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Troisième et dernier tome de l'Interdépendance. Oui, vous avez bien lu, une trilogie en trois tomes. C'est tellement rare de nos jours. Tiens, si d'ici l'année prochaine, un tome 4 faisait son apparition, l'organisation du Bout par exemple, cela ne m'étonnerait qu'à moitié.

Le flux s'effondre, on vous le martèle depuis deux tomes et les calculs sont exacts, pas de deus ex machina. du suspens, de l'action, de l'humour et beaucoup de grossièretés. Scalzi s'est fait plaisir en mélangeant habillement ce qu'il sait faire de mieux : de la SF et de l'humour et c'est réussi. Autre point positif, trois tomes assez courts, loin de 800 pages de chaque tome d'un Hamilton, c'est presque du condensé, et pourtant tout y est et le plaisir suit.

Précipitez vous sur cette trilogie sans complexe et sans prétention, du bonheur de lecteur SF.
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Ce troisième et ultime volume de ce cycle résout bien le propos. Griselda II, L'Emperox, se battra pour trouver des alternatives alors que peu à peu les routes de l'Interdépendance s'effacent.

Pour ce faire elle sera aidée comme elle l'est depuis le début par l'élu de son coeur, Marce Claremont, et par cette peste superbe de Kiva Lagos. C'est elle qui est la star de ce volume. Elle ne joue pas toujours à la régulière, n'a pas la langue dans sa poche et possède un assortiment d'insultes proprement ahurissant. Sans oublier un immense sens de la répartie.

Face à une méchante d'anthologie, Nadashe Nohamapetan, la bataille sera pourtant rude.

Cette trilogie, j'irai jusqu'à la qualifier de féministe. La dédicace de ce dernier volume, qui ne fait pas vraiment dans la dentelle, est éclairante : "Aux femmes qui ont décidé de ne plus se laisser emmerder.".

De mon point de vue les atouts de cette trilogie sont nombreux, à commencer par son rythme frénétique, dicté par des dialogues étincelants. Les intrigues de cour passent avant tout, ce qui laisse peu de place à l'aventure et au merveilleux. J'aurais aimé un peu plus de gravité et de réflexion autour de cette problématique de l'isolement forcé de ces communautés éparpillées dans un univers qui se fait plus froid...
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Ainsi s'achève la trilogie de l'Interdépendance. Et pour pulser, ça pulse. D'accord, au début, l'auteur traîne un peu : un chapitre par personnage principal, histoire de nous remettre dans le bain. Mais, il a de l'expérience le bougre, ça passe comme une lettre à la poste (et, effectivement, même si le tome précédent est assez récent, cela m'a permis de reprendre conscience des bases du scénario, voire de quelques détails). Et quand les protagonistes sont remis en place, à l'attaque !

Car le rythme est endiablé jusqu'au bout : et je te trahis, et je te piège et je t'arnaque. Et je te tue (ça arrive). Car ce n'est décidément pas l'honnêteté ni les scrupules qui étouffent nos héroïnes (rappelons-le, ce sont des femmes qui tiennent les rênes du pouvoir). Elles veulent le pouvoir ou l'argent. Ou les deux. Sauf peut-être l'Emperox, Griselda, qui a un but plus noble : sauver la population mondiale de la catastrophe annoncée. Et elles sont prêtes à tout pour : 1. survivre à la chute du Flux ; 2. empocher le plus d'argent dans l'histoire (en possédant les vaisseaux, en vendant des droits de passage, etc.) ; 3. parvenir au pouvoir (Nadashe Nohamapetan – quel nom ! - se verrait bien emperox, par exemple). C'est donc bien un feu d'artifice auquel nous convie John Scalzi. Et moi, j'ai adoré.
J'ai adoré parce que l'histoire tient la route. Parce que le rythme ne donne qu'une envie : tourner les pages sans cesse. Parce que l'auteur use de l'humour, parfois avec grossièreté (surtout quand Kiva Lagos parle), comme j'aime (ce n'est pas toujours léger, mais certaines répliques méritent d'être lues à haute voix). Parce que certains personnages particulièrement détestables s'en prennent plein la tête (et ça fait du bien). Parce que je n'ai pas vu toute la fin dès le début (j'avais bien imaginé quelques étapes du dénouement, mais j'ai quand même été surpris). Parce que l'auteur sait utiliser la science avec parcimonie : juste ce qu'il faut pour donner un vernis correct, mais pas trop pour ne pas me perdre (je n'ai pas de formation solide en sciences dures).

Je suis donc ravi de la lecture de la Dernière emperox, et, évidemment, en même temps un peu déçu de voir s'éloigner ce monde de l'Interdépendance que j'avais appris à apprécier.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Salut les Babelionautes
J'attendais avec impatiente ce troisième tome de "L'interdépendance" et je n'ai pas été déçu.
John Scalzi a choisi des personnages féminins comme acteurs principaux, et elles ont vraiment des caractères bien trempées.
Entre l'Emperox, une jeune fille qui n'a pas demandée a gouverner "L'interdépendance", Nadashe Nohamapetan la complotiste qui veut prendre la place du calife, Kiva Lagos avec son langage ordurier et sa vision de l'honnêtetés plus toutes celles qui gravitent autour, le rôle des hommes est vraiment secondaire.
La fin m'a surpris, je ne pensais pas que John Scalzi en arriverait là, mais bon c'est lui L Auteur, et cette fin pour moi ouvre la porte a une suite.
Merci a Mikael Cabon qui a assuré avec brio la traduction de ce livre.
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La dernière Emperox est l'ultime tome de la trilogie l'Interdépendance de John Scalzi publiée chez L'Atalante. Il est toujours délicat de chroniquer le dernier opus d'une série sans dévoiler les éléments essentiels de l'histoire à ceux qui ne se seraient pas encore lancés dans le cycle.

Pour ceux qui ont lu L'effondrement de l'Empire et Les Flammes de l'Empire, il va de soi que vous ne pouvez pas vous arrêter là, même si le dernier tome est un petit peu en-deçà des précédents. Pour les autres, si vous aimez John Scalzi ou si vous ne le connaissez pas encore et que vous voulez découvrir la plume de l'auteur, ce cycle est fait pour vous, c'est fun, drôle, intelligent et surprenant.

La dernière Emperox comme son titre l'indique s'attache à la fin d'un règne, à la fin d'un cycle. Derrière les trahisons et les complots, l'auteur décrit un monde politique féroce où les personnages sont croqués avec justesse et souvent un peu de cynisme. Les dialogues sont particulièrement savoureux, on retrouve la gouaille exceptionnelle de l'auteur, cet humour pince-sans-rire qui tombe souvent juste. John Scalzi ajoute dans cet opus une tonalité (mélo)dramatique qui sonne très bien avec la chute de son univers.

Les retournements de situations et les surprises sont légion, ce qui fait de la dernière Emperox un page-turner efficace. Cependant l'auteur s'est beaucoup appuyé sur les deux précédents tomes. Il ressasse à l'envi les histoires et intrigues précédentes. Un bon moyen de ne pas perdre le lecteur en route et pour l'auteur de tirer un peu à la ligne.

En lisant ce roman, on ne pourra pas s'empêcher de faire un parallèle avec notre bonne vieille Terre. Dérèglement climatique versus dérèglement du Flux, un même combat qui s'achèvera par le chaos ou le renouvellement d'un monde. La politique n'est jamais loin dans les écrits de Scalzi, d'ailleurs à la fin de cet ouvrage, dans une postface, il incite les américains à s'inscrire sur les listes électorales et à voter pour mettre fin au règne de Donald Trump !

Au final La dernière Emperox est une lecture agréable, concluant parfaitement le cycle de l'Interdépendance. Humour, aventures et réflexions sont au centre de ce Space Opera de haute volée. On en redemande...


Lien : https://les-lectures-du-maki..
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J'attendais impatiemment le dernier tome de la trilogie L'Interdépendance de John Scalzi, après un deuxième tome, Les flammes de l'empire exceptionnel. Cette trilogie est la première écrite par l'auteur. Il explique d'ailleurs dans les remerciements qu'il a envisagé tout de suite le projet comme une trilogie en imaginant quelle en serait la fin. Et on peut dire que la fin est à la hauteur du reste et révèle encore quelques surprises pour une trilogie qui a mis les femmes à l'honneur, avec des personnages féminins tous forts réussis.
La dernière Emperox offre ainsi une belle conclusion à une excellente trilogie. L'auteur reprend la même recette que les précédents en combinant de l'action, de l'humour, des personnages bien construits, un style fluide et un fond solide. La dernière Emperox ça roxe!
chronique, plus détaillée sur le blog
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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John Scalzi. L'interdépendance. Tome 3. La dernière emperox. L'Atalante. 310 pages. 2 étoiles Et 3 pages et demies de remerciements (une mode récente en Amérique apparemment : 5 étoiles.
Que dire à la lecture de ce dernier tome dont le précédent a été une DECEPTION ABYSSALE 😊 ?
Rien. Plus aucun souvenir de ce récit.
Je n'ai plus envie de m'étendre sur les John Scalzi et autres Jay Kristoff de cette génération d'auteurs américains suffisants et « paresseux » gonflés par la publicité et les encensements des éditeurs avides de pépettes.
Comme je les comprends…les temps sont durs. Mais c'est le lecteur qui paie les pots cassés.
Brisons là.
Un tome 3 meilleur que le précédent ce qui n'était pas difficile mais un récit qui se traîne, d'incohérence en lourdeur, et en redites…
Bref je vous déconseille de l'acheter et de vous en tenir au tome 1 qui était excellent lui…
Inexplicable non ? No-sense de la SF actuelle…Des livres d'excellente facture et des mêmes auteurs, des nanards complets, d'un tome à l'autre…
Pour moi c'est terminé. Je n'achète plus rien de ces auteurs américains. Ni Scalzi, ni Kristoff. Lire mes critiques.
Si vous voulez du bon (ceux que j'ai lu récemment): l'excellent et plein d'humour et de sensibilité Alien Earth de Robin Hobb et Semiosis (une histoire de communication entre une communauté humaine en difficulté et un environnement naturel sur une planète ouverte à la colonisation) de Sue Burke.
Et les auteurs classiques anciens et modernes : voir la liste sur mon profil et toujours disponible pour en parler et vous aider dans le choix d'un nouvel auteur de SF.




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J'avais hâte de découvrir la fin de ce cycle de « l'interdépendance » dont les deux premiers tomes m'avaient emballé. Et curieusement, j'ai trouvé le début un peu laborieux (peut-être en raison de mes attentes trop exigeantes) mais cela ne dure heureusement pas. On entre très vite dans un rythme passionnant où les péripéties et les rebondissements se succèdent jusqu'au final. Mention spéciale, notamment, pour une scène d'évasion jubilatoire (je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler). C'est brillant de bout en bout !
Que dire en conclusion sur cette trilogie ? Simplement que l'on est devant l'une des meilleures oeuvres de SF depuis longtemps. L'idée de départ (le Flux) est novatrice, le scénario habilement mené, le style d'écriture a beaucoup de punch, la galerie de personnages est épatante. En bref, on ne s'ennuie pas un instant. Que demander de plus ?
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Grâce aux flux qui permet un voyage rapide, chaque planète est spécialisée. Chacune dépend donc de toutes les autres pour sa survie. Si cette répartition semble un excellent gage de paix, elle est aussi sa principale faiblesse : que faire quand les flux sont en train de disparaitre, isolant des planètes qui peuvent survivre en autarcie ? C'est au début de cet événement critique, que l'on rencontre Cardénia, Kiva et Marce. Trois personnages dont l'importance et l'entente est a priori plus qu'improbable et pourtant ils sont au coeur du plus grand chambardement depuis des siècles. Entre un scientifique doué mais maladroit, une emperox arrivée là par défaut et une fille de guilde malembouchée ne pensant qu'au sexe et au profit, l'avenir de l'interdépendance est mal partie. Comme l'effondrement de l'empire n'est pas suffisant, on peut ajouter une bonne dose de manigances pour prendre le pouvoir et sauver sa peau. L'idée de base et l'univers sont géniaux. Les personnages principaux et secondaires sont haut en couleur tout en étant crédible. Les manigances sont bien pensées et nombreuses. Les différentes problématiques sur ce que les puissants considèrent comme primordial en période de crise est angoissant de réalité. J'ai beaucoup aimé la variété de personnages féminins qui chacun à sa façon est réussi. Sur le même principe, la gestion des règles est un détail de l'histoire très pertinent. Entre réflexions politiques, actions, aventures, complots et personnages il y a tout pour passer un bon moment. Et pour conclure sur cette excellente trilogie, on retrouve ce qui pour moi est la force de cet auteur de l'humour et des réparties aux petits oignons.
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Ce troisième tome referme le cycle de l'Interdépendance. On y retrouve avec plaisir des personnages attachants, même s'ils sont parfois assez caricaturaux (Kiva Lagos). le contrat est rempli et l'ensemble est honnête, mais on est assez loin à mon sens du meilleur de John Scalzi, comme le vieil homme et la guerre, ou Les enfermés.

Il reste une science-fiction solide, distrayante et sans prétention, assez intelligente malgré tout, et qui sait poser des questions sans en faire des tonnes. Tout à fait recommandable.
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