Le rendement c’est qui tue l’humain, dans la société. Toujours plus , toujours plus vite.
Je me sentais autant à ma place qu'une mouche à merde dans ce décor aseptisé.
Il prétendait, l'œil pétillant de malice, que la forêt et la 4G n'étaient, organiquement parlant, pas compatibles. Et, dans le fond, elle comprenait son mari. Le murmure de la rivière, le souffle de Pepper sur les talons, le sifflement du vent dans les frondaisons, le cri des oiseaux. Jacques revenait a l'essentiel, aux racines.
La célébrité attire la vacuité comme le miel, les ours.
Immortaliser cette scène avait été plus fort qu’elle. Comme une espèce d’appel au secours de cette forme humaine allongée, anéantie. Y avait-il quelque chose qui ne tournait pas rond chez elle ? Faisant taire sa mauvaise conscience, elle déverrouilla son portable. Elle laissa d’abord son pouce flotter au-dessus de l’application, et finit par appuyer sur l’icône. Les dents serrées, elle parcourut la dizaine de photos et referma rapidement, un goût de cendres dans la bouche.
« … Un cadavre… Le timbre haché par l'émotion, elle n'avait pu en dire plus, en dehors de l'endroit où le braque avait trouvé le corps : la Roche percée. Cette arche naturelle réputée dans tout le pays et qui avait forgé par des millénaires d'érosion dans les strates de granit."
.................leur fille était intelligente et sensible. Il était très fier de l'empathie dont elle faisait preuve. Cela dénotait de hautes valeurs humaines, même si la jeune femme, fougueuse n'avait pas encore appris à les exprimer. Elle irait très loin, si seulement elle voulait bien s'en donner les moyens.
Alice redescendit, et tout en lui coupant un nouveau morceau de fromage, Jacques songea avec un pincement au coeur qu'elle était le plus beau cadeau que la vie lui a donné.
_Oui, c'est ça! assena-t-elle encore. Une vipère! Une fois qu'elle vous mordait, elle vous...elle vous empoissonnait
Les gens n’aiment pas qu’on fouille dans les égouts du passé. Le virus de la haine y est toujours endormi quelque part, prêt à sauter à la gorge de ceux qui le dérangent.
L’entreprise est le moteur de la vie. C’est dans ses locaux qu’un employé passe le plus clair de son existence d’adulte. C’est dans sa structure qu’il s’émancipe et donne le meilleur de lui-même. Nous, les ressources humaines, sommes là pour faire office de révélateur, de catalyseur et de fixateur de talents. Nous sommes l’alpha et l’oméga de la création des équipes au service des managers et de la productivité.