Je suis toujours vivant

Je crois qu'il y a des BD qu'on ne peut lire et apprécier que lorsqu'on est dans le bon état d'esprit et clairement, ce n'était pas mon cas. Cette BD, je l'ai lue dans le cadre de mon travail. Elle ne me faisait pas envie, mais je le suis dit qu'elle pouvait me surprendre. Mais non, je n'ai pas trop aimé.


Niveau dessins, ça passe. Ca reste sobre, précis. J'ai toujours du mal avec ce genre de mise en couleur (noir et blanc + une autre couleur dominante), mais globalement, c'était pas mal. Ce qui m'a freinée dans ma lecture, c'était la mise en page. Beaucoup de texte, écrit petit, très peu de dialogues, beaucoup d'introspection, de réflexion.


L'auteur est un journaliste qui a eu le malheur de dire des choses sur la mafia italienne qui n'ont pas plues au clan en question. Sa tête est donc mise à prix et il nous raconte comment il vit malgré cette menace permanente qui pèse sur lui. 


Le récit n'est pas linéaire, c'est plus une succession de réflexions. Certaines sont plus intéressantes que d'autres. le hic, c'est que ce n'est vraiment pas le genre de BD que j'affectionne, du coup, ça ne l'a pas trop fait avec moi. Tant pis, c'est comme ça !

Autobiographie de la vie de Roberto Saviano devenu connu suite à ses dénonciations des agissements de la mafia en Italie du Sud.
Récit d'une vie d'exil, sous bulle protectrice permanente. et surtout d'une tristesse absolue.

Je retiens surtout les dessins et la couleur qui relèvent l'ensemble car niveau script c'est décousu et trop survolé pour être intéressant.