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De retour en Syrie, le petit Riad va devoir passer un cap et découvrir cet endroit craint par tant d'enfants de son âge : L'école...
Les convictions de son père en matière d'éducation vont lui jouer de nombreuses déconvenues...
A travers cette famille franco syrienne, c'est toute les différences de culture entre ces 2 peuples qui sont évoquées ici...
Sans amalgame, libre à chacun d'en faire l'interprétation qu'il souhaite...
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Toujours aussi intéressant et surtout instructif, j'ai été moins surprise par le style, tome 2 oblige. Mais c'est toujours de très belle qualité.

On a affaire ici à un tome plus noir, plus triste, moins léger. La partie en France fut une bouffée d'air mais en Syrie, c'était terrible ! Beaucoup d'adultes paraissent dégénérés, les enfants sont méchants, la maîtresse est complètement barge ! Chaque situation est plus déprimante et plus dure que la précédente. Mon pauvre Riad ! Quel enfance... ! Enfin, le père m'agace toujours autant et je ne comprends pas la mère qui persiste à rester...

Après, je suis bien consciente que c'est la vision d'un enfant, c'est forcément subjectif et peut-être un peu déformé. Je serais très curieuse de savoir comment un adulte voit la vie là-bas. Il n'en reste pas moins que c'est à lire !

~ Challenge multidéfis 20 : liste Babelio
~ Challenge 50 objets-3 : drapeau
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Coup de coeur confirmé avec ce deuxième tome, qui se passe cette fois-ci presque entièrement en Syrie. le petit Riad va découvre l'école, affirme sa passion du dessin ... Il y a toujours ce point de vue enfantin à la fois naïf mais très touchant !
Il s'agit pour moi d'une BD de référence et j'ai hâte de lire le troisième (dernier ?) tome, surtout qu'on reste un peu sur sa fin au niveau de l'histoire ...

CHALLENGE MULTI-DEFIS 2016 : Un livre dont le narrateur est un enfant (ou un adolescent)
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Après un excellent tome 1, l'Arabe du Futur revient avec ce deuxième opus du même niveau que le précédent.
Ici, on commence par un matin à l'école où chacun répète "Salut à vous, défenseurs de la patrie, nos nobles esprits refusent d'être soumis [...] les terres de Syrie sont de hautes tours touchant les nuages dans le ciel, [...] les âmes de nos martyrs sont redoutables..."
Nous revoilà ancré en Syrie (années 1984 et 1985). le tout jeune Riad part à l'école la peur au ventre, des sueurs froides dans le dos. La dictature bat son plein dans les hautes sphères de l'Etat comme sur les bancs des classes. le poids des traditions enfonce tout le monde un peu plus chaque jour.
Riad est-il heureux ou malheureux là-bas? On ne le sait pas franchement. Son père lui donne beaucoup de recommandations voire de préceptes auxquels le jeune Riad ne doit pas déroger. Sa mère? En tant que française, elle semble dépassée par ces fonctionnements et parait vivre dans une simili déprime.
Là-bas en Syrie, tu dois suivre une conduite toute dictée, sinon tu disparais.
Tableau guère reluisant qui nous est soumis par Sattouf. Sauf que notre narrateur a l'art de donner à son récit une sorte de nonchalance et de recul qui fait que l'on ne sombre jamais dans une noirceur absolue. Il y a à la fois de l'attachement et du détachement.
Cette habileté de raconter me plait particulièrement bien. Donc, j'aime beaucoup.
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Une nouvelle année passée ave le petit Riad et sa famille, en Syrie.
C'est toujours aussi dur à lire, les conditions de vie, la pauvreté, les moyens de débrouille que trouve les habitants.

Et nous avons le contraste avec les grandes villes ou avec les personnes riches, qui vivent davantage à l'occidentale mais bien sur la haine des américains et des juifs restent universels ..

Riad doit composer avec l'éducation scolaire à coup de bâton sur les mains, à ses camarades qui l'insultent toujours et un petit frère qui lui prend en plus la 1ère place.

Toujours aussi touchante, je dois attendre de pouvoir récupérer les 3 autres tomes à la bibliothèque mais j'ai hâte.
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2ème aventure de Riad et je l'ai encore plus aimée que le premier !!

On retrouve le petit blondinet que tout le monde aime chouchouter, en Syrie. Où il va notamment commencer à l'ecole. Il en garde des souvenirs assez forts mais aussi noirs.. Puisque ce n'est pas évident l'école en Syrie, la maitresse n'est pas vraiment sympathique.

On découvre de plus en plus les traits de caractère du père de Riad. Il est à la fois un père aimant, qui est la pour sa famille mais il a parfois des comportement étranges.

Il se passe plein de choses que Riad n'arrive pas encore à comprendre ou à analyser de part son âge mais on peut dire qu'il a une enfance qui n'est pas comme celle des autres..

Les dessins sont très différents de ceux que je peux avoir l'habitude de lire mais je m'y suis faite et j'entame de ce pas le tome 3..

Elise_♡
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Retour de Riad et de sa famille en Syrie où Abdel, le père de Riad, n'a pas abandonné ses ambitions professionnelles et ses rêves de reconnaissance sociale.
Ce tome est la suite directe du tome précédent et est tout aussi réussi.
Le dessin est toujours bien réalisé, souple et enfantin.
L'auteur porte un regard plein d'humour sur des situations qui prêteraient plutôt à pleurer. Sans porter de jugement, Rias Sattouf dépeint une société dure et violente, parfois incompréhensible pour les occidentaux...
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Ce second tome est de la même qualité que le précédent, que ce soit au niveau des illustrations que de l'histoire. L'auteur utilise le même procédé de coloration afin de situer l'endroit où se passe l'action tout en mettant certains éléments en valeur. Ici, il ne doit y avoir qu'une quinzaine de pages se déroulant en France. L'action se centralise donc sur la Syrie. Quant aux personnages, ils sont toujours autant expressifs. Je n'ai donc pas été déçue par les dessins simples et épurés : c'est toujours un régal de tourner les pages.

J'ai trouvé le récit bien plus sombre que dans le premier opus (qui l'était déjà à cause des armes ou de la scène du chien qui m'a beaucoup marquée). La violence est réellement partout, notamment à l'école où les enfants ne sont vraiment pas grand chose. C'est presque banal de frapper des enfants s'ils ouvrent la bouche, se comportent mal ou oublient de faire quelque chose... Et je ne parle même pas de ceux qui n'ont pas pu aller aux toilettes/faire leur commission dehors à temps... Il y a également les Puants, ces enfants trop pauvres, considérés comme des moins-que-rien qui n'ont pas d'autre place que le fond de la classe. J'ai été très intriguée par l'éducation de cette maîtresse (elle préfère apprendre l'hymne national plutôt que le reste) et plus particulièrement, par sa tenue : elle est voilée, mais en jupe courte avec des talons hauts. Malgré mes lectures diverses, je dois avouer que je n'aurais jamais imaginé de tels vêtements pour une enseignante. Par ailleurs, j'ai trouvé les enfants aussi cruels que violents. Je ne parle pas uniquement du passage des grenouilles : ils se frappent et menacent sans arrêt de mort ! Ils sont à l'image de ce que l'on leur inculque. C'est vraiment une culture que je ne connais pas, mais que je découvre en même temps que le jeune Riad.

J'ai beaucoup aimé certaines scènes, même si elles étaient courtes. Ma préférence va aux passages avec Maha et Leila : Riad et cette dernière étaient très mignons lorsqu'ils ont partagé leur passion du dessin. Hélas, le sourire a vite quitté mon visage, en particulier lorsque j'ai découvert le sort que l'on a réservé à Leila sous prétexte qu'elle avait déshonoré sa famille. Quelle horreur... Cette BD bouleverse, terrifie, écoeure et étonne son lecteur. Malgré les émotions que je ressens, je suis admirative et cherche à apprendre voire comprendre ce monde que je ne connais pas... Riad est touchant : même si l'on sent le point de vue de l'adulte derrière ses propos, il reste jeune et naïf. Il ne juge pas... Alors que pour ma part, je l'avoue, j'ai beaucoup de mal avec la figure paternelle. Quant à la mère, je suis vraiment étonnée qu'elle ne se révolte pas davantage (toutefois j'ai lu dans quelques critiques qu'elle va finir par ne plus être aussi soumise dans le troisième tome).

À mes yeux, cette bande dessinée est non seulement autobiographique tout en étant pédagogique : j'apprends des choses, que ce soit au niveau de la culture, de la religion ou de la langue arabe. le contenu est vraiment très riche et permet de susciter de nombreuses émotions ou questionnements. Au risque de me répéter, c'est une série à découvrir !

Lien : https://lespagesquitournent...
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Comme de nombreux lecteurs, j’attendais avec impatience le tome 2 de L’Arabe du futur de Riad Sattouf. Poursuivre les aventures du petit blondinet dans la Syrie d’Hafez Al-Assad est toujours un grand plaisir. Avec le regard affuté et objectif d’un gamin autorisé à aller partout, le jeune Riad observe les habitudes et les comportements des enfants et des adultes qui l’entourent et semble s’adapter aisément à tous les milieux qu’il côtoie.
La personnalité de sa mère s’étoffe peu à peu, mais bien timidement encore. Elle a enfin quelques exigences pour ne plus subir un quotidien bien loin de ses habitudes françaises. Par contre, son père se laisse progressivement convaincre par les habitudes, les coutumes, les contraintes d’une religion, d’une famille dont on aurait pu le croire étranger, lui qui est si peu pratiquant. Bon, parfois c’est vrai on aurait envie de les secouer un peu.
Les scènes sont au-delà du comique. La maitresse d’école inculque aux enfants un enseignement où tout est appris par cœur mais où rien n’est compris et cela ne perturbe personne. Dans la seule échoppe du village on ne peut rien acheter en dehors de la tenue d’écolier réglementaire, mais il est vrai que la plupart des écoliers portent leurs maigres fournitures dans un sac plastique. On visite aussi Palmyre et Homs, cités florissantes, ou encore Lattaquié, cité balnéaire, dans lesquelles la vie est à l’opposé de celle des villages, là tout est opulent et propre.
Quelques thèmes importants sont abordés, l’acceptation banale d’un crime d’honneur, pour ne pas faire ombrage à la réputation d’une famille, les habitudes despotiques des généraux, les élections successives d’un président qui bat tous les records de votes favorables, l’incompétence des maitres d’école et d’un enseignement superficiel et inutile, les inconvénients du quotidien, mais qu’importe puisque ce sont les femmes qui les subissent. Et surtout, la place des femmes dans la famille, dans la société, en particulier dans les villages éloignés.
Les commentaires des « bulles » aident le lecteur à mieux comprendre la vie quotidienne, les changements de couleurs, comme dans le tome 1, situent les scènes dans un contexte, Syrie ou France (ah, quel régal, les galeries Lafayette !) et le jeune Riad poursuit sa route, tranquillement. Quant à moi, j’attends déjà la suite de ses aventures.

Lien : https://domiclire.wordpress...
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Je retrouve Riad, beau blondinet de 6 ans en 1984, pour ses débuts à l'école au village de Ter Maaleh, près de Homs en Syrie.
Riad vit une rentrée assez spectaculaire. le port de la blouse est obligatoire et son père lui achète un magnifique cartable vert. Ce cartable se démarque tout au long des petites histoires de sa jeune vie d'étudiant. J'aime beaucoup les touches de couleurs qui mettent l'emphase sur certains détails. Et il faut voir la maîtresse d'école!! Outch, elle n'y va pas de mains mortes avec la baguette….
Les histoires familiales se succèdent aux problèmes vécus dans la classe ainsi que les tentatives du père d'améliorer le sort de la maman bretonne qui n'en peut plus de sa situation précaire.
Riad apprend l'arabe à l'école et son apprentissage va au delà de la langue. C'est le vivre en communauté où la violence est omniprésente et où il faut être rusé pour éviter les punitions et subir les pires sévices. Certaines scènes sont très touchantes.
Le sort des femmes est abordé avec «  un crime d'honneur «  commis dans la famille rapprochée du père de Riad. L'auteur aborde ce thème de façon magistrale car on sent combien les Sattouf sont partagés entre la tradition et la justice. « Je n'ai rien pu faire… Je ne suis qu'un homme parmi les hommes de la famille… »
Riad commence à voir quelques faiblesses chez son père.
J'attaquerai sous peu le tome 3 car cette lecture est dépaysante et combien enrichissante.

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