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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Nouvelle tentative avec un livre de Riad Sattouf et cette fois… un quasi-coup de coeur !

Contrairement à beaucoup, je n'ai été emportée ni par les premiers tomes de l'Arabe du futur, ni par les cahiers d'Esther, ni par le jeune acteur. J'avais l'impression que Riad Sattouf avait trouvé un filon, dans la ligne de Marjane Satrapi (j'aime beaucoup Persepolis), à travers sa double culture franco-syrienne, puis un deuxième sur l'adolescence, un traitement de sa jeunesse sous un autre angle.

J'avais donc arrêté la série l'Arabe du futur et un ami m'a conseillé le tome 6 pour son approche des jeunes et de la psychothérapie. Et puis, Riad Sattouf a été récompensé par le Grand Prix d'Angoulême 2023, ce qui m'a donné une motivation supplémentaire pour découvrir son dernier opus.

J'ai trouvé ici plus de thèmes, plus d'humour, plus d'émotions et que le récit sonnait beaucoup plus juste que dans ses oeuvres précédentes.

Son approche de la psychothérapie pour s'aider soi-même et accepter son passé pour vivre son futur s'imbrique parfaitement dans son histoire familiale. Il y a la relation au père, à la mère, mais aussi aux grands-parents avec une vraie réflexion sur la vieillesse.

Ses études et ses débuts dans la bande-dessinée m'ont beaucoup plus enthousiasmée que les premiers pas d'acteur de Vincent Lacoste, peut-être parce que l'univers de la bande-dessinée me fascine plus ou parce qu'il montre l'importance des rencontres qui peuvent modifier la suite ?

Son approche de la Syrie est peut-être moins pédagogique, mais plus empathique que précédemment. On comprend l'attachement de son frère et de la deuxième épouse de son père à leur pays malgré la guerre.

Alors, bien sûr, pour découvrir une série, surtout une autobiographie chronologique, il est sans doute conseillé de débuter par le tome 1 pour aller jusqu'au dernier, mais ce tome 6 étant une telle réussite, j'aurais tendance à dire à ceux qui n'ont jamais lu d'oeuvres de Riad Sattouf de commencer par ce livre !
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Voilà, avec ce sixième et dernier tome, l'Arabe du Futur, c'est fini ! Par rapport aux tomes précédents, celui-ci est plutôt riche en événements en tous genres, et pour cause : il couvre une période aussi longue que les 5 tomes précédents. Il y a bien sûr les événements familiaux, des nouvelles de Fadi, les études en Bretagne puis à Paris, les débuts professionnels de l'adolescent qui se cherchait. du coup la narration est très rythmée malgré des passages plus lents (sa psychothérapie entrecoupée de récits de rêves). C'est riche en scènes fortes en émotions, mais l'humour est toujours présent pour rétablir l'équilibre. Riad Sattouf a une incroyable capacité à voir aussi bien sa vie que ce qui l'entoure de façon distancée. Jusqu'à la chute finale il y a une justesse de ton qui émane à la fois du texte et des dessins. Je n'ai qu'un regret, celui de ne pas avoir lu les six tomes de cette incontournable BD à la suite.
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Voilà, avec ce tome 6, s'achève la saga de l'Arabe du futur commencée il y a 18 ans déjà.
Il a grandi le petit Riad.
Les choses sérieuses commencent.
Les études et... le futur.
Il en rêvait, il va le faire.
Dessinateur de BD.
Oubliée la Syrie, bonjour Paris.
Bien sûr tout n'est pas rose.
Quitter sa Bretagne et une mère qui continue de se battre pour récupérer Fadi, ce petit frère enlevé par le père et emmené dans son pays.
Trouver l'argent pour se loger.
Et puis il y a les grands-parents qui vieillissent .
Mais bon, il faut choisir.
Un sixième opus qui conclut formidablement la série.
Je crois même qu'il va nous manquer maintenant, le petit Riad.
Honnêtement, j'étais sceptique quand j'ai commencé la série, grâce à une amie bibliothécaire, qui m'a fait découvrir ces albums.
Le graphisme, ces personnages au bord de la caricature.
Et puis, je me suis laissé embarquer.
C'est le scénariste qui m'a fait rentrer dans l'histoire du dessinateur, et la combinaison des deux m'a donné un réel plaisir.
Récit autobiographique, sincère et sans tabou.
L'histoire d'un enfant qui a su s'émanciper et se construire dans l'adversité, riche de ses cultures Syrienne et Française.
Tendre, émouvant, avec beaucoup d'humour, un regard lucide sur ses jeunes années par un auteur qui, depuis, a fait ses preuves.
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J'ai particulièrement aimé ce tome qui raconte le début de la vie d'adulte de Riad, ses débuts en tant que dessinateur puis auteur-dessinateur, après une psychothérapie où il réussit à se libérer de l'influence que son père exerce toujours sur lui inconsciemment. Il dépeint aussi les gens (son ami Nicolas, sa copine Céline, ses grands parents etc.) comme ils sont, presque de "l'extérieur", sans parti pris, avec leurs bons et mauvais côtés, il nous laisse le soin de nous faire notre avis, ce que j'aime bien aussi chez lui. La rencontre avec Céline, qui croit tout savoir mieux que lui sur la Syrie et les étrangers forcément malmenés dans son esprit, alors qu'elle n'a jamais vécu en Syrie mais que lui si, qu'elle n'est pas arabe alors que lui si, est assez satirique et drôle à la fois. Ses déboires amoureux également, qu'il expose mais parvient à dépasser. J'ai en tout cas adoré l'Arabe du Futur et je vais me pencher sur le reste de ses bds.
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Clap de fin pour L'Arabe du futur avec ce 6ème et dernier volume de la vie de Riad, ce franco-syrien à la vie somme toute tumultueuse !
Son père est toujours introuvable et sa mère se désespère de pouvoir revoir un jour son 3eme fils...
Et, au milieu de tout ce chaos, Riad essaye d'entrevoir l'avenir et va tout faire pour réussir à vivre de sa passion : le dessin...
Comme toute bonne saga familiale qui se redpecte, il va être difficile de ne plus avoir de cette famille hors du commun.
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Quel dommage, c'est fini ! Je quitte à regret L'arabe du futur dans ce tome 6 qui couvre la période de 1994 à 2011. « En 1994, j'avais 16 ans et j'étais un semi-psychopathe » précise d'emblée Riad Sattouf pour commencer un très bref résumé des tomes précédents : il se présente en se dévalorisant. On sent son peu d'estime de soi, sa solitude, amplifiés par les tourments de l'adolescence, incluant, dit-il, l'obsession sexuelle... Dès la première page, le lecteur constate que le père reste omniprésent malgré son absence physique : il s'impose dans les pensées de l'adolescent et apparaît sur un fond rouge vif, couleur qui représentera ailleurs l'agressivité, la violence, la peur, la Syrie et, toujours, le père. La mère de Riad se démène comme elle peut, sans relations, sans beaucoup d'argent, pour tenter de ramener Fadi en France. On la voit perdre pied : elle cherche de l'aide auprès de politiques sourds à ses demandes, auprès de voyants, de personnages véreux. Elle se fait arnaquer, implique sa famille, provoque une galère financière, enrage à chaque lettre du père et s'effondre à la mort du grand-père. En vieillissant, le jeune Riad se dévoile de plus en plus : doutes, déceptions, espoirs, formation et débuts artistiques, influences, coups de pouce efficaces ou promesses non tenues, on voit l'artiste se former, se choisir un style courageusement, au risque de décevoir l'entourage, et toujours l'absence de Fadi, l'aveuglement et l'insistance du père pour faire venir les « enfants » en Syrie, comme si tout s'y déroulait normalement. Les choses s'améliorent lentement (les lunettes !) grâce au succès naissant et à une psychothérapie. Tout n'est pas noir dans ce tome ! L'humour se retrouve dans les textes comme dans les dessins. Et le regard distancié que l'auteur porte sur sa propre vie m'a enchantée autant que dans les tomes précédents, tous les six pleins de profondeur et d'une touchante autodérision. Une oeuvre majeure, je crois…
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L'arabe du futur ferme à double tour, pour le reste de nos vies, cette histoire familiale.

Riad Sattouf, nous offre depuis le 1er tome, des moments d'intimités, des petites choses d'un presque rien du quotidien mais qui sous sont trait de crayon rendent les choses si touchantes.

Ce tome, ce n'est plus celui de la pudeur, celui de l'enfance avec toutes ces doses de joies, de peur, de doute. Ce tome c'est celui d'un homme qui souhaite s'épanouir. Qui souhaite se détacher d'un passé si lourd à porter. C'est une mise au point, une focale courte mais si précieuse sur ce que c'est d'être issu de deux cultures au sein d'un groupe, d'une société française.

Merci Monsieu
.
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Dernier tome dans lequel Riad, devenu un illustrateur reconnu perd ses grands-parents mais ça avoir l'occasion, en raison d'un chaos généralisé, de retrouver son petit frère qu'il n'avait pas revu depuis 20 ans.
J'ai adoré toute la série, je ne suis pas du tout BD mais je vous la conseille.
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Dernier tome d'une magnifique série... Sans doute mon préféré, le plus émouvant. Ce sixième tome vient clôre en beauté l'histoire d'une enfance entre deux cultures et deux mondes différents.
De la même génération que Riad Sattouf, j'ai été touchée par ses souvenirs en écho avec mon adolescence et mon passage dans le monde des adultes.
Merci pour ces beaux livres (au propre comme au figuré) !
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Il était attendu avec impatience ce dernier tome de la série de L'Arabe du futur !
Une nouvelle fois, la satisfaction est au rendez-vous. Un pur moment de bonheur, et comme plusieurs le disent, c'est peut-être bien le meilleur tome de la série, qui se termine par la révélation d'un auteur de talent.
Mais maintenant nous nous retrouvons un peu "orphelin" et triste de perdre ce compagnon de lecture.
Mais nul doute que l'auteur va se réinventer et se lancer dans un nouveau projet.
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