Être romancier, c'est aussi aimer la solitude et la tranquillité. Sinon on monte sur scène, sous les projecteurs, et on fait l'acteur, le musicien ou le clown.
L’espace est une richesse inestimable quand il ne vous appartient pas.
Il se tord les mains devant le corps immobile d e Mathilde. a présent, il faut qu'il appelle la police. Il n'a pas le choix. es yeux écarquillés, il recule et bute contre l'établi. Marc sent à peine l'angle du bois lui meurtrir les hanches. l st au-delà de l'horreur, au-delà de ce qu'il est capable d'encaisser.
Être romancier, c’est aussi aimer la solitude et la tranquillité. Sinon on monte sur scène, sous les projecteurs, et on fait l’acteur , le musicien ou le clown.
Transporté par le vide au-dessus de l’eau, l’écho de son cri de souffrance va glacer le sang de l’adjudant-chef Mercadier jusqu’à a moelle.
Transporté par le vide au-dessus de l’eau, l’écho de son cri de souffrance va glacer le sang de l’adjudant-chef Mercadier jusqu’à a moelle. Tu m’en dira des nouvelles quand on se reverra, sale con. Paoletti prend une profonde inspiration et libère d’un seul coup dans le cône de bouleau tout l’air contenue dans ses poumons en produisant le hurlement le plus terrifiant qu’il peut imaginer puis il rentre à l’abri dans son antre, le sourire au lèvres
L’idée était là, ancrée au plus profond de lui , et il la jetait sur le papier comme une délivrance de son placenta cérébral. Tous ces mots accumulés dans ses méninges sans qu’il en soit pleinement conscient étaient ses enfants, mais aussi une sorte de maladie dont il ne guérirait jamais.
Répétition éternelle de la même histoire, de la peur de vieillir, des tentatives les plus vaines pour en retarder l'échéance.
Que de viendra-t-il, lui, quand il sera trop decati pour toutes ces conneries ?
Qui s'occupera de lui ?
Marc releva ses lunettes sur son front et lança un regard fatigué au-delà de la fenêtre ouverte sur le jardin. Au loin, le jour s'enfonçait déjà derrière la montagne et il n'était pas encore 15 heures. Il imagina avec un frisson d'angoisse les murs de sa demeure secoués par la musique furieuse de ces types hâves à cheveux longs dont les années 60 avaient accouché par dizaines. Comment pouvait-on supporter pendant une simple demi-heure des hurlements pareils ? C'était un véritable mystère pour lui. S'il donnait son accord, cette soirée allait se révéler un vrai cauchemar, même s'il était déjà certain qu'il ne parviendrait pas à fermer l'œil de la nuit.
- P'pa... C'est mon anniversaire...
Marc s'apprêtait, une fois de plus, à annoncer son refus ferme et définitif de se laisser envahir tout un après-midi par un horde d'adolescents surexcités, mais quelque chose dans le regard de son garçon l'empêcha de prononcer les mots fatidiques qui allaient anéantir ses espoirs.
Paoletti prend une profonde inspiration et libère d’un seul coup dans le cône de bouleau tout l’air contenue dans ses poumons en produisant le hurlement le plus terrifiant qu’il peut imaginer puis il rentre à l’abri dans son antre, le sourire au lèvres.