNE OU MISSEL SUPERFÉTATOIRE ?
Vêtu de blanc,l' homme serait-il inexorablement candide, invisible perfide au point de nuire, ce qui au regard de nos politiciens leur permettrait de crier à l'hérésie après lecture.
Ces gens livides sus-nommés qui par un dirigisme sénescent, sectaire et acariâtre déploient des sarabandes complices, montagnes de duplicité criminelle dans une démesure incoercible et perverse, s'agissant alors d'un drame politique du au nombrilisme qui réfute la clairvoyance( la lucidité !) pour créer un esprit délétère phobique et permissif avilissant la communauté humaine, base de notre société; Sinécure permanente et contemporaine - elle n'a jamais été aussi actuelle- ici décrit par un orfèvre prévoyant donc lucide qui déroule son ouvrage non phantasmagorique ,comme un pamphlet onirique salvateur sans pérorer glissant quelques apophtegmes personnels délicieux mémorables se distinguant d'une tautologie ratiocineuse laissant à Sulpice (ST) l'idée que le vote blanc peut se sublimer par l'aspect grégaire seul des éléments qui le déclare.
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