Je n'avais jamais rien lu de
Jacques Saussey. Mais, avec les critiques (presque) unanimes de son dernier bouquin (
ne prononcez jamais leurs noms) et le petit bandeau rouge qui ceinturait le livre de poche, au rayon polars de ma librairie de quartier : " Un nouveau talent est né dans le polar.", je me suis dit, pourquoi pas ?
J'achète un tas de bouquins pour leurs couvertures, le nom imprononçable de l'auteur ou encore... leur odeur. Si si je vous assure...
Que dire du Loup peint ?
Un scénario improbable, mais très actuel (ah les terroristes sales..ou l'inverse comme vous voudrez..), une écriture sans style et minimaliste (Loin d'un Lemaître ou d'une Vargas), et pour contenter le client, une bonne touche d'humour de comptoir.
Bref, un bouquin à oublier, mais je suis persuadé que l'on en fera un film, tant il semble écrit pour finir ainsi. (on va revoir J Reno..chic..).
Ce qui m'a le plus embêté (le mot est faible), c'est quand
Jacques Saussey parle des femmes dans son bouquin. Meurtrières, putes, maquerelles ou maîtresse de maison acariâtre et frigide, infirmières, tous ses portraits s'empilent sous des clichés éculés, dont Sophie est le point d'orgue. Je ne vous ferai pas l'affront de copier/coller ici, sa description physique "barbiesque", sans cesse ressassée, et quant à l'essai quasi philosophique de l'auteur sur les violences faites aux femmes, je vous laisse juges...