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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lu en anglais.

La guerre est en cours entre l'Alliance (les humains) et les Krells, une race extraterrestre avec un contrôle époustouflant de la biologie qui leur permet d'augmenter leurs capacités, de fabriquer leurs armes et mêmes leurs vaisseaux spatiaux. L'Alliance (les humains) compte beaucoup sur Lazare, le capitaine Harris, et ses semblables qui utilisent une nouvelle technologie leur permettant de contrôler à distance des copies d'eux-mêmes, plus grands, plus forts, plus rapides et plus résistants. Justement, une mission quasi suicidaire envoie le capitaine Harris vers une planète, dans la zone tampon entre les humains et les Krells, où un artefact semble subjuguer les Krells. Serais-ce un moyen de vaincre les Krells ?

Un roman de science-fiction militaire avec des combats d'infanterie et quelques (trop peu) batailles spatiales. On a notre dose de mystère avec un chercheur qui semble à moitié fou et paranoïaque, une équipe de chercheurs fortement décimée et tout cela en plein territoire Krell. Les retournements de situation ne manquent pas même si la fin ressemble un peu à du Deus ex machina. Mais le rythme du livre nous emporte et on n'a pas trop le temps de chipoter sur des détails.

En conclusion, j'ai beaucoup aimé le roman et j'enchaine sur la suite.
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Dans un futur assez lointain, l'humanité a colonisé la Voie Lactée mais s'est cassée les dents sur une espèce d'aliens particulièrement agressive et vindicative. Cette rencontre du troisième type a dégénéré en une guerre presque totale bien que le berceau de l'homme ne soit pas (encore) menacé. A la régulière, les Krells sont imbattables, ils représentent la machine de guerre biomécanique parfaite. Aussi, les scientifiques ont-ils réussi à développer un programme de simulants, des clones dont l'ADN a été modifié pour en faire de super soldat. La doublure peut être sacrifié lors d'une mission tandis que son « pilote » survit. La référence à Lazarre paraît donc toute indiquée. Une référence qui montre la volonté de proposer une sf plus réfléchie qu'une simple baston galactique.

Conrad et sa troupe combattent à distance, leur corps reposant dans des cuves tout en étant reliés à leur doublure guerrière. Lors de leur décès, ils retrouvent leurs esprits loin du combat, leur enveloppe à l'abri dans un liquide amniotique de synthèse. Une pratique propice à sauver des vies mais qui « dédramatise » et aseptise la guerre. La mort s'éloigne par l'intermédiaire de ces interfaces simulantes, la réalité du combat aussi, et réduit le tout à un jeux vidéo ?….Une thématique fort captivante qui est proposée par l'auteur, alors que ses protagonistes deviennent des virtuoses dans cette confrontation virtuelle.

Physiquement, ils sont sains. Psychologiquement, c'est une autre affaire.

En effet, Jamie Sawyer propose un roman qui va au-delà d'un simple récit plein de bastons, de testostérone et du claquements sourds de munitions en tout genre. Il dépeint des personnages rongés par le combat, à la fois traumatisé par ces morts répétitives, ce jeu de dupe avec la faucheuse mais aussi sous l'influence grandissante de cette sensation d'immortalité, cette addiction au bourre-pifs, à la boucherie et au danger.

Le premier contact a eu lieu par hasard, mais tout de suite la hache de guerre fut de sortie. Les Krells sont des aliens coriaces, adaptables et taillés pour le combat. La description de quelques spécimens fait inévitablement penser aux Aliens du 8° Passager, avec leur carapace en chitine, l'aspect gluant, les éperons et les dents. Leurs organisation fait davantage penser aux extra-terrestres de la Startégie Ender d‘Orson S. Card avec des formes primaires dirigeant les autres, telle une reine sa colonie d'abeilles. Mais, ce sont surtout les arachnéides de Starship Troopers qui me sont venus à l'esprit. A leur image, les Krells ont la capacité à se projeter dans l'espace, des formes diverses et variés adaptées aux besoins, (même des vaisseaux spatiaux biomécanique), ainsi qu'un bio-plasma comme munition/arme. Même la situation désespérée de l'équipe est similaire au roman de Heinlein.

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Ça faisait un petit bout de temps que je n'avais pas lu de SF. En fait, ça fait tellement longtemps que je ne me souviens même plus quel était le dernier livre du genre que j'ai lu. Mais comme ce roman me faisait de l'oeil et que j'avais de plus en plus envie de lire une histoire de SF militaire je me suis laissé tenté. Cet introduction pas du tout indispensable terminée, passons au coeur du sujet: le roman.

Avec L'Artfact, premier tome de sa trilogie Lazare en guerre (dont je suis déjà fan) Jamie Sawyer nous place dans les bottes de combat du capitaine Conrad Harris et de son escouade de Sim Ops. Ces Forces Spéciales combattent la menace que représente l'Empire alien des Krells.
Cette unité d'élite a pour particularité de combattre en pilotant mentalement des corps surhumains et surarmés.
Les critiques déjà présentes ont rapidement fait le rapprochement avec Avatar de James Cameron et il est vrai que cela y fait furieusement penser.

Dans ce tome nos commandos préférés sont envoyés exécuter une mission de la plus haute importance en plein territoire ennemi. Et bien entendu les choses vont très rapidement dégénérer.

Ça se lit très bien et très vite, le rythme est impeccable on trouve une vraie réflexion sur ce que la guerre fait aux soldats, pas au niveau physique, mais au niveau mental. Parce que je l'ai pas précisé, mais comme les soldats combattent à distance dans des corps fabriqués pour la guerre, ils sont sacrifiables. Et que ces morts et ressuréctions a répétitions ont durablement marqué le personnage principal dans son esprit.

En bref L'Artefact c'est un très bon bouquin de SF militaire tourné vers l'action avec des personnages attachants et une intrigue interessante qui lorgne vers Aliens, ce qui est pas pour me déplaire.
Je suis plus que déterminé a me jeter sur la suite à sa sortie.
Et en plus comme l'auteur a déjà conclut sa trilogie en VO il en a commencé une nouvelle avec pour personnage principal, l'un des membres de l'escouade de cette série. J'espère une traduction en français et l'attend de pied ferme !
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Un bon bouquin de SF militaire, des idées intéressantes, c'est bien écrit et ça se lit avec aisance.
Ce qui m'a particulièrement plu :
# le concept lié au SimOps, soit des soldats d'élite qui pour mener des opérations sont capables de piloter à distance des clones de combat (les simulants), élevés en cuve, génétiquement améliorés et particulièrement bodybuildés. En somme des armes de guerre sur pattes.
# Les relations entre les personnages du corps d'élite : on sent poindre le concept du "groupe primaire" avec son lot de franche camaraderie propre aux combattants, d'engueulades, de vannes, de scènes dramatiques, avec des personnages bien trempés comme Conrad Harris, jenkins, Blake etc... On finit par se prendre d'affection pour ces va-t-en-guerre parfois bourrins mais aussi drôles.
# Les scènes d'action sont réussies, ça bouge beaucoup, et l'épisode de combat spatial avec le vaisseau Oregon est des plus palpitants.
# le synopsis, bien ficelé, avec l'Alliance, le Directoire et les Krells (tiens, comme dans le bouquin de Brandon Sanderson).
# La mission sur Hélios, un monde paumé et hostile, au climat extrême, pour aller chercher un pauvre type à moitié fou. Voilà une idée géniale puissamment inspirée car on ne peut s'empêcher de penser nécessairement au thème du "voyage initiatique dans un environnement hostile" qu'on retrouve dans Apocalypse Now (le colonel Kurtz) ou Ad Astra (la recherche du père), et bien entendu chez Joseph Conrad.
# le principe du maelstrom ou les bionefs des krells (concept de vaisseaux organiques qu'on retrouve ailleurs mais c'est toujours bien inspiré).

Les deux seuls reproches que je puisse vraiment formuler:
# Il m'a semblé que le livre était inégal: si les débuts sont tambour battant, avec un rythme haletant très accrocheur, on consomme les pages à la vitesse grand V, la 2eme partie, celle sur la planète Hélios, m'a nettement moins séduite. J'ai moins accroché sans forcément saisir pourquoi. Une simple impression.
# A la différence d'autres ouvrages de SF militaire, ici, pas de réflexion ou propos antimilitariste ou, à tout le moins, je n'en ai pas saisi le contenu.

En somme, un bon bouquin, à conseiller (si vous aimez le genre), qui se consomme aussi prestement qu'une tablette de chocolat au sel.
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Enfin sorti en poche, j'attendais beaucoup de ce presque classique de la science-fiction. Ma lecture est dans l'ensemble satisfaisante - de toute façon, je ne vois pas comment je pourrais être réellement déçu d'un roman dans lequel des humains dans des simulants (façon Avatar) affrontent des aliens dans l'espace puis sur une planète exotique.

Pour autant, je n'ai pas rencontré l'émerveillement que j'espérais. L'aventure traîne en longueur, et surtout m'a souvent laissé sceptique dans son concept principal (pourquoi l'humanité n'envoie-t-elle qu'une mission de secours alors qu'elle a découvert un artefact apparemment très puissant d'une civilisation extra-terrestre inconnue ?), dans ses rebondissements et jusqu'à la révélation finale peu crédible.

Cela étant dit, c'est de la bonne SF guerrière, avec des personnages assez marquants, des extra-terrestres, des vaisseaux et tout ce qu'il faut pour passer un bon moment. Finalement, ce roman m'a fait penser - mais en un peu moins bien - au quatrième tome de "The expanse", en termes de sensations de lecture et aussi pour l'histoire : du potentiel pas suffisamment exploité et un manque de souffle sur la longueur.
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Un livre qui m'aura fait frissonner, une bonne lecture bien prenante dans son genre.

On pourrait argumenter le fait que tous les éléments pris individuellement ne sont guère originaux, et que si on a regardé par mal de films ou lu pas mal de livres de ce genre on y retrouvera pas mal de points déjà vu. Mais l'originalité c'est de les avoir combiné ensemble, ainsi que la personnalité du héros.
En fait si vous prenez, Aliens, Starship Troopers et Avatar et que vous faites un mashup des 3, parmi toutes les possibilités il a des chances que vous tombiez un jour sur un qui ressemblera pas mal au fond de ce livre.

Mais je vous rassure pour ceux qui auraient peur de voir une pâle copie de ce qui se fait ça n'est pas le cas. Déjà la situation est suffisamment unique pour se distinguer et le scénario est aussi original qu'il peut l'être avec ces éléments la.
La seconde originalité pour moi est le personnage principal, Harris, le capitaine de cette petite unité de soldats d'élite. Loin d'être un mec/capitaine parfait il a plein de défauts, dont celui d'être totalement accro à son boulot, au point qu'il n'arrive plus a avoir une vie normale, et qu'il ne vit que pour l'adrénaline et la puissance des SimOps. Son temps libre entre deux mission n'existe que pour faire monter l'impatience de la prochaine.

J'ai beaucoup aimé la tension qui se dégage de ce livre. et pourtant si on m'avait prévenu à l'avance ce point m'aurait surement fait réfléchir à deux fois avant de le commencer, étant assez réfractaire aux romans d'horreur et aux thrillers.
En fait ce qui marche c'est que cette tension est bien dosée. L'auteur ne cherche pas à nous faire vraiment peur, il met juste ses héros dans une situation qui devient de plus en plus difficile jusqu'au grand final. Nous faisant sursauter et suer avec eux.

On pourrait croire en lisant le résumé que tout se résumé à l'humanité contre les Krell, sorte d'aliens insectes capable de tout fabriquer biologiquement même leurs vaisseaux. Mais en fait non pas vraiment. Les hommes continuent à se battre aussi entre eux, et le pays de nos héros n'en est qu'un parmi d'autres. du coup il y a aussi l'autre bloc, un peu comme lors de la guerre froide et cette confrontation entre les deux prend aussi une part importante de l'histoire. La lâcheté et la cupidité humaine sont toujours la, on ne parle pas que de super soldats héroïques.

Au final j'ai vraiment bien aimé cette lecture même si j'ai passé un moment ou j'étais vraiment sur les nerfs au milieu. Après ce n'était pas non plus au point de me faire arrêter ma lecture donc pari gagné ^^

16.5/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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babelio_id:Sawyer-Lazare-en-guerre-tome-1--Lartefact/918699
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