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3,9

sur 317 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avais envie de découvrir cet auteur, dont j'avais entendu parler en bien, et en effet, belle surprise!

Je ne savais pas que le lycaon, chien sauvage africain aux allures de hyène était aussi appelé loup peint... Que vient-il faire ici, me direz-vous? Eh bien, dans le monde parallèle des vétérinaires, univers peu utilisé jusque là en matière de thriller, il fait partie des importations illégales, d'autant plus qu'il est en voie de disparition...

Même s'il n'est pas très beau, chiot, il reste mignon. Enfin presque.Et il aura un rôle important dans cette histoire... Mais chut!

Juste quelques informations pour ceux qui aimeraient entrer dans ce livre, ce en quoi ils auraient raison: un vétérinaire, Vincent Galtier, qui, il faut le dire, a la poisse. En plus, c'est un témoin gênant... Une mante religieuse, Sophie, un brin dérangée mais si attirante... Une forêt dangereuse, des cadavres, des policiers pas si bêtes qu'il n'en ont l'air au sein de leur équipe, et une forme de terrorisme particulière, voilà, j'espère , de quoi vous intriguer.

Ajoutez à cela le sens du rythme et des rebondissements, une écriture efficace mais non dépourvue de style, et des personnages intéressants, vous obtenez un livre prenant et plutôt original. En plus, l'auteur a de l'humour, faisant intervenir dans son récit un certain Paul Colize, autre auteur de romans noirs...Je l'ai lu avec grand plaisir! A votre tour, si cela vous dit...

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Dans la série Jacques Saussey, ssey, ssey, ssey tout bon, je demande le Loup Peint.

Vincent Galtier est véto.
Bon, jusque là, pas de quoi crier au thriller du siècle.
Couple à la dérive suite au décès accidentel de leur gamin, le Vincent se console dans les bras de Marion.
De dérive, Vince allait passer la surmultipliée en plongeant corps et âme dans l'horreur la plus absolue en l'espace d'une seule nuit.
Son nouveau statut peu enviable, celui de cible à abattre radicalement.
Le nouveau statut de ses proches, dommages collatéraux à l'insu de leur plein gré.

Saussey, en plus de savoir tenir en haleine, aime à mélanger les genres histoire de démultiplier et les pistes, et le plaisir.
De plus, il le fait admirablement bien, alors.

C'est pourquoi chasse à l'homme parsemée de moult cadavres horrifiquement massacrés et virus aussi contagieux que mortel font ici bon ménage.
L'on suit, le palpitant au bord de l'implosion, les mésaventures léthales d'un pékin moyen pourchassé par une veuve noire qui fait rien que vouloir lui faire la misère définitivement.
Petit bémol sur cette araignée séductrice présentée encore et encore comme l'alpha et l'oméga de tout homme cogitant avec sa teub, une fois aurait amplement suffi.

Nonobstant ce très léger agacement, le Loup Peint dépeint, forcément, admirablement la chute d'un homme qui, dévalant un gigantesque building, se dirait en passant devant chaque étage « jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici... ».
La dégringolade est vertigineuse.
Les twists nombreux et idéalement amenés.
Le final crédible sans être sorti d'un énième tour de passe-passe issu d'un presdi, presqui, magicien de seconde zone.
Non, vraiment, Saussey est et reste ici une valeur sûre.

Haut les mains, le loup peint!
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"Le Loup Peint » - Jacques Saussey - La chronique qui hurle à la lune !

Jacques, oh Jacques ! Mais dans quel état tu me mets ? On n'a pas idée de créer une beauté aussi vénéneuse et de la lâcher entre les mains de ses lecteurs fragiles. Oui Jacques, c'est fragile un lecteur. Ça a un petit coeur et il n'en faudrait pas beaucoup pour le faire imploser.

Car frère Jacques, tu extirpes et révèles au monde entier le loup qui est en nous, le loup peint. Qui s'exprimera chez le lecteur de la même manière qu'il s'exprime dans ton casting masculin. Et hop, à chaque apparition de Sophie ta mante religieuse, le loup de Tex Avery surgit de nos entrailles et remplace nos façades respectables. Et alors à nous les yeux exorbités et la mâchoire pendante sur la table oubliant toute idée de retenue et hululant à la lune à chaque exhibition de la femme fatale. C'est toi qui es fatal Jacques…

Et ça commence dès la superbe couverture dont la louve aux lèvres peintes te promet mille supplices… du coup, j'ai failli oublier de vous parler du reste du livre, le roman ne se résumant pas à Sophie. "C'est trop dommage", pleureront des cohortes d'hommes au coeur brisé...

Bon revenons-en à nos moutons, ou plutôt à nos loups et déclarons que ce bouquin est piégé et recouvert d'une glue dont on ne se décolle pas les mains. En les arrachant, on risque de garder des morceaux de papier plein les doigts. Ça sent le bon page-turner ! Et effectivement l'intrigue est tendue et haletante, l'auteur connaît son métier.

Jacques nous construit une intrigue touffue, mélangeant les dangers comme on mélange les couleurs d'une gouache, pour donner plus d'épaisseur au trait de son pinceau, ajouter du pigment et créer une oeuvre multi-dimensionnelle qui à couper le souffle.

De plus, l'auteur nous fait perdre pied avec ses phrases de velours et ses mots de soie. Vous l'avez compris, l'écriture est belle, habile, lyrique.

Une des grandes forces de ce livre, ce sont indubitablement ses personnages. Ils sont à triple épaisseur et l'auteur les pèle comme une orange pour nous en faire découvrir une nouvelle couche au fur et à mesure qu'ils se dévoilent dans le livre. Impressionnant. D'ailleurs, on ne peut pas parler de personnage principal tant l'auteur change de point de vue de chapitre en chapitre. Terriblement excitant et cela offre une richesse et une perspective rarement vues dans le thriller. Un véritable jeu de piste pour savoir qui mène la danse ici.

D'ailleurs, vous ai-je parlé de Sophie, la Némésis de tout le casting masculin, la fossoyeuse du mâle dominant… ?

Une fois en main, ce livre sera donc dévoré à grandes dents. Bouchée après bouchée. Dommage que la tentation de céder à quelques facilités scénaristiques ne fasse redescendre la tension d'un cran mais ça ne pollue en rien le moment. Jacques Saussey est pétri de talent et rassasie notre vorace faim de loup !
Ahwouuuuuhhh !!! (si, si, c'est bien le cri du loup...)

Lien : http://cestcontagieux.com/20..
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Vincent Galtier et sa femme ont perdu leur fils unique neuf mois plus tôt ; le couple est au bord de l'implosion. Après ses journées de travail de vétérinaire, Vincent va se consoler et se détendre chez sa maîtresse.
Cette nuit-là, il aurait mieux fait de rentrer directement chez lui. Il échappe de peu à un accident en traversant une forêt, et lorsqu'il arrive miraculeusement vivant dans son 'home sweet home', le cauchemar éveillé continue.

La mise en place est un peu lente pour qui n'apprécie guère l'action virile, les courses poursuites, les presque-morts qui galopent encore comme des lapins.
Après une centaine de pages, la trame de l'histoire se dessine enfin, avec des thèmes que l'auteur semble affectionner (mais je n'ai lu pour l'instant que 'Enfermé.e') : sujets de société (dont le viol), et séduction comme arme de vengeance.

L'intrigue est ensuite captivante, addictive, et la dernière question en suspens poursuit longtemps le lecteur. Car comment dirait Marc L, « Et si c'était vrai ? » - ou aussi facilement réalisable…

Je vais continuer à découvrir Jacques Saussey, dont j'aime les idées, le style, les personnages blessés et les clins d'oeil touchants aux gens qu'il aime (parsemés dans l'histoire comme Norek et Colize, et/ou cités dans les remerciements).
____

*** (re)lire l'enthousiasme gourmand, débordant & amusant de SMadJ ***
https://www.babelio.com/livres/Saussey-Le-loup-peint/798728/critiques/1009319
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Je découvre Jacques Saussey avec ce thriller.

L'idée d'une intrigue au sein d'un trafic de chiens, dont un plus exotique que les autres, soutenu par un vétérinaire, m'a paru très intéressante, même si l'auteur s'autorise à utiliser de vieilles recettes, un peu éculées : "sexe et hémoglobine", plus quelques clichés attendus pour agrémenter le récit.

Il ne faut pas être fragile pour se laisser embarquer tambour battant par la frénésie de vengeance de Sophie, la "bombe" assassine. Je ne sais pas si le prénom a été choisi à dessein mais Sophie a en effet eu bien des malheurs, qu'elle va faire payer à qui se mettra en travers de la mission qu'elle a décidé de poursuivre en souvenir de son amoureux de mentor.

L'auteur nous ballote au gré des désastres qui vont s'abattre sur un Vincent Galtier qui se laisse porter par les évènements et son "deuxième cerveau", ce qu'il va amèrement regretter. le vieux brisquard de Richard Milan, policier incolore, a l'instinct de limier va permettre des avancées que le lieutenant Dardenne n'a pas vues venir.

Un thriller habile qui rend captif jusqu'à l'épilogue. J'ai été ballotée au gré des manigances de Sophie, des frayeurs de Galtier, des réflexions de Milan, de tous les twists semés, comme des petits morceaux de pain sur le chemin du lecteur, qu'un corbeau aurait englouti pour le perdre dans les méandres de l'esprit d'un couple infernal, d'un flic obsédé et d'un vétérinaire attentiste et velléitaire.

Un bon moment de lecture !
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Bon polar avec quelques incohérences mineures mais une écriture percutante et un humour bienvenu qui contrebalance un peu le côté gore de certaines scènes ( côté gore que j'adore par ailleurs ) la fin est rapide et c'est tant mieux contrairement à certains polars dont la dernière : poursuite.... bagarre. .. au choix n'en fini plus.
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Recevoir un livre dans ma boite aux lettres grâce à Babélio et ses masses critiques est toujours pour moi un grand plaisir… le bonheur peut être enfantin, mais réel de vivre Noël avant l'heure… alors avant de débuter cette critique je remercie vivement Babélio et les éditions du Toucan pour cet envoi du livre « le loup peint » de Jacques Saussey.
C'est le 1er livre de cet auteur que je lis… je ne connaissais pas, mais j'avais repéré il y a peu la critique élogieuse sur ce livre d'un autre auteur de polar que j'aime beaucoup et qui n'hésite pas à faire de la pub à ses collègues écrivains, ce que j'apprécie vivement chez lui outre son écriture et son extrême gentillesse. Jean-Michel Lecoq pour ne pas le nommer !
Donc quand j'ai vu dans la liste de Babélio « le loup peint » je n'ai pas hésité une seconde, et j'ai eu la chance de le recevoir et ainsi de le découvrir.
Disons-le tout net, un bon thriller. Tous les ingrédients sont réunis… suspens du début à la fin, intrigue bien menée, plusieurs histoires qui s'entrecoupent et se rejoignent, des personnages hauts en couleurs et tout cela se passe dans l'Yonne à Auxerre, ville que je connais bien pour y avoir vécu quelques années. Bref tout pour me plaire.
Je n'ai pas spécialement envie de rentrer dans le détail de l'histoire, vous en savez suffisamment avec le résumé éditeur, en parler dévoile toujours un peu trop… Personnellement j'aime avoir la surprise de l'intrigue quand je lis un thriller. Sachez juste que ce pauvre Vincent Galtier est pris dans un engrenage diabolique, sanglant…. Et personne ne veut écouter la vérité, sa vérité… au premier chef, la police ! qui n'est pas à son avantage dans ce polar, je l'avoue… l'honneur de la police est un peu rattrapé en fin d'intrigue, mais à peine…
Tour à tour les personnages nous parlent, même les animaux (j'ai beaucoup aimé être dans la tête du chat, d'une renarde et surtout de Joey !). J'ai aimé aussi l'hommage rendu par l'auteur à certains auteurs et dessinateur (Cabu… grand merci) via les noms de rues fictives d'Auxerre.
Quand je finis un livre, j'aime lire les remerciements de l'auteur… c'est une habitude, cela me permet souvent de « sentir » l'humain derrière l'auteur. Et j'ai aimé ce que j'ai « senti » en lisant ceux de Jacques Saussey. Il y remercie les lecteurs, les libraires et les blogueurs qui partagent leurs avis de lecture et lui offrent soutien et promo. C'est bien la première fois que je lis cela…. Soyez en remercié sincèrement monsieur Saussey.
Que dire d'autre ? je vous souhaite vivement de découvrir ce thriller qui vaut le détour et offre un bon moment de lecture !
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Premier ouvrage de cet auteur, et je dois reconnaître que j'ai été séduit par le style "virevoltant", une enquête menée tambour battant bien au-delà des vitesses autorisées, avec des dialogues comme je les aime, entre humour, causiticté, acidité, et réalisme.
Du coup quelques petits travers, tels l'accumulation de "faits" dans des laps de temps très courts, qui n'est pas toujours crédible -mais bon, on le lui pardonne bien volontiers-, entre autres la scène de départ dans laquelle le vétérinaire Vincent Galtier se fait tirer dessus et tout ce qui en découle...
L'impression, également que certains des personnages sont les proches de super-héros aux pouvoirs surmultipliés - parfois assez drôle- et qu'ils sont tout le temps en train de courir un marathon mais à l'allure d'un sprint sur un cent mètres....(if you see what I mean..).
De même, pas trop d'individus- hommes ou femmes- qui ne soit ou perturbé, ou atteint d'un problème familial, professionnel, ou physique.
Mais même ces "accumulations" ( je me répète) sont oubliées car l'histoire est très bien construite, on est pris au jeu, et Jacques Saussey nous entraîne et nous emmène bien où il a envie de nous faire aller. Et nous y allons, car on veut connaître la fin.
Et le tout traitant un problème d'actualité et ô combien complexe pas toujours facile à appréhender ou visualiser, et dangereux, le terrorisme "biologique".
Et enfin, la question que je me suis posée pendant près de 250 pages, est-ce un "Loup" qui "peint", ou est-ce un loup que quelqu'un a peint? Réponse: ni l'un ni l'autre, car le "Loup peint" est l'autre nom du lycaon. Trop fort ce Jack!!!!!
J'ai également bien aimé les petits clins d'oeil et les noms donnés à certaines avenues: "Frédéric Dard", "Bernard Minier", etc..., et le nom du commandant qui arrive à la PJ Auxerre pour reprendre la suite de l'enquête, Paul Colize, comme l'excellent auteur de polars que je vous recommande.
Enfin, cerise sur le gâteau, j'ai eu pendant quelques années -- avant d'émigrer de la région parisienne pour l'Hérault- une maison à Brion, petit village de L'Yonne, équidistant d'Auxerre et de Sens.
Hâte d'en lire un autre, avec un seul bémol, que les ingrédients qui ont su mettre ce livre en valeur (Cf ce qui précède), ne soit pas à nouveau utilisés aux mêmes fins ( travers de nombreux auteurs (res) - Mary Higgins Clark, Harlan Coben, Connelly, Chattam, Grangé...- quand on a trouvé la recette qui marche, mais qui prive à la longue les lecteurs de l'effet de surprise et du plaisir de lecture....
Donc, à tres vite, monsieur Saussey.

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Le loup peint… et non, ce polar n'évolue pas dans les sphères de l'Art mais plutôt dans le milieu vétérinaire, ce qui est en soi une originalité !
Il s'agit bien d'un « loup », enfin presque… et « peint », enfin presque… au sens, légèrement « transformé »…
Une intrigue originale donc, et menée de main de maître comme Jacques Saussey sait si bien le faire !
Quand une vendetta « contre la société » croise une vengeance « personnelle », l'issue devient exponentielle… Des scènes dures parfois avec un scénario alambiqué à souhait où l'évidence s'estompe peu à peu pour parvenir à une fin inattendue…
Un bon moment de lecture même si le début m'a semblé un peu lent.
Je reste fan de cet auteur !
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J'ai enchaîné ce roman de Jacques Saussey juste après « la pieuvre »… Rien à voir avec le précédent. de nouveaux personnages : un duo improbable de flics raillés sous les noms de Laurel et Hardy. Une géographie différente à la voierie elle aussi improbable et un ton qui mêle d'avantage l'humour que par le passé. Les références à son « panthéon » littéraire font sourire aux moments les plus tendus de l'intrigue. Sachez que « le loup peint » est un chien en voie d'extinction qui fait l'objet de trafic et que l'intrigue est bâtie autour d'un vétérinaire victime ou auteur d'un accident de la route. Il en demeure après le dénouement que le désastre écologique est en route … ça fait frémir tout comme le « Pandémia » de Franck Thilliez.
Ce roman m'a plu et il est bien plus abouti que ceux que j'ai lus de cet auteur.
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