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4,46

sur 1999 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Cher Riad,
Après avoir tiré la langue parce que je pense que tu pouvais condenser tes trois premiers volumes en un seul, tu nous as livré un album au rythme parfait, au bleu/rouge savamment dosé. Et là, là... tu recommences avec un tome à parler de tout et surtout de rien, comme un auteur de manga enfin en succès qui étire ses volumes. Parce que là en deux ans on en est au même point qu'avant. Rien de nouveau, que puik, nada, que dalle. Et ça me gave de râler. Ça me gave ! Parce que moi on me piquerait un démon, je ne suis pas certaine que j'en survivrai, donc ça me met mal à l'aise de t'écrire ça là (Mais on s'en fiche je ne fais pas de BD.)... Alors peut-être que tu devrais faire paraître tes oeuvres moins souvent mais y mitonner un scénario plus condensé (tu me diras je suis pas vraiment dans l'oeil capitalocommercialorentable de tes publi, cette série je ne l'ai pas achetée)(mais bon t'y penses hein ?) (allez, bisous)
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Le père de Riad a enlevé son plus jeune frère, et l'a emmené en Syrie. Sa mère est désespérée tandis que lui vit une période difficile : l'adolescence.

Nous continuons la biographie du dessinateur Riad Sattouf. Et il faut bien avouer il ne se passe pas grand chose dans cette période de sa vie. Pas d'avancée sur l'enlèvement de son frère, bien que sa mère plonge un peu dans la voyance et dans la religion. L'essentiel de la BD se porte sur les non-événements du collège et du lycée. Je me suis plutôt ennuyée à cette lecture.
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Un cinquième tome de Sattouf sur son adolescence en France, tome purement alimentaire vu la minceur d'un scénario indigent.
Bref autant les précédents avec quelque chose d'exotique et nous apprenait à découvrir d'autres modes de vie, certes plutôt déplaisants, notamment en Syrie et Libye autant ici Sattouf nous livre une chronique bretonne insipide d'un ado boutonneux au bahut
Tout au plus on peut apprécier l'excellente culture à laquelle s'adonne Riad: Lovecraft et l'imaginaire que suggèrent Cthulhu et Abdul Al-Azred les musiques de Nirvana les BD iconiques de Bilal et sa «Foire aux immortels», Moebius et Druillet (Tout cela nous rappelle quelque chose et surtout des goûts identiques), culture qui développe les goûts un peu morbides mais tout à fait naturels à cet âge de l'adolescence
Pour le reste les copains, les rivaux, les filles lorsque c'est possible et les fantasmes qu'elles entraînent, le milieu familial en pleine tourmente la mère dépressive qui pète les plombs et se tourne vers l' «occultisme» les pouvoirs publics ayant fait défaut itou pour la grand-mère mais en bonne Bretonne «avec les fées»... Seul le papy franchouillard et concupiscent reste à flot mais à poil.
Et le retour de papa Sattouf (hi hi sa touffe hi hi hi) plus déplaisant que jamais mais sans le petit frère. Il faut bien noter en fait que l'élément crucial de cette série c'est lui c'est triste à dire mais il donne une autre dimension et suscite , dans ce tome 5, un renouveau d' intérêt. Papa Sattouf est un livre à lui tout seul. Malheureusement ce n'est pas qu'un personnage de livre graphique c'est un personnage vrai pour le plus grand malheur de la famille Sattouf!
Un absent le frère de Riad peu vu et presque imperceptible. le contexte français peu abordé sauf pour les agressions et incivilités des jeunes beurs
Quant au graphisme toujours aussi plat et s'il est vrai que Riad s'est inspiré comme le dit l'ouvrage de Bilal Moebius et Druillet, entre nous soit dit des maîtres, le chemin sera long pour arriver à les égaler: il y a des choses qui sont incomparables Sattouf ne dessine pas dans la même cour et ne le fera jamais. Les couleurs toujours aussi crasseuses, brutes de décoffrage dont on cherche toujours si il y a une signification particulière.
On ne voit pas l'intérêt de poursuivre la série mais comme nous dit-on il y a un tome 6 on va voir ça mais à mon avis c'est râpé
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Je représente ici un point de vue minoritaire , je le sais, mais je ne comprends vraiment pas le succès de cette série. En plus, selons moi, ce tôme est le plus faible des 5 parties publiées jusqu'à présent. Bon, d'accord, c'est assez intéressant pour suivre notre jeune homme, Riad, dans son adolescence et le voir lutter avec son identité (arabe ou français). Dans ce tôme-ci, Riad a 13-15 ans, et souffre des problèmes classiques de l'adolescence. La ligne central de l'histoire est l'obsession de sa mère pour ramener le plus jeune frère kidnappé par son père, maintenant en Syrie. Je dois dire que je trouvais tout ça très ennuyeuse, surtout parce que l'histoire prend de nombreux chemins secondaires. Mes excuses pour les fans.
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Je trouve que la saga est devenue trop longue et que les événements sont trop délayés. le 4 et le 5 auraient pu se retrouver dans le même volume, car on a toujours pas la résolution du problème du coup d'état du père. Je voudrais que Riad renoue avec la fiction, c'était beaucoup plus intéressant.
C'est pareil qu'avec les cahiers d'Esther, on le lit, mais c'est encore la même histoire.
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Ce tome est celui des superstitions et croyances en tout genre et c'est aussi le tome qui m'a le moins intéressée.
Le père qui cumulé déjà beaucoup de tares : raciste, schizophrène, islamiste en gestation, on peut désormais ajouté Homophobe et Criminel.
La mère qui comme elle le dit à mis 20 ans à se réveiller, se tourne dans ce tome vers sa religion, après avoir affirmé qu'elle n'était pas croyante au départ (tiens ça me rappelle quelqu'un), c'est partie pour toute les arnaques : voyance et pèlerinage à Lourdes (C'est bien de montrer que ce genre de chose ont de l'emprise que sur les gens désespérés et malheureux).
Sinon les enfants s'en prennent plein la tête, entre l'âge ingrat de l'adolescence et un père enleveur d'enfant parti en Syrie mais dont l'ombre menaçante plante sur eux et leur mère qui se débat avec la justice et qui tient des propos raciste envers le père devant ses enfants ( à moitié arabe).
Il y a globalement un sentiment de malaise à la lecture de ce livre, c'est criant de vérité du coup on a un peu l'impression d'être un voyeur. Il y a quelque chose de très intrusif.
Quant au clap de fin, ça me semble complétement rocambolesque que le père change d'avis en 2 secondes, ça metonnerai qu'il tienne parole (mais après tout, la logique et la raison sont loin de le caractériser, alors tout est possible avec la schizophrénie).
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