L'Arabe du futur, tome 5 : Une jeunesse au Moyen-Orient (1992-1994)

"L'histoire vraie d'un adolescent plus du tout blond, de sa famille franco syrienne et d'un fantôme"
Comme un résumé de ce livre ...
Il est plus difficile de s'émouvoir des désagréments d'un ado à la fois breton et syrien, que d'un enfant déchiré entre deux cultures !
Le format du livre est toujours aussi agréable, ni trop grand, ni trop petit.
Le croquis toujours plaisant, les caricatures sont fidèles aux personnages que nous suivons depuis quelques années, eux tout comme nous, avons juste un peu vieilli.
Le texte comme un journal intime nous fait vivre le quotidien de Riad avec ses petits soucis, les copains, les filles et les arabes !
Et bien sûr avec ce drame familial qui doucement transforme son père en fantôme dangereux.
Nous partageons avec lui la découverte de nouveaux espaces musicaux, littéraires et le suivons dans son quotidien, toujours déchiré entre la morale si différente de ses deux pays, dans ses cauchemars, et ses recherches sur l'au delà.

C'est peu de dire que ce cinquième tome de "L'arabe du futur" était très attendu. En effet, le volume précédent se finissait sur une telle chute ! Mais comme souvent quand on attend quelque chose avec impatience, on est quelque part un peu déçu. Non pas que les affres racontées ici ne nous nouent pas le ventre ni ne nous mettent à mal, mais c'est ici une attente (insupportable) qui est décrite, avec forcément toutes les longueurs qui vont avec. Riad continue tout de même de grandir, en traversant tant bien que mal les plaisirs/frustrations de l'adolescence (qui nous renvoient même quelques fois aux nôtres, chouette). Bref, vivement le prochain et dernier tome, histoire de vérifier que tout se finit bien.

Encore une fois Riad Sattouf nous fait voyager dans le temps, on le retrouve alors qu'il termine le collège après que son père soit parti en enlevant son petit frère Fadi.
On rit, on est ému, on enrage, bref, on vit par procuration avec le petit Riad devenu ado.
Pour moi, ça le fait encore sacrément sur ce tome 5. #fan !

1992-1994. Riad est au lycée à Rennes pendant que son père maintient son petit frère en Syrie et que leur mère se bat pour le récupérer. Adolescence, premiers amours, complexes, mais aussi inquiétudes et sentiments d'infidélité au père et à sa part syrienne. Un volume touchant mais dont l'action ralentit et se répète un peu.

Dans la lignée de cette vie que nous raconte riad Sattouf. toujours aussi déroutant, émouvant, drôle et captivant. une saga qui nous transporte entre Bretagne et syrie. un père qui manque et une France sous mitterand. je me regale de retrouver ses personnages. hâte de lire le tome suivant.

Riad est désormais bien entré dans l'adolescence. Jeune homme en décalage avec son monde qui a du mal à s'intégrer. Normal, j'ai envie de dire, quand on cache un pan entier de sa vie. La seule fois où il l'évoque avec une fille, elle pense qu'il raconte une histoire pour rigoler. Ses talents de dessinateur s'aiguisent de plus en plus. Qui dit adolescence, dit hormones qui partent dans tous les sens.

Ce cinquième tome est particulier. on le lit à travers un voile de tristesse et de douleur. On espère, on y croit et on se décourage avec la petite famille. Clémentine commence à perdre pied et ne sait plus à quel saint se vouer. Entre les séances avec sa voyante et le pèlerinage à Lourdes, elle tente de faire tout ce qui est humainement possible pour ramener Fadi auprès d'elle.

J'attends le tome avec impatience et espère un happy end !!

Après la fin choc du tome précédent, on retrouve Riad et sa famille aux prises avec cet évènement. Chacun trouve des solutions pour vivre avec, pour avancer.
Nous sommes dans les années fin collège, début lycée et si ça me touche (j'ai fréquenté ces établissements à la même période), c'est plus léger et ça ne fait pas avancer le récit, face au drame de cette famille.
Mais vivement la suite.

Enfin ! Cela faisait 6 mois que j'étais sur la liste d'attente de la bibliothèque !!
Je ne suis pas déçu, ce 5e opus est largement à la hauteur des 4 précédents !
J'ai été très touché par le quotidien de Riad, a qui il n'arrive, il faut le reconnaitre, pas grand chose (à part les soucis familiaux des "grandes personnes" qui le touchent forcément). Je m'y reconnu à son age.
Vivement le tome 6 !

Le père de Riad a enlevé son plus jeune frère, et l'a emmené en Syrie. Sa mère est désespérée tandis que lui vit une période difficile : l'adolescence.

Nous continuons la biographie du dessinateur Riad Sattouf. Et il faut bien avouer il ne se passe pas grand chose dans cette période de sa vie. Pas d'avancée sur l'enlèvement de son frère, bien que sa mère plonge un peu dans la voyance et dans la religion. L'essentiel de la BD se porte sur les non-événements du collège et du lycée. Je me suis plutôt ennuyée à cette lecture.

Je prends le train en marche avec le cinquième opus de cette série qui a six ans déjà. le temps a passé, Riad Sattouf nous emmène en pays d'adolescence et nous y pataugeons avec lui en partageant son regard aussi distancié que lucide sur ce qui l'entoure. le graphisme comme le texte vont à l'essentiel :
Le drame familial d'abord autour de ses proches, croqués dans leur fragilité, la fin du collège et le début du lycée, les émotions qui vont avec, les nouvelles découvertes musicales et une passion qui s'affirme, dans le trait et la feuille, l'adulte des lendemains commence à prendre forme. Dessinateur et écrivain, Riad Sattouf sait convaincre par son trait et son propos. Il touche le lecteur par le désarroi de cet adolescent un peu perdu, et il réussit à nous faire comprendre à quel point la tâche est rude de se construire une identité quand on a quatorze ans et qu'on s'appelle Riad Sattouf dans la France du début des années quatre-vingt-dix.